Monsieur le Ministre de l’Intérieur Manuel VALLS,
Monsieur l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, M. Georges SERRE
Monsieur le Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense,
Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan,
Monsieur le Maire de la Commune de Cocody,
Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale,
Monsieur le Commandement Supérieur de la Gendarmerie,
Chers invités.
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Ministre Manuel VALLS, c’est un grand plaisir de vous recevoir aujourd’hui, avec votre délégation en terre ivoirienne et je vous souhaite la bienvenue.
Nous sommes très heureux de cette visite qui montre une fois de plus la solidité des liens forts qui unissent nos deux pays, la Côte d’Ivoire et la France.
Cette visite est pour nous l’occasion de vous témoigner toute notre reconnaissance à l’égard de la France pour son engagement ferme aux côtés du peuple Ivoirien pendant la longue crise notre pays a traversée.
Après la crise, la France a joué un rôle déterminant dans la reprise et la normalisation de la situation sécuritaire dans le pays grâce aux dons de matériels à la Police Nationale et la Gendarmerie dont les services avaient été entièrement pillés.
En effet, 50 véhicules, 60 ordinateurs, des tenues, des équipements de maintien de l’ordre, plusieurs formations et stages ont été offerts à nos services.
Monsieur le Ministre, l’appui de la France dans la Reforme du Secteur de la Sécurité en cours est vivement apprécié au plus haut niveau de l’Etat.
La cérémonie qui nous réunit ce matin consacre la remise de 50 ordinateurs et de 500 pistolets à la Police et à la Gendarmerie Nationale.
Les 250 Pistolets qui reviennent à la Police dans le partage, nous permettront de doter en armes les agents de Police qui luttent contre le grand banditisme ou qui assurent les missions de protection des hautes personnalités.
Je voudrais réitérer notre profonde gratitude à la France pour cet appui qui va renforcer les capacités de la Police Nationale et de la Gendarmerie.
Monsieur le Ministre, nous nous félicitons de l’intérêt croissant porté au renforcement de la coopération avec la Côte d’Ivoire par les Autorités Françaises.
Je salue la présence dans votre délégation de Monsieur Emile PEREZ, Directeur de la Coopération Internationale qui, en moins d’une année, a fait plus de trois (03) déplacements en Côte d’Ivoire pour impulser la coopération entre nos deux pays, ainsi que celle du Général Denis Favier, Directeur Général de la Gendarmerie qui, lui aussi, est déjà venu en Côte d’Ivoire, et de Monsieur M. Ibrahima DIAWADOH’N’JIM, votre chargé de mission pour les affaires réservées et la diversité.
Monsieur le Ministre, le contexte sécuritaire international est fragile, notamment dans cette zone d’Afrique que vous êtes en train de parcourir et où les forces françaises sont encore impliquées dans la lutte contre le terrorisme. Nous sommes conscients des défis à relever dans ce domaine. C’est pourquoi le renforcement des capacités de nos services de renseignements nous paraît essentiel pour nous permettre d’anticiper et de faire face aux menaces qui ont plusieurs visages aujourd’hui.
Dans ce contexte, la mise en place d’un Observatoire Régional d’alerte et d’analyse stratégique permettrait sans aucun doute une progression en efficacité dans l’adressage des questions sécuritaires au sein de la CEDEAO.
Au plan national, nous avons créé la Force d’Assaut et de Recherche de la Police Nationale (FRAP) qui reçoit en ce moment même, pour la seconde année consécutive, un stage de renforcement des capacités avec l’assistance de deux (02) spécialistes du RAID. Grâce à vous, nous ambitionnons d’en faire une force du même type, très spécialisée, capable d’intervenir rapidement dans la sous région pour des actes terroristes, tels que les prises d’otages ou les détournements d’aéronefs. L’exemple récent de l’attaque d’un super marché au KENYA montre bien la nécessité de disposer d’une telle Unité spécialisée.
L’expérimentation dans le domaine de la vidéo surveillance à donner des résultats encourageants.
Dans le domaine de la vidéo protection, nous voudrions aussi pouvoir compter sur l’expertise et l’appui de la France pour améliorer la sécurité de nos concitoyens et de tous ceux qui ont choisi de vivre sur notre territoire, en contribuant à l’amélioration de l’équipement de la ville d’Abidjan qui en est encore au stade embryonnaire.
Monsieur le Ministre, sur le plan de l’Administration du Territoire et de l’enracinement de la démocratie, les élections locales qui se sont déroulées en avril dernier ont achevé la séquence électorale de normalisation de la vie politique ivoirienne.
A la faveur du renouvellement des élus locaux, le processus de décentralisation connaîtra dans les prochains mois une accélération à travers différentes initiatives soutenues par la France, notamment le projet d’Institut National de Renforcement des Capacités des Collectivités Territoriales (C2D). Cependant, nous déplorons que le C2D, qui constitue actuellement le principal instrument de financement de la coopération bilatérale franco-ivoirienne, fasse une impasse quasi-totale sur notre département qui n’est concerné que par une enveloppe de 1 milliard sur un montant global de 400 milliards pour la première phase. Nous souhaiterions une meilleure répartition de cette contribution.
Monsieur l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, M. Georges SERRE
Monsieur le Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense,
Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan,
Monsieur le Maire de la Commune de Cocody,
Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale,
Monsieur le Commandement Supérieur de la Gendarmerie,
Chers invités.
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Ministre Manuel VALLS, c’est un grand plaisir de vous recevoir aujourd’hui, avec votre délégation en terre ivoirienne et je vous souhaite la bienvenue.
Nous sommes très heureux de cette visite qui montre une fois de plus la solidité des liens forts qui unissent nos deux pays, la Côte d’Ivoire et la France.
Cette visite est pour nous l’occasion de vous témoigner toute notre reconnaissance à l’égard de la France pour son engagement ferme aux côtés du peuple Ivoirien pendant la longue crise notre pays a traversée.
Après la crise, la France a joué un rôle déterminant dans la reprise et la normalisation de la situation sécuritaire dans le pays grâce aux dons de matériels à la Police Nationale et la Gendarmerie dont les services avaient été entièrement pillés.
En effet, 50 véhicules, 60 ordinateurs, des tenues, des équipements de maintien de l’ordre, plusieurs formations et stages ont été offerts à nos services.
Monsieur le Ministre, l’appui de la France dans la Reforme du Secteur de la Sécurité en cours est vivement apprécié au plus haut niveau de l’Etat.
La cérémonie qui nous réunit ce matin consacre la remise de 50 ordinateurs et de 500 pistolets à la Police et à la Gendarmerie Nationale.
Les 250 Pistolets qui reviennent à la Police dans le partage, nous permettront de doter en armes les agents de Police qui luttent contre le grand banditisme ou qui assurent les missions de protection des hautes personnalités.
Je voudrais réitérer notre profonde gratitude à la France pour cet appui qui va renforcer les capacités de la Police Nationale et de la Gendarmerie.
Monsieur le Ministre, nous nous félicitons de l’intérêt croissant porté au renforcement de la coopération avec la Côte d’Ivoire par les Autorités Françaises.
Je salue la présence dans votre délégation de Monsieur Emile PEREZ, Directeur de la Coopération Internationale qui, en moins d’une année, a fait plus de trois (03) déplacements en Côte d’Ivoire pour impulser la coopération entre nos deux pays, ainsi que celle du Général Denis Favier, Directeur Général de la Gendarmerie qui, lui aussi, est déjà venu en Côte d’Ivoire, et de Monsieur M. Ibrahima DIAWADOH’N’JIM, votre chargé de mission pour les affaires réservées et la diversité.
Monsieur le Ministre, le contexte sécuritaire international est fragile, notamment dans cette zone d’Afrique que vous êtes en train de parcourir et où les forces françaises sont encore impliquées dans la lutte contre le terrorisme. Nous sommes conscients des défis à relever dans ce domaine. C’est pourquoi le renforcement des capacités de nos services de renseignements nous paraît essentiel pour nous permettre d’anticiper et de faire face aux menaces qui ont plusieurs visages aujourd’hui.
Dans ce contexte, la mise en place d’un Observatoire Régional d’alerte et d’analyse stratégique permettrait sans aucun doute une progression en efficacité dans l’adressage des questions sécuritaires au sein de la CEDEAO.
Au plan national, nous avons créé la Force d’Assaut et de Recherche de la Police Nationale (FRAP) qui reçoit en ce moment même, pour la seconde année consécutive, un stage de renforcement des capacités avec l’assistance de deux (02) spécialistes du RAID. Grâce à vous, nous ambitionnons d’en faire une force du même type, très spécialisée, capable d’intervenir rapidement dans la sous région pour des actes terroristes, tels que les prises d’otages ou les détournements d’aéronefs. L’exemple récent de l’attaque d’un super marché au KENYA montre bien la nécessité de disposer d’une telle Unité spécialisée.
L’expérimentation dans le domaine de la vidéo surveillance à donner des résultats encourageants.
Dans le domaine de la vidéo protection, nous voudrions aussi pouvoir compter sur l’expertise et l’appui de la France pour améliorer la sécurité de nos concitoyens et de tous ceux qui ont choisi de vivre sur notre territoire, en contribuant à l’amélioration de l’équipement de la ville d’Abidjan qui en est encore au stade embryonnaire.
Monsieur le Ministre, sur le plan de l’Administration du Territoire et de l’enracinement de la démocratie, les élections locales qui se sont déroulées en avril dernier ont achevé la séquence électorale de normalisation de la vie politique ivoirienne.
A la faveur du renouvellement des élus locaux, le processus de décentralisation connaîtra dans les prochains mois une accélération à travers différentes initiatives soutenues par la France, notamment le projet d’Institut National de Renforcement des Capacités des Collectivités Territoriales (C2D). Cependant, nous déplorons que le C2D, qui constitue actuellement le principal instrument de financement de la coopération bilatérale franco-ivoirienne, fasse une impasse quasi-totale sur notre département qui n’est concerné que par une enveloppe de 1 milliard sur un montant global de 400 milliards pour la première phase. Nous souhaiterions une meilleure répartition de cette contribution.
