En prélude aux fêtes de fin d’année, le ministre de l’Intérieur a créé un cadre de concertation pour sécuriser la ville d’Abidjan. Hier, il a dévoilé les autres mesures du gouvernement.
La Côte d’Ivoire a encore en mémoire le drame de décembre 2012 qui a fait plus de soixante morts lors des fêtes de fin d’année. Aussi le gouvernement ivoirien a-t-il décidé de mettre en place un dispositif pour que ce genre de drame ne se reproduise plus sur les bords de la lagune Ebrié. « Le nouveau dispositif vise d’une part à faire en sorte que la puissance publique ne soit pas mise devant le fait accompli et qu’elle soit saisie suffisamment à l’avance des initiatives des organisateurs de manifestations et d’autre part à obliger ceux-ci à mettre en place un service d’ordre interne qui va travailler avec les forces de sécurité de l’Etat», a expliqué hier à Abidjan le ministre de l’Intérieur. C’était à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des membres des postes de coordination opérationnels locaux chargés d’assurer la sécurité dans le district d’Abidjan pendant les fêtes de fin d’année. M. Bakayoko a également annoncé la signature prochaine, par Alassane Ouattara, d’un décret réglementant les manifestations et grands rassemblements en Côte d’Ivoire. « Pour mieux encadrer les manifestations de toute nature occasionnant le rassemblement de milliers de personnes, un décret sera pris pour réglementer l’organisation de ces manifestations », a-t-il fait savoir. Le ministre de l’Intérieur a aussi soutenu qu’un « guide méthodologique de préparation des grands évènements et référentiel national de secours », sera mis à la disposition des autorités administratives (préfets et maires), à cet effet. Un document qui devait permettre à ces derniers « de disposer d’un corpus juridique adapté aux évolutions constatées » sur le terrain. En 2012, une bousculade survenue lors de la célébration de la Sainte Sylvestre avait occasionné 64 morts et 46 blessés au Plateau. Pour M. Bakayoko, ce drame a été occasionné par « un manque d’anticipation dans la préparation des manifestations », ainsi que « de concertation et de coordination dans les actions à mener».
Ténin Bè Ousmane
La Côte d’Ivoire a encore en mémoire le drame de décembre 2012 qui a fait plus de soixante morts lors des fêtes de fin d’année. Aussi le gouvernement ivoirien a-t-il décidé de mettre en place un dispositif pour que ce genre de drame ne se reproduise plus sur les bords de la lagune Ebrié. « Le nouveau dispositif vise d’une part à faire en sorte que la puissance publique ne soit pas mise devant le fait accompli et qu’elle soit saisie suffisamment à l’avance des initiatives des organisateurs de manifestations et d’autre part à obliger ceux-ci à mettre en place un service d’ordre interne qui va travailler avec les forces de sécurité de l’Etat», a expliqué hier à Abidjan le ministre de l’Intérieur. C’était à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des membres des postes de coordination opérationnels locaux chargés d’assurer la sécurité dans le district d’Abidjan pendant les fêtes de fin d’année. M. Bakayoko a également annoncé la signature prochaine, par Alassane Ouattara, d’un décret réglementant les manifestations et grands rassemblements en Côte d’Ivoire. « Pour mieux encadrer les manifestations de toute nature occasionnant le rassemblement de milliers de personnes, un décret sera pris pour réglementer l’organisation de ces manifestations », a-t-il fait savoir. Le ministre de l’Intérieur a aussi soutenu qu’un « guide méthodologique de préparation des grands évènements et référentiel national de secours », sera mis à la disposition des autorités administratives (préfets et maires), à cet effet. Un document qui devait permettre à ces derniers « de disposer d’un corpus juridique adapté aux évolutions constatées » sur le terrain. En 2012, une bousculade survenue lors de la célébration de la Sainte Sylvestre avait occasionné 64 morts et 46 blessés au Plateau. Pour M. Bakayoko, ce drame a été occasionné par « un manque d’anticipation dans la préparation des manifestations », ainsi que « de concertation et de coordination dans les actions à mener».
Ténin Bè Ousmane