Abidjan -En dépit de la qualification des Eléphants de Côte d’Ivoire pour les phases finales de la coupe du monde de football en 2014 au Brésil, la tête du sélectionneur national, Sabri Lamouchi est mise à prix tant par la presse locale que par des supporters, multipliant les actions de communication pour le discréditer davantage.
Pour expliquer son opinion, le journal Notre Voie commence par une interrogation, " Avec quel sélectionneur la Côte d'Ivoire ira- t- elle au pays du roi Pelé et quels Eléphants défendront les couleurs ivoiriennes ?".
"La question mérite d'être posée, même si elle semble ne pas préoccuper Sabri Lamouchi", renchérit L'Inter qui n'y va pas du dos de la cuillère. Ce journal pense que " sur le banc ivoirien, il n'a absolument rien fait".
Se référant à la mission à lui confiée par la Fédération ivoirienne de football (Fif) qui est de " partir d'une équipe expérimentée pour parvenir à une bonne équipe en réussissant un bon amalgame avec les jeunes".
Cette mission n'a pas été accomplie, juge le confrère qui fait remarquer qu'avec la configuration actuelle de l'équipe ivoirienne, " on en est encore aux assommantes cassures entre la défense et l'attaque, sans bloc-équipe".
"Sabri Lamouchi s'est montré totalement incapable, depuis 18 mois, de donner un fond de jeu à la sélection nationale" tranche ce quotidien, apparemment très remonté contre le coach Franco-tunisien.
L'Inter s'en prend même au président de la Fif, Sidy Diallo qui assure une véritable protection de Sabri Lamouchi. C'est pourquoi, le journal écrit que " malgré le fait que Lamouchi se débrouille chaque fois à décevoir les Ivoiriens, il y a une sorte d'entêtement complice et réciproque chez les deux hommes".
Le Nouveau Réveil met également les pieds dans le plat. "Au moment où toutes les sélections qualifiées pour le mondial 2014 vont s'imposer des réglages tous azimuts, que la Fédération ivoirienne, de grâce, ne se fasse pas prier pour remercier la recrue de Sidy Diallo", souhaite le confrère.
Le journal Abidjan 24 dans sa publication de ce jour, a même titré à cet effet "Lamouchi, merci et au revoir" suite à la "qualification des Eléphants dans la douleur".
Le magazine sportif ivoirien Abidjan Sports a également barré sa grande Une avec cette boutade "Brésil 2014, ça suffit, dégagez-le" affichant l'image du coach Lamouchi en illustration.
En dehors des journaux, les Ivoiriens expriment leur désamour pour l'ancien joueur de l'AJ Auxerre (France) sur les réseaux sociaux. Une page facebook a été créée samedi (juste avant le match contre le Sénégal) et dénommée "Virer Lamouchi Maintenant".
Au départ, les initiateurs se sont donnés pour objectif d'atteindre 2000 abonnés dans les 48h suivantes, mais, à la date indiquée, la page a enregistré plus de 4000 abonnés. A ce jour, cette page revendique 11593 abonnés.
Les promoteurs de la page espèrent, en enregistrant plus d'abonnés, à faire aligner la fédération sur leur position qui est de remercier le sélectionneur Sabri Lamouchi.
En tout état de cause, le sort du sélectionneur sorti fraîchement de l'école, est sur toutes les lèvres à Abidjan et partout en Côte d'Ivoire.
En tout cas, après 18 mois passés sur le banc des Eléphants, il n'a toutefois pas convaincu les sportifs ivoiriens et ne bénéficie jusque-là, que du bouclier de la fédération et de son président, Augustin Sidy Diallo qui lui avait assigné pour mission la qualification de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire à la coupe du monde 2014 au Brésil.
JBK/hs/ls/APA
Pour expliquer son opinion, le journal Notre Voie commence par une interrogation, " Avec quel sélectionneur la Côte d'Ivoire ira- t- elle au pays du roi Pelé et quels Eléphants défendront les couleurs ivoiriennes ?".
"La question mérite d'être posée, même si elle semble ne pas préoccuper Sabri Lamouchi", renchérit L'Inter qui n'y va pas du dos de la cuillère. Ce journal pense que " sur le banc ivoirien, il n'a absolument rien fait".
Se référant à la mission à lui confiée par la Fédération ivoirienne de football (Fif) qui est de " partir d'une équipe expérimentée pour parvenir à une bonne équipe en réussissant un bon amalgame avec les jeunes".
Cette mission n'a pas été accomplie, juge le confrère qui fait remarquer qu'avec la configuration actuelle de l'équipe ivoirienne, " on en est encore aux assommantes cassures entre la défense et l'attaque, sans bloc-équipe".
"Sabri Lamouchi s'est montré totalement incapable, depuis 18 mois, de donner un fond de jeu à la sélection nationale" tranche ce quotidien, apparemment très remonté contre le coach Franco-tunisien.
L'Inter s'en prend même au président de la Fif, Sidy Diallo qui assure une véritable protection de Sabri Lamouchi. C'est pourquoi, le journal écrit que " malgré le fait que Lamouchi se débrouille chaque fois à décevoir les Ivoiriens, il y a une sorte d'entêtement complice et réciproque chez les deux hommes".
Le Nouveau Réveil met également les pieds dans le plat. "Au moment où toutes les sélections qualifiées pour le mondial 2014 vont s'imposer des réglages tous azimuts, que la Fédération ivoirienne, de grâce, ne se fasse pas prier pour remercier la recrue de Sidy Diallo", souhaite le confrère.
Le journal Abidjan 24 dans sa publication de ce jour, a même titré à cet effet "Lamouchi, merci et au revoir" suite à la "qualification des Eléphants dans la douleur".
Le magazine sportif ivoirien Abidjan Sports a également barré sa grande Une avec cette boutade "Brésil 2014, ça suffit, dégagez-le" affichant l'image du coach Lamouchi en illustration.
En dehors des journaux, les Ivoiriens expriment leur désamour pour l'ancien joueur de l'AJ Auxerre (France) sur les réseaux sociaux. Une page facebook a été créée samedi (juste avant le match contre le Sénégal) et dénommée "Virer Lamouchi Maintenant".
Au départ, les initiateurs se sont donnés pour objectif d'atteindre 2000 abonnés dans les 48h suivantes, mais, à la date indiquée, la page a enregistré plus de 4000 abonnés. A ce jour, cette page revendique 11593 abonnés.
Les promoteurs de la page espèrent, en enregistrant plus d'abonnés, à faire aligner la fédération sur leur position qui est de remercier le sélectionneur Sabri Lamouchi.
En tout état de cause, le sort du sélectionneur sorti fraîchement de l'école, est sur toutes les lèvres à Abidjan et partout en Côte d'Ivoire.
En tout cas, après 18 mois passés sur le banc des Eléphants, il n'a toutefois pas convaincu les sportifs ivoiriens et ne bénéficie jusque-là, que du bouclier de la fédération et de son président, Augustin Sidy Diallo qui lui avait assigné pour mission la qualification de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire à la coupe du monde 2014 au Brésil.
JBK/hs/ls/APA