Il n’y aura pas de demi-finale pour les cadets ivoiriens à la coupe du monde U17 aux Emirats Arabes Unis. Samedi dernier, Kessié Franck et ses camarades sont tombés devant l’expérimentée formation albiceleste. Les Eléphanteaux ont été défaits (1-2). Un revers qui met fin à l’aventure de Kamara Ibrahim et de ses garçons. Pourtant sur l’ensemble de ce quart de finale disputé à Sharjah, il y avait de la place pour passer le cap de la formation bleu ciel. Mais la grande expérience des Argentins a vite fait la différence. Conscient du fait qu’il serait difficile de dominer le milieu de terrain des pachydermes, l’entraîneur Humbert Grondona a opté pour de longs ballons. Et c’est sur un de ces ballons que l’Argentine surprend la défense des pachydermes dès la 6ième minute. Joaquin Ibanez échappe à la vigilance des défenseurs ivoiriens et ouvre le score. Un but qui coupe l’herbe sous les pieds des Eléphanteaux qui n’abdiquent pourtant pas. Mais sur un corner à la demi-heure de jeu, la défense des Eléphanteaux se fait à nouveau surprendre. Rodrigo Moreira (33’) double la mise pour l’Albiceleste qui ira à la pause avec cette confortable avance. Les choses se compliquent pour la Côte d’Ivoire qui compte beaucoup de blessés et de suspendus. Mais Kamara recadre ses enfants dans les vestiaires. La seconde mi-temps leur permet de montrer un bien meilleur visage. Ils acculent la défense des Sud-américains sans toutefois trouver la faille. A la 78ième minute, ils obtiennent un penalty sur une faute de main dans la surface de réparation. Le capitaine Kessié ne se fait pas prier pour réduire le score. Les 15 dernières minutes sont pénibles pour l’Argentine qui doit puiser dans sa grande expérience de la haute compétition pour assurer le résultat. Les Ivoiriens poussent mais ne parviendront pas à revenir au score. La Côte d’Ivoire s’incline (1-2) et quitte le mondial à l’étape des quarts de finale. Une élimination dont elle ne devrait pas rougir car tout au long de ce tournoi, elle a montré qu’elle avait des garçons de grande classe et une équipe capable de rivaliser avec les grandes nations de football. Les Eléphanteaux sont rentrés à Abidjan hier avec le sentiment légitime d’avoir tout donné en mouillant le maillot. Et les Ivoiriens peuvent être fiers de ces garçons qui, il y a seulement quelques mois, étaient d’illustres inconnus, pensionnaires des centres de formation d’Abobo et d’Adjamé.
Koné Lassiné
Koné Lassiné