L’enlèvement des véhicules en panne, concédé à la Soad, souventes fois peu compris, fâche les automobilistes.
Je t’aime, moi non plus. Voilà résumée la relation entre d’une part la Société abidjanaise de dépannage et de vente de pièces détachées (Soad) qui bénéficie, depuis octobre 2001, d'une concession exclusive de service public relative au suivi de la fluidité du trafic routier de la ville d'Abidjan et de certains axes nationaux, notamment, l’autoroute du Nord, et d’autre part, les automobilistes en panne. Selon Yves Tano, fonctionnaire au Plateau, récemment, tombé en panne sur le chemin du retour après le travail, au niveau du pont De Gaulle, pour quelques minutes seulement, son véhicule a été remorqué par les dépanneuses de la Soad. «J’ai à peine constitué un obstacle à la fluidité puisque ma voiture qui chauffe lorsqu’il y a des embouteillages avait besoin d’eau. Mais je n’ai même pas eu le temps de le faire que malgré mes complaintes, la Soad a emporté mon véhicule», se plaint-il. Et d’ajouter qu’en principe, un temps devrait être donné à celui qui est en panne pour qu’il trouve rapidement une solution à son problème avant que cette société n’intervienne. Il relève qu’il a dû débourser plus de 28.000 Fcfa. «C’est excessif. Il faut revoir les choses», affirme-t-il. Mamadou D. ne dit pas non plus autre chose. Selon lui, un soir, pendant qu’il était en route pour la maison, au niveau de la forêt du Banco, sur la voie express de Yopougon, il a eu un problème technique. Mais, aussitôt, il est parvenu à se mettre sur la chaussée et s’apprêtait à appeler son mécanicien lorsque la Soad est arrivée.
«Je leur ai expliqué que non seulement je n’obstruais pas la voie, mais également que mon mécanicien ne tarderait pas à arriver. Les agents de cette société n’ont voulu rien comprendre, ils ont remorqué aussitôt ma voiture. Pour moi, il faut édicter des règles claires sues de tous sur l’enlèvement des véhicules. Cela n’est pas le cas», regrette-t-il. Le président du Gie Djiguisso, organisation de taxis-compteurs, Samaké Salif, tout en reconnaissant le rôle essentiel de la Soad, relève que la tarification de cette entreprise n’est pas adaptée. «Un camion qui est remorqué d’un point à un autre et un propriétaire contraint de payer 600.000 F. Je ne sais pas ce que cela signifie», dénonce-t-il. A son avis, il faut totalement revoir les prix fixés par cette société. Il a par ailleurs ajouté que plusieurs rencontres initiées dans ce sens n’ont pas résolu le problème, la convention de concession étant révolue.
Ahua K.
Je t’aime, moi non plus. Voilà résumée la relation entre d’une part la Société abidjanaise de dépannage et de vente de pièces détachées (Soad) qui bénéficie, depuis octobre 2001, d'une concession exclusive de service public relative au suivi de la fluidité du trafic routier de la ville d'Abidjan et de certains axes nationaux, notamment, l’autoroute du Nord, et d’autre part, les automobilistes en panne. Selon Yves Tano, fonctionnaire au Plateau, récemment, tombé en panne sur le chemin du retour après le travail, au niveau du pont De Gaulle, pour quelques minutes seulement, son véhicule a été remorqué par les dépanneuses de la Soad. «J’ai à peine constitué un obstacle à la fluidité puisque ma voiture qui chauffe lorsqu’il y a des embouteillages avait besoin d’eau. Mais je n’ai même pas eu le temps de le faire que malgré mes complaintes, la Soad a emporté mon véhicule», se plaint-il. Et d’ajouter qu’en principe, un temps devrait être donné à celui qui est en panne pour qu’il trouve rapidement une solution à son problème avant que cette société n’intervienne. Il relève qu’il a dû débourser plus de 28.000 Fcfa. «C’est excessif. Il faut revoir les choses», affirme-t-il. Mamadou D. ne dit pas non plus autre chose. Selon lui, un soir, pendant qu’il était en route pour la maison, au niveau de la forêt du Banco, sur la voie express de Yopougon, il a eu un problème technique. Mais, aussitôt, il est parvenu à se mettre sur la chaussée et s’apprêtait à appeler son mécanicien lorsque la Soad est arrivée.
«Je leur ai expliqué que non seulement je n’obstruais pas la voie, mais également que mon mécanicien ne tarderait pas à arriver. Les agents de cette société n’ont voulu rien comprendre, ils ont remorqué aussitôt ma voiture. Pour moi, il faut édicter des règles claires sues de tous sur l’enlèvement des véhicules. Cela n’est pas le cas», regrette-t-il. Le président du Gie Djiguisso, organisation de taxis-compteurs, Samaké Salif, tout en reconnaissant le rôle essentiel de la Soad, relève que la tarification de cette entreprise n’est pas adaptée. «Un camion qui est remorqué d’un point à un autre et un propriétaire contraint de payer 600.000 F. Je ne sais pas ce que cela signifie», dénonce-t-il. A son avis, il faut totalement revoir les prix fixés par cette société. Il a par ailleurs ajouté que plusieurs rencontres initiées dans ce sens n’ont pas résolu le problème, la convention de concession étant révolue.
Ahua K.