Il reste moins de deux semaines avant l’entrée en vigueur du décret interdisant les sachets plastiques en Côte d’Ivoire, le 23 novembre prochain, et rien ne semble vraiment prêt. Alors que les arrêtés d’application ne sont pas encore connus, une certaine confusion semble règner autour des types de sachets concernés par l’interdiction.
Selon un article publié par notre confrère « Aujourd’hui » dans son édition du mercredi 6 novembre, deux hauts responsables du ministère de l’Environnement ont récemment tenu des propos contradictoires. « Cette mesure permettra aux entreprises de ne plus produire les sachets ordinaires mais d’aller aux sachets biodégradables ou oxo-biodégradables », aurait déclaré Dr David Atsé, conseiller technique du ministre de l’Environnement, le 27 octobre dernier, sur le plateau de la télévision ivoirienne.
Quelques jours plus tard, c’est le Pr Alexandre N’Guessan, directeur de cabinet adjoint, qui serait venu tout remettre en cause en déclarant que « le sachet plastique oxo-biodégradable ou biodégradable est interdit ».
Les acteurs du secteur sont donc dans la confusion la plus totale. Et ce ne sont pas les récentes précisions du ministre Allah Kouadio Rémi rapportées par Fraternité Matin dans son édition d’hier qui pourront dissiper cette confusion. Il s’agirait de « sachets en polyéthylène basse densité (Pebd) ou en tout autre matériau d’épaisseure inférieure ou égale à 50 microns quelles que soient les dimensions en longueur et en largeur, non dégradables ou oxo-biodégradables ».
Des notions encore trop abstraites pour les utilisateurs des sachets plastiques qui attendent de voir de quoi tout cela retourne. Et surtout en quoi une telle mesure pourrait réduire leurs souffrances quotidiennes.
Augustin Kouyo
Selon un article publié par notre confrère « Aujourd’hui » dans son édition du mercredi 6 novembre, deux hauts responsables du ministère de l’Environnement ont récemment tenu des propos contradictoires. « Cette mesure permettra aux entreprises de ne plus produire les sachets ordinaires mais d’aller aux sachets biodégradables ou oxo-biodégradables », aurait déclaré Dr David Atsé, conseiller technique du ministre de l’Environnement, le 27 octobre dernier, sur le plateau de la télévision ivoirienne.
Quelques jours plus tard, c’est le Pr Alexandre N’Guessan, directeur de cabinet adjoint, qui serait venu tout remettre en cause en déclarant que « le sachet plastique oxo-biodégradable ou biodégradable est interdit ».
Les acteurs du secteur sont donc dans la confusion la plus totale. Et ce ne sont pas les récentes précisions du ministre Allah Kouadio Rémi rapportées par Fraternité Matin dans son édition d’hier qui pourront dissiper cette confusion. Il s’agirait de « sachets en polyéthylène basse densité (Pebd) ou en tout autre matériau d’épaisseure inférieure ou égale à 50 microns quelles que soient les dimensions en longueur et en largeur, non dégradables ou oxo-biodégradables ».
Des notions encore trop abstraites pour les utilisateurs des sachets plastiques qui attendent de voir de quoi tout cela retourne. Et surtout en quoi une telle mesure pourrait réduire leurs souffrances quotidiennes.
Augustin Kouyo