Abidjan - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest condamne l’assassinat, samedi, de deux journalistes français de Radio France International (RFI), qu’elle qualifie d’"acte odieux".
"Le Président en exercice de la CEDEAO, SEM Alassane Ouattara, a appris avec indignation l’assassinat de deux journalistes de RFI". Il "condamne cet acte odieux qui attriste des millions d’Africains et plonge, dans la douleur et l’incompréhension, les familles et les proches des victimes", indique un communiqué de l’organisation dont l’AIP a reçu copie lundi.
Ces journalistes, Claude Verlon (58 ans) et Ghislaine Dupont (57 ans), ont été enlevés samedi à Kidal, dans le Nord du Mali, par des hommes armés et retrouvés morts, leurs corps marqués de plusieurs impacts de balles.
M. Ouattara, également président de la République de Côte d’Ivoire, "présente ses condoléances les plus attristées aux familles et aux proches des défunts ainsi qu’à l’ensemble de la rédaction de RFI", note le communiqué qui "assure que la CEDEAO continuera d’œuvrer pour un retour définitif de la paix et de la sécurité au Mali, et dans la région de Kidal en particulier".
Après l’exécution des deux journalistes, le Président français, François Hollande, et Reporters sans frontières (RSF) ont exprimé leur "indignation" face à cet acte. Ils "ont été tués par balles par les groupes terroristes que nous combattons", a déclaré, dimanche, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Les organisations des professionnels de la presse en Côte d’Ivoire ont unanimement condamné cet assassinat, dimanche, qu’elles ont qualifié de "méchanceté gratuite".
Selon RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés par des hommes armés à 13h00 ( heure locale et GMT) devant le domicile d’Ambéry Ag Rhissa, un représentant du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qu’ils venaient d’interviewer.
Samedi soir, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste.
Les Présidents François Hollande et Ibrahim Boubakar Keïta se disent déterminés "à poursuivre et remporter" le "combat commun contre le terrorisme".
Marie-Christine Saragosse, présidente du groupe France médias monde, dont fait partie RFI, s’est rendue dimanche à Bamako, la capitale malienne, pour rapatrier les corps de ses deux journalistes.
(AIP)
kkp/tm
"Le Président en exercice de la CEDEAO, SEM Alassane Ouattara, a appris avec indignation l’assassinat de deux journalistes de RFI". Il "condamne cet acte odieux qui attriste des millions d’Africains et plonge, dans la douleur et l’incompréhension, les familles et les proches des victimes", indique un communiqué de l’organisation dont l’AIP a reçu copie lundi.
Ces journalistes, Claude Verlon (58 ans) et Ghislaine Dupont (57 ans), ont été enlevés samedi à Kidal, dans le Nord du Mali, par des hommes armés et retrouvés morts, leurs corps marqués de plusieurs impacts de balles.
M. Ouattara, également président de la République de Côte d’Ivoire, "présente ses condoléances les plus attristées aux familles et aux proches des défunts ainsi qu’à l’ensemble de la rédaction de RFI", note le communiqué qui "assure que la CEDEAO continuera d’œuvrer pour un retour définitif de la paix et de la sécurité au Mali, et dans la région de Kidal en particulier".
Après l’exécution des deux journalistes, le Président français, François Hollande, et Reporters sans frontières (RSF) ont exprimé leur "indignation" face à cet acte. Ils "ont été tués par balles par les groupes terroristes que nous combattons", a déclaré, dimanche, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Les organisations des professionnels de la presse en Côte d’Ivoire ont unanimement condamné cet assassinat, dimanche, qu’elles ont qualifié de "méchanceté gratuite".
Selon RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés par des hommes armés à 13h00 ( heure locale et GMT) devant le domicile d’Ambéry Ag Rhissa, un représentant du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qu’ils venaient d’interviewer.
Samedi soir, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste.
Les Présidents François Hollande et Ibrahim Boubakar Keïta se disent déterminés "à poursuivre et remporter" le "combat commun contre le terrorisme".
Marie-Christine Saragosse, présidente du groupe France médias monde, dont fait partie RFI, s’est rendue dimanche à Bamako, la capitale malienne, pour rapatrier les corps de ses deux journalistes.
(AIP)
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