-Les villes concernées
Le transport aérien va s’intensifier en Côte d’Ivoire avec l’arrivée d’aéronefs canadiens Q400 NextGen. Ces avions vont desservir les villes de Korhogo, Yamoussoukro, San Pedro et Bouaké.
Air Côte d’Ivoire est prête pour ses vols à l’intérieur du pays. Mais l’avionneur, qui devait démarrer ses vols domestiques sur quatre aéroports locaux dès ce mois de novembre 2013, a dû revoir ses plans pour des questions pratiques. «Nous sommes prêts pour les vols domestiques. Mais, nous attendons les manuels de procédure de décollage, d’approche et d’atterrissage », explique Réné Decurey, directeur-général de Air Côte d’Ivoire. Toutes les dispositions pratiques sont d’ailleurs réunies. Le lundi 18 novembre dernier, la Compagnie a paraphé un contrat d’achat de quatre avions avec le constructeur canadien Bombardier Aéronautique. Des aéronefs Q400 NextGen d’une valeur de 141 millions de dollars soit plus de 70 milliards FCFA vont desservir les aéroports de Korhogo, Yamoussoukro, San Pedro et Bouaké. Selon le patron de Air Côte d’Ivoire, le pacte avec le constructeur canadien vise à moderniser la flotte de la compagnie, dans le but d’étendre un réseau intérieur et régional, tout en faisant des économies sur les dépenses. Aussi, la Compagnie se prépare-t-elle à l’ouverture de six nouvelles destinations en Afrique : N’Djamena, Kinshasa, Niamey, Bangui, Monrovia et Freetown. Selon un confrère, l’agence d’escale de l’avionneur à Kinshasa devrait bientôt ouvrir ses portes. Le chef d’escale se trouverait déjà sur place. Par ailleurs, l’entreprise, détenue à 65% par l’État ivoirien et à 20% par Air France, confirme son statut de leader sur l’aéroport international d’Abidjan.
La Compagnie cherche ses repères
Malgré cette conquête de parts de marchés, l’avionneur national reste confronté à de sérieux problèmes financiers. En effet, un an après sa création, Air Côte d’Ivoire n’a toujours pas finalisé sa capitalisation. Une assemblée générale des actionnaires est programmée fin novembre à Abidjan. Elle devrait se plancher sur l’augmentation du capital de l’entreprise, qui demeure à 2,5 milliards FCFA contre les 25 milliards FCFA prévus initialement. Le groupe Aga Khan est définitivement sorti du capital en revendant ses parts (soit 15%) à un groupe industriel ivoirien. Pour autant, la Compagnie aérienne demeure très dépendante de l’Etat ivoirien, qui y a injecté plus de 15 milliards FCFA, depuis sa création en mai 2012. D’ailleurs, elle serait actuellement en pourparler avec des investisseurs potentiels, notamment la Banque panafricaine d’import-export Afreximbank, basée au Caire. Air Côte d’Ivoire ambitionne d’atteindre une flotte de sept appareils pour se stabiliser.
B.SORO
Le transport aérien va s’intensifier en Côte d’Ivoire avec l’arrivée d’aéronefs canadiens Q400 NextGen. Ces avions vont desservir les villes de Korhogo, Yamoussoukro, San Pedro et Bouaké.
Air Côte d’Ivoire est prête pour ses vols à l’intérieur du pays. Mais l’avionneur, qui devait démarrer ses vols domestiques sur quatre aéroports locaux dès ce mois de novembre 2013, a dû revoir ses plans pour des questions pratiques. «Nous sommes prêts pour les vols domestiques. Mais, nous attendons les manuels de procédure de décollage, d’approche et d’atterrissage », explique Réné Decurey, directeur-général de Air Côte d’Ivoire. Toutes les dispositions pratiques sont d’ailleurs réunies. Le lundi 18 novembre dernier, la Compagnie a paraphé un contrat d’achat de quatre avions avec le constructeur canadien Bombardier Aéronautique. Des aéronefs Q400 NextGen d’une valeur de 141 millions de dollars soit plus de 70 milliards FCFA vont desservir les aéroports de Korhogo, Yamoussoukro, San Pedro et Bouaké. Selon le patron de Air Côte d’Ivoire, le pacte avec le constructeur canadien vise à moderniser la flotte de la compagnie, dans le but d’étendre un réseau intérieur et régional, tout en faisant des économies sur les dépenses. Aussi, la Compagnie se prépare-t-elle à l’ouverture de six nouvelles destinations en Afrique : N’Djamena, Kinshasa, Niamey, Bangui, Monrovia et Freetown. Selon un confrère, l’agence d’escale de l’avionneur à Kinshasa devrait bientôt ouvrir ses portes. Le chef d’escale se trouverait déjà sur place. Par ailleurs, l’entreprise, détenue à 65% par l’État ivoirien et à 20% par Air France, confirme son statut de leader sur l’aéroport international d’Abidjan.
La Compagnie cherche ses repères
Malgré cette conquête de parts de marchés, l’avionneur national reste confronté à de sérieux problèmes financiers. En effet, un an après sa création, Air Côte d’Ivoire n’a toujours pas finalisé sa capitalisation. Une assemblée générale des actionnaires est programmée fin novembre à Abidjan. Elle devrait se plancher sur l’augmentation du capital de l’entreprise, qui demeure à 2,5 milliards FCFA contre les 25 milliards FCFA prévus initialement. Le groupe Aga Khan est définitivement sorti du capital en revendant ses parts (soit 15%) à un groupe industriel ivoirien. Pour autant, la Compagnie aérienne demeure très dépendante de l’Etat ivoirien, qui y a injecté plus de 15 milliards FCFA, depuis sa création en mai 2012. D’ailleurs, elle serait actuellement en pourparler avec des investisseurs potentiels, notamment la Banque panafricaine d’import-export Afreximbank, basée au Caire. Air Côte d’Ivoire ambitionne d’atteindre une flotte de sept appareils pour se stabiliser.
B.SORO