« Jeunes de Côte d’Ivoire, jeunes d’Afrique, jeunes du monde, je voudrais de cette tribune vous adresser mes salutations et toute la considération du Président de la République. Le Président m’a demandé de le représenter à la clôture de vos assises, la troisième du genre, parce qu’il est absent du pays. Il a exprimés ses regrets de ne pouvoir être des vôtres cet après-midi (jeudi dernier, ndlr). Pour le Président de la République, le dicton qui dit : « l’avenir appartient à la jeunesse », n’est pas un slogan, mais une réalité. Tous les pays qui ont investi dans leur jeunesse, sont des pays qui ont progressé. Je voudrais féliciter l’ensemble des participants pour la qualité des travaux de ces assises. Je voudrais également féliciter tous les organisateurs qui se sont mobilisés pour donner de leur énergie, de leur temps pour contribuer à la parfaite réussite de ces assises. Je voudrais tout particulièrement, féliciter Touré Mamadou, le président du comité d’organisation et Conseiller technique du Président de la République. Il me plait également de saluer un autre jeune, notre ministre de la jeunesse. C’est un jeune, très interconnecté.
Madame la présidente de l’université Félix Houphouët-Boigny, merci à vous et à l’ensemble de vos collaborateurs pour votre présence.
Merci à l’artiste musicien A’salfo, qui est un model. C’est un model de réussite d’un jeune parti de rien. Il vous l’a exprimé toute à l’heure. Je salue toutes les personnalités qui ont apporté leurs contributions au succès de ces assises. Il est important que la jeunesse prenne conscience de ce qu’elle représente et de sa mission. J’ai parfaitement ressenti cette prise de conscience à la lecture de la synthèse de vos travaux. Personne ne fera votre bonheur à votre place. Il vous appartient à chacun de construire son avenir. Touré m’indiquait que la jeunesse était les populations dont la tranche d’âge est comprise entre 16 et 34 ans. A partir de 16 ans on se prépare, entre 30 jusqu’à 35 ans, on rattrape ce qu’on n’a pas pu faire. C’est à partir de 20 ans qu’on bâti et qu’on construit sa vie. On construit d’abord à l’intérieur de soi-même sa personnalité dans un encrage de valeurs qui portent. Ensuite, on travaille pour profiter de cette période le reste de sa vie. Quand vous ratez cette période, après, croyez-moi, c’est très difficile de redresser la pente. Quand vous ratez cette période d’acquisition pour vous-même et pour la société en n’apportant pas un savoir-faire et un plus, après, c’est très difficile. C’est la même chose en amour. Si entre 20 ans et 30 ans, vous ne rencontrez pas l’âme sœπur après, les choses deviennent difficiles. Je vous invite à en prendre conscience. Aujourd’hui, vous êtes jeunes, vous avez de l’énergie, je vous en supplie, ne gaspillez pas cette énergie. Si vous gaspillez cette énergie dans la fleur de l’âge en espérant vous rattraper après, vous faites fausse route. Toutes les personnes qui ont une bonne retraite, qui ont eu une carrière exemplaire, elles la doivent à l’engagement mis à travailler pendant leur jeunesse, avec l’énergie, avec l’esprit jeune. Je vous engage à être une jeunesse consciente. Une jeunesse consciente est une jeunesse lucide, qui n’est pas manipulable et qui n’est pas manipulée. Les jeunes doivent interpeller les pouvoirs publics. Ils doivent le faire en toute lucidité de sorte à être un acteur et un facteur qui dynamisme dans l’ensemble du processus de développement. Parce que quand les jeunes sont manipulés, quand ils ne voient pas leurs propres intérêts, l’intérêt de leur pays et qu’ils sont dans l’option de vision contestataire à souhait pour contester, ils ne participent pas au développement de leur pays et ils ne participent pas à leur propre développement. Une jeunesse consciente, c’est une jeunesse qui a pris conscience de son rôle et qui est lucide quant à l’appréciation de ce qui se fait dans le pays. Aujourd’hui, vous avez un grand pays qui est en construction, vous avez un pays qui sort d’une période très difficile et qui maintenant est en train de donner l’exemple d’un pays qui peut partir des profondeurs. Et qui, avec l’énergie de ses enfants, peut se souder pour se projeter dans un avenir laborieux et meilleur. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une jeunesse qui est au travail, une jeunesse qui est sérieuse. Le travail est important. A’salfo est un model de travail. Avec lui, demain (vendredi dernier, ndlr) vous allez entendre des sonorités, vous allez entendre de belles chansons, je vous en supplie, ne vous arrêtez pas à ce que vous allez entendre. Regardez, ce qu’il y a derrière ces mélodies. Ce sont des années de travail, de sacrifice, de concentration. Je voudrais vous rapporter le témoignage d’un footballeur que nous connaissons tous. Il s’agit de Kolo Touré. Il m’a dit : « grand frère, quand on rentre dans un stade, le stade se lève, les gens applaudissent, ils crient. Quand nous nous arrêtons dans un supermarché, tout le monde nous approche pour nous toucher. Chacun veut un autographe de nous. Mais grand frère, ce qu’ils ne savent pas, ce que parfois pendant l’hiver, quand nous reprenons les entrainements, il nous arrive de rendre (vomir) sur le terrain. On nous ramasse sur des civières. Nous avons le sentiment que nous n’allons pas y arriver. Mais nous nous battons, nous travaillons ». Ceci pour vous dire que derrière une réussite, derrière toutes les grandes réussites, il y a obligatoirement du travail. Le gouvernement va vous accompagner, il va vous aider. Il va mettre en place tous les mécanismes pour réussir l’emploi jeunes. Mais, vous-mêmes jeunes, vous devez être des producteurs de richesse. Dans tous les pays, la part de l’emploi la plus importante, c’est l’auto-emploi. C’est-à-dire qu’il faut que vous-mêmes, par la libération de votre génie créateur, vous arriviez à créer des emplois pour vous-mêmes et pour d’autres jeunes. N’acceptez plus les mythes. Tout peut se construire, pierre après pierre. Moi j’ai été dans un amphithéâtre à écouter les personnalités. Me voici aujourd’hui devant vous pour vous parler, parce que j’y ai cru et j’ai travaillé tous les jours. Dans 5 ans, je vois dans la salle des gens qui occuperont une place de choix dans tous les secteurs d’activité, des gens qui vont porter le destin de la Côte d’Ivoire. N’ayez aucun complexe. Battez-vous, travaillez, n’arrêtez pas. Travaillez toujours, n’arrêtez pas, n’arrêtez jamais. C’est sur ces quelques paroles d’un jeune qui refuse de vieillir – je commence à avoir des cheveux blancs, ma barbe commence à blanchir, mais nous sommes au kohi (nous sommes ensemble, ndlr) – que je voudrais vous rassurer que le Président recevra le rapport de vos travaux, le gouvernement se mettra à la tâche. Je souhaite un bon retour à tous. »
Recueillis par Thiery Latt
Madame la présidente de l’université Félix Houphouët-Boigny, merci à vous et à l’ensemble de vos collaborateurs pour votre présence.
Merci à l’artiste musicien A’salfo, qui est un model. C’est un model de réussite d’un jeune parti de rien. Il vous l’a exprimé toute à l’heure. Je salue toutes les personnalités qui ont apporté leurs contributions au succès de ces assises. Il est important que la jeunesse prenne conscience de ce qu’elle représente et de sa mission. J’ai parfaitement ressenti cette prise de conscience à la lecture de la synthèse de vos travaux. Personne ne fera votre bonheur à votre place. Il vous appartient à chacun de construire son avenir. Touré m’indiquait que la jeunesse était les populations dont la tranche d’âge est comprise entre 16 et 34 ans. A partir de 16 ans on se prépare, entre 30 jusqu’à 35 ans, on rattrape ce qu’on n’a pas pu faire. C’est à partir de 20 ans qu’on bâti et qu’on construit sa vie. On construit d’abord à l’intérieur de soi-même sa personnalité dans un encrage de valeurs qui portent. Ensuite, on travaille pour profiter de cette période le reste de sa vie. Quand vous ratez cette période, après, croyez-moi, c’est très difficile de redresser la pente. Quand vous ratez cette période d’acquisition pour vous-même et pour la société en n’apportant pas un savoir-faire et un plus, après, c’est très difficile. C’est la même chose en amour. Si entre 20 ans et 30 ans, vous ne rencontrez pas l’âme sœπur après, les choses deviennent difficiles. Je vous invite à en prendre conscience. Aujourd’hui, vous êtes jeunes, vous avez de l’énergie, je vous en supplie, ne gaspillez pas cette énergie. Si vous gaspillez cette énergie dans la fleur de l’âge en espérant vous rattraper après, vous faites fausse route. Toutes les personnes qui ont une bonne retraite, qui ont eu une carrière exemplaire, elles la doivent à l’engagement mis à travailler pendant leur jeunesse, avec l’énergie, avec l’esprit jeune. Je vous engage à être une jeunesse consciente. Une jeunesse consciente est une jeunesse lucide, qui n’est pas manipulable et qui n’est pas manipulée. Les jeunes doivent interpeller les pouvoirs publics. Ils doivent le faire en toute lucidité de sorte à être un acteur et un facteur qui dynamisme dans l’ensemble du processus de développement. Parce que quand les jeunes sont manipulés, quand ils ne voient pas leurs propres intérêts, l’intérêt de leur pays et qu’ils sont dans l’option de vision contestataire à souhait pour contester, ils ne participent pas au développement de leur pays et ils ne participent pas à leur propre développement. Une jeunesse consciente, c’est une jeunesse qui a pris conscience de son rôle et qui est lucide quant à l’appréciation de ce qui se fait dans le pays. Aujourd’hui, vous avez un grand pays qui est en construction, vous avez un pays qui sort d’une période très difficile et qui maintenant est en train de donner l’exemple d’un pays qui peut partir des profondeurs. Et qui, avec l’énergie de ses enfants, peut se souder pour se projeter dans un avenir laborieux et meilleur. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une jeunesse qui est au travail, une jeunesse qui est sérieuse. Le travail est important. A’salfo est un model de travail. Avec lui, demain (vendredi dernier, ndlr) vous allez entendre des sonorités, vous allez entendre de belles chansons, je vous en supplie, ne vous arrêtez pas à ce que vous allez entendre. Regardez, ce qu’il y a derrière ces mélodies. Ce sont des années de travail, de sacrifice, de concentration. Je voudrais vous rapporter le témoignage d’un footballeur que nous connaissons tous. Il s’agit de Kolo Touré. Il m’a dit : « grand frère, quand on rentre dans un stade, le stade se lève, les gens applaudissent, ils crient. Quand nous nous arrêtons dans un supermarché, tout le monde nous approche pour nous toucher. Chacun veut un autographe de nous. Mais grand frère, ce qu’ils ne savent pas, ce que parfois pendant l’hiver, quand nous reprenons les entrainements, il nous arrive de rendre (vomir) sur le terrain. On nous ramasse sur des civières. Nous avons le sentiment que nous n’allons pas y arriver. Mais nous nous battons, nous travaillons ». Ceci pour vous dire que derrière une réussite, derrière toutes les grandes réussites, il y a obligatoirement du travail. Le gouvernement va vous accompagner, il va vous aider. Il va mettre en place tous les mécanismes pour réussir l’emploi jeunes. Mais, vous-mêmes jeunes, vous devez être des producteurs de richesse. Dans tous les pays, la part de l’emploi la plus importante, c’est l’auto-emploi. C’est-à-dire qu’il faut que vous-mêmes, par la libération de votre génie créateur, vous arriviez à créer des emplois pour vous-mêmes et pour d’autres jeunes. N’acceptez plus les mythes. Tout peut se construire, pierre après pierre. Moi j’ai été dans un amphithéâtre à écouter les personnalités. Me voici aujourd’hui devant vous pour vous parler, parce que j’y ai cru et j’ai travaillé tous les jours. Dans 5 ans, je vois dans la salle des gens qui occuperont une place de choix dans tous les secteurs d’activité, des gens qui vont porter le destin de la Côte d’Ivoire. N’ayez aucun complexe. Battez-vous, travaillez, n’arrêtez pas. Travaillez toujours, n’arrêtez pas, n’arrêtez jamais. C’est sur ces quelques paroles d’un jeune qui refuse de vieillir – je commence à avoir des cheveux blancs, ma barbe commence à blanchir, mais nous sommes au kohi (nous sommes ensemble, ndlr) – que je voudrais vous rassurer que le Président recevra le rapport de vos travaux, le gouvernement se mettra à la tâche. Je souhaite un bon retour à tous. »
Recueillis par Thiery Latt
