«L’Eductour des sénateurs et hommes d’affaires américains constitue une véritable opportunité. Pour tirer un meilleur parti de ce voyage, nous avons mis sur pied un programme qui comprend des rencontres avec les autorités, des visites de sites touristiques, des rencontres B to B avec les institutionnels, les opérateurs économiques, les porteurs de projets (…) On n’a pas encore pris la dimension de ce que le tourisme peut apporter au développement des régions, de la Côte d’Ivoire»,a expliqué Jean-Marie Somet, directeur de Côte d’Ivoire Tourisme, le mercredi 13 novembre 2013 à l’occasion d’une réunion de préparation de l’Eductour des 28 sénateurs et hommes d’affaires de l’Etat de New York. Ces Américains font le déplacement à Abidjan du 17 au 21 novembre 2013 et ils ont choisi de visiter Yamoussoukro, Korhogo, Grand Bassam et Assinie pour s’imprégner du patrimoine culturel ivoirien. ‘’Côte d’Ivoire Tourisme’’ veut utiliser ce cadre pour présenter l’offre touristique et le potentiel économique ivoirien, et aussi nouer des partenariats économiques entre les opérateurs ivoiriens et américains. Avant eux, ‘‘Côte d’Ivoire Tourisme’’ a déjà fait venir les Belges, les Français et les Allemands en vue de les amener à se rendre compte de l’évolution positive de la situation socio-économique du pays. Au cours des échanges avec les opérateurs ivoiriens, Jean-Marie Somet leur a demandé de s’impliquer dans cet Eductour qui est organisé pour leur permettre de faire des offres touristiques. Il a néanmoins déploré leur manque de réactivité après les Eductour précédents et a souhaité un cadre d’échanges plus porteur avec les sénateurs et hommes d’affaires américains. Présent à la cérémonie, Emmanuel Essis Esmel, directeur du Centre pour la promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire (Cepici), a dit tout l’espoir qu’une telle activité fonde pour le secteur privé ivoirien: «nous sommes présent partout où on parle d’économie. Nous allons profiter du passage des sénateurs et hommes d’affaires américains pour leur parler des possibilités d’investir en Côte d’Ivoire».
DC
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