Le Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara fait partie depuis le lundi 4 novembre 2013 des membres de l’Académie des sciences d’Outre-mer (ASOM) de Paris. Au cours de la cérémonie de son intégration dans la dite académie hier, le chef de l’Etat ivoirien a souhaité que l’Afrique demeure toujours utile au monde.
‘‘L’Afrique dans le monde de demain : atouts et défis". C’est le thème développé par le Président ivoirien après son intégration dans la famille des académiciens des sciences d’Outre-mer de Paris. Alassane Ouattara a indiqué que, six des dix pays dont le taux de croissance est le plus élevé dans le monde se situent en Afrique. La Côte d’Ivoire qui figure parmi ces pays avec un taux de 9,8 % en 2012, pourrait réaliser un taux de croissance à deux chiffres à partir de 2015, consolidant ainsi son rôle de moteur de la croissance économique de la sous-région ouest africaine francophone. Le Président ivoirien estime qu’au plan politique, l’alternance démocratique est une réalité dans la plupart des pays africains, grâce aux actions menées par lui et ses pairs de la CEDEAO. Selon, le Président Ouattara, l’Etat de droit se renforce, permettant ainsi de bâtir des Institutions fortes et des Etats solides, soucieux des libertés individuelles ainsi que de la préservation de contre-pouvoirs efficaces. « Toutefois, en dépit des progrès actuels et de l’influence grandissante de l’Afrique dans les affaires internationales, son rôle et sa place restent encore largement tributaires de la situation sécuritaire, de la capacité des organisations continentales à mettre fin aux conflits et aux poches d’instabilité qui perdurent dans divers pays. Sur ce point, il convient de noter la réduction du nombre de conflits sur le continent depuis la fin de la Guerre froide. Cette évolution est le résultat de la détermination de l’Union Africaine et des organisations régionales à trouver une issue positive aux crises, même s’il en existe encore, notamment en République Démocratique du Congo, en Somalie et en Centre-Afrique. Le prochain sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité les 6 et 7 décembre 2013 à Paris, permettra aux pays africains de développer les voies et moyens pour prévenir ce type de crises qui fragilisent nos états. L’Afrique aspire désormais à être assise autour de la table, quand se prennent les décisions la concernant. A cet égard, la réforme de la gouvernance mondiale, inévitable au regard de l’évolution du monde, ne sera crédible que si l’Afrique y tient une place de choix. L’Afrique doit pour cela, faire son entrée dans la catégorie des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies et cesser ainsi d’être absente dans cette haute catégorie de l’instance mondiale chargée de la paix et de la sécurité internationale », a souligné Alassane Ouattara qui devient ainsi le cinquième membre de l’ ASOM après Houphouët Boigny, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Blaise Comparé.
Après cette distinction, Ouattara devient un vrai champion, des sciences, des arts, de la culture, et de l’économie…
Abdoulaye Touré
‘‘L’Afrique dans le monde de demain : atouts et défis". C’est le thème développé par le Président ivoirien après son intégration dans la famille des académiciens des sciences d’Outre-mer de Paris. Alassane Ouattara a indiqué que, six des dix pays dont le taux de croissance est le plus élevé dans le monde se situent en Afrique. La Côte d’Ivoire qui figure parmi ces pays avec un taux de 9,8 % en 2012, pourrait réaliser un taux de croissance à deux chiffres à partir de 2015, consolidant ainsi son rôle de moteur de la croissance économique de la sous-région ouest africaine francophone. Le Président ivoirien estime qu’au plan politique, l’alternance démocratique est une réalité dans la plupart des pays africains, grâce aux actions menées par lui et ses pairs de la CEDEAO. Selon, le Président Ouattara, l’Etat de droit se renforce, permettant ainsi de bâtir des Institutions fortes et des Etats solides, soucieux des libertés individuelles ainsi que de la préservation de contre-pouvoirs efficaces. « Toutefois, en dépit des progrès actuels et de l’influence grandissante de l’Afrique dans les affaires internationales, son rôle et sa place restent encore largement tributaires de la situation sécuritaire, de la capacité des organisations continentales à mettre fin aux conflits et aux poches d’instabilité qui perdurent dans divers pays. Sur ce point, il convient de noter la réduction du nombre de conflits sur le continent depuis la fin de la Guerre froide. Cette évolution est le résultat de la détermination de l’Union Africaine et des organisations régionales à trouver une issue positive aux crises, même s’il en existe encore, notamment en République Démocratique du Congo, en Somalie et en Centre-Afrique. Le prochain sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité les 6 et 7 décembre 2013 à Paris, permettra aux pays africains de développer les voies et moyens pour prévenir ce type de crises qui fragilisent nos états. L’Afrique aspire désormais à être assise autour de la table, quand se prennent les décisions la concernant. A cet égard, la réforme de la gouvernance mondiale, inévitable au regard de l’évolution du monde, ne sera crédible que si l’Afrique y tient une place de choix. L’Afrique doit pour cela, faire son entrée dans la catégorie des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies et cesser ainsi d’être absente dans cette haute catégorie de l’instance mondiale chargée de la paix et de la sécurité internationale », a souligné Alassane Ouattara qui devient ainsi le cinquième membre de l’ ASOM après Houphouët Boigny, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Blaise Comparé.
Après cette distinction, Ouattara devient un vrai champion, des sciences, des arts, de la culture, et de l’économie…
Abdoulaye Touré