Abidjan - La Côte d’Ivoire n’est pas seulement un pays de café et de cacao, mais elle est aussi une terre de…Miss depuis quelques années avec le foisonnement de concours de beauté, aussi variés les uns que les autres, poursuivant tous le même objectif : magnifier l’élégance et la splendeur de la femme, a constaté APA.
L’idée est partie du concours Miss Côte d’Ivoire, qui élit chaque année, la plus belle fille de Côte d’Ivoire. Initié vers la fin des années 50, l’élection Miss Côte d’Ivoire s’est murée, au bout de quelques éditions, dans le silence, avant de refaire surface en 1985, sous la houlette du journaliste Ben Soumahoro, à l’époque présentateur vedette de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI, service public).
L’élection se tient régulièrement jusqu’en 1989, et marque à nouveau un arrêt. Ce n’est qu’en 1995, que ce concours resurgit, cette fois, sous la férule d’une nouvelle équipe, le Comité Miss Côte d’Ivoire, dirigé par Victor Yapobi.
Depuis, il n’y a véritablement plus eu d’interruption, à l’exception d’un break en 2003, du fait de la crise sociopolitique, qui s’est déclenchée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002.
En 18 ans, l’élection Miss Côte d’Ivoire a acquis, avec le Comici, ses lettres de noblesse et se positionne, aujourd’hui, comme le concours de beauté de référence du pays. Et toutes les filles ivoiriennes, en tout cas, celles qui s’estiment ravissantes et jolies, rêvent de marcher sur les traces de Melle Aïssata Dia, Miss Côte d’Ivoire 2013.
Bien entendu, le succès de Miss Côte d’Ivoire fait des émules. Et on assiste régulièrement à la naissance d’une ribambelle d’élections. Avec à sa tête, le concours Miss District, de loin la plus régulière, après Miss Côte d’Ivoire.
A ces deux là, il faut ajouter Miss Internet, qui a disparu au bout d’une seule édition, Miss Tous Niveaux et Choco Miss Noël, en référence à la fête de la nativité.
Le concours Awoulaba, qui choisit la plus belle femme selon les canons esthétiques africains, a signé son retour cette année, mettant ainsi fin à une ‘’cassure’’ de quelques années.
Du fait de l’absence de son initiateur, le journaliste-producteur de radio, Pol Dokui, en exil, suite à la crise postélectorale de 2011. Il y a également Mme Côte d’Ivoire, qui avait aussi disparu des écrans radars, après sa dernière édition, il y a deux voire trois années.
Miss Knon, créé par Nina Karamoko, se veut le tout premier concours de beauté ‘’qui célèbre à la fois les rondeurs de la femme et ses capacités intellectuelles’’.
L’initiatrice qui s’est inspirée du nom canon, en référence à la perfection physique, ajoute que la véritable beauté africaine ‘’concilie rondeurs et intelligence’’. Miss Earth pour la promotion de la conscience environnementale, fait, également, son petit bonhomme de chemin dans cet univers.
Depuis quelques temps, les gays sont entrés dans la danse avec la structure ‘’Alternative Côte d’Ivoire’’.
Une Organisation Non Gouvernementale (ONG) qui fait la promotion des droits des transgenres, lesbiennes et gays en Côte d’ Ivoire.
Elle a annoncé la tenue du concours Miss gay après l’obtention d’une subvention de 30 millions de FCFA de la France. Des personnalités et célébrités sont annoncées à ce concours d’un autre genre dont seuls les initiés savent, déjà, le lieu du déroulement.
Enfin, la dernière née de ces concours est Miss Rondement Belle, qui élit, parmi les femmes fortes et rondes, celle qui est la plus séduisante et surtout porteuse d’un projet social pertinent.
La première édition, qui s’est déroulée le jeudi 31 octobre 2013 à Abidjan-Plateau, a vu le sacre de Melle Adon Anita. Première Miss Rondement Belle, elle devient également, pour un an, Ambassadrice de bonne volonté du Réseau Rondement Belle, qui regroupe des femmes à la forte corpulence.
La vocation des membres de ce réseau est de se décomplexer vis-à-vis des ‘’tailles fines’’, afin qu’elles se sentent bien dans leur peau, par la pratique du sport et des œuvres sociales. Sans oublier le Salon Rondement Belle au cours duquel, elles deviennent le temps d’une soirée des mannequins pour des stylistes de renom comme Pathé’O, Habib Sangaré etc.
Si la Côte d’Ivoire est le pays des Miss, Abidjan est, indéniablement, leur capitale. Certes au niveau culturel, ces concours de beauté valent leur pesant d’or. Mais, il faut que ces événements épousent et retiennent le canon de la beauté africaine.
Car, le plastique n’est pas toute la beauté. Dans un monde où le modernisme a rendu tout monnayable, où on se ‘’ dévoile’’ pour des billets de banques. La beauté authentique, c’est la décence et la pureté.
HS/ls/APA
L’idée est partie du concours Miss Côte d’Ivoire, qui élit chaque année, la plus belle fille de Côte d’Ivoire. Initié vers la fin des années 50, l’élection Miss Côte d’Ivoire s’est murée, au bout de quelques éditions, dans le silence, avant de refaire surface en 1985, sous la houlette du journaliste Ben Soumahoro, à l’époque présentateur vedette de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI, service public).
L’élection se tient régulièrement jusqu’en 1989, et marque à nouveau un arrêt. Ce n’est qu’en 1995, que ce concours resurgit, cette fois, sous la férule d’une nouvelle équipe, le Comité Miss Côte d’Ivoire, dirigé par Victor Yapobi.
Depuis, il n’y a véritablement plus eu d’interruption, à l’exception d’un break en 2003, du fait de la crise sociopolitique, qui s’est déclenchée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002.
En 18 ans, l’élection Miss Côte d’Ivoire a acquis, avec le Comici, ses lettres de noblesse et se positionne, aujourd’hui, comme le concours de beauté de référence du pays. Et toutes les filles ivoiriennes, en tout cas, celles qui s’estiment ravissantes et jolies, rêvent de marcher sur les traces de Melle Aïssata Dia, Miss Côte d’Ivoire 2013.
Bien entendu, le succès de Miss Côte d’Ivoire fait des émules. Et on assiste régulièrement à la naissance d’une ribambelle d’élections. Avec à sa tête, le concours Miss District, de loin la plus régulière, après Miss Côte d’Ivoire.
A ces deux là, il faut ajouter Miss Internet, qui a disparu au bout d’une seule édition, Miss Tous Niveaux et Choco Miss Noël, en référence à la fête de la nativité.
Le concours Awoulaba, qui choisit la plus belle femme selon les canons esthétiques africains, a signé son retour cette année, mettant ainsi fin à une ‘’cassure’’ de quelques années.
Du fait de l’absence de son initiateur, le journaliste-producteur de radio, Pol Dokui, en exil, suite à la crise postélectorale de 2011. Il y a également Mme Côte d’Ivoire, qui avait aussi disparu des écrans radars, après sa dernière édition, il y a deux voire trois années.
Miss Knon, créé par Nina Karamoko, se veut le tout premier concours de beauté ‘’qui célèbre à la fois les rondeurs de la femme et ses capacités intellectuelles’’.
L’initiatrice qui s’est inspirée du nom canon, en référence à la perfection physique, ajoute que la véritable beauté africaine ‘’concilie rondeurs et intelligence’’. Miss Earth pour la promotion de la conscience environnementale, fait, également, son petit bonhomme de chemin dans cet univers.
Depuis quelques temps, les gays sont entrés dans la danse avec la structure ‘’Alternative Côte d’Ivoire’’.
Une Organisation Non Gouvernementale (ONG) qui fait la promotion des droits des transgenres, lesbiennes et gays en Côte d’ Ivoire.
Elle a annoncé la tenue du concours Miss gay après l’obtention d’une subvention de 30 millions de FCFA de la France. Des personnalités et célébrités sont annoncées à ce concours d’un autre genre dont seuls les initiés savent, déjà, le lieu du déroulement.
Enfin, la dernière née de ces concours est Miss Rondement Belle, qui élit, parmi les femmes fortes et rondes, celle qui est la plus séduisante et surtout porteuse d’un projet social pertinent.
La première édition, qui s’est déroulée le jeudi 31 octobre 2013 à Abidjan-Plateau, a vu le sacre de Melle Adon Anita. Première Miss Rondement Belle, elle devient également, pour un an, Ambassadrice de bonne volonté du Réseau Rondement Belle, qui regroupe des femmes à la forte corpulence.
La vocation des membres de ce réseau est de se décomplexer vis-à-vis des ‘’tailles fines’’, afin qu’elles se sentent bien dans leur peau, par la pratique du sport et des œuvres sociales. Sans oublier le Salon Rondement Belle au cours duquel, elles deviennent le temps d’une soirée des mannequins pour des stylistes de renom comme Pathé’O, Habib Sangaré etc.
Si la Côte d’Ivoire est le pays des Miss, Abidjan est, indéniablement, leur capitale. Certes au niveau culturel, ces concours de beauté valent leur pesant d’or. Mais, il faut que ces événements épousent et retiennent le canon de la beauté africaine.
Car, le plastique n’est pas toute la beauté. Dans un monde où le modernisme a rendu tout monnayable, où on se ‘’ dévoile’’ pour des billets de banques. La beauté authentique, c’est la décence et la pureté.
HS/ls/APA