La deuxième journée des activités annuelles de la Caopa a été marquée par la célébration de la journée mondiale de la pêche, le jeudi 21 novembre 2013 à l’Assemblée nationale du Cap-Vert.
«Le changement climatique aura un impact considérable sur 250 millions de personnes en Afrique à l’horizon 2020. D’ici à la fin du siècle, l’élévation anticipée du niveau de la mer affectera le littoral africain fortement peuplé. Aussi, le coût de l’adaptation pourrait représenter de 5 à 10 % du produit intérieur brut des pays touchés», a fait savoir la CAOPA au cours de la célébration de la journée mondiale de la pêche à Praia (Cap-Vert). La déclaration de Praia, a présenté le tableau funeste qui pourra marquer les pays africains dans les années à venir si les Etats n’appliquent pas les recommandations proposées par la CAOPA. Il s’agit notamment de cinq (5) recommandations. La première propose la réalisation et le partage des résultats d’études visant à évaluer la vulnérabilité et les capacités d’adaptation des communautés côtières par rapport au changement climatique. La seconde sollicite une identification des stratégies et des mesures d’adaptation aux changements climatiques appropriées. Et, elle souhaite que lesdites stratégies et mesures soient intégrées dans les politiques de pêche, ainsi que dans les politiques de développement économique et de lutte contre la pauvreté au niveau national, régional et panafricain. La troisième recommandation invite les Etats à sensibiliser les populations, les décideurs et les partenaires au développement sur les effets dramatiques du changement climatique qui menace les communautés côtières dont l’activité primaire est la pêche. La CAOPA demande aux Etats de développer des programmes de formation pour renforcer les capacités des parties prenantes dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique. Enfin, la Confédération souhaite que les Etats veillent à renforcer la prise en compte des intérêts des femmes dans la pêche. Ce qui leur permettra de renforcer leurs capacités et leur autonomie. Des propositions considérées utiles par le Secrétaire d’Etat capverdien chargé des Ressources halieutiques, Adolberto Silva. Quant au Président de la République du Cap-Vert, représenté par M. Barros, il a traduit son soutien à la CAOPA.
Ogou Dama, envoyé spécial à Praia
«Le changement climatique aura un impact considérable sur 250 millions de personnes en Afrique à l’horizon 2020. D’ici à la fin du siècle, l’élévation anticipée du niveau de la mer affectera le littoral africain fortement peuplé. Aussi, le coût de l’adaptation pourrait représenter de 5 à 10 % du produit intérieur brut des pays touchés», a fait savoir la CAOPA au cours de la célébration de la journée mondiale de la pêche à Praia (Cap-Vert). La déclaration de Praia, a présenté le tableau funeste qui pourra marquer les pays africains dans les années à venir si les Etats n’appliquent pas les recommandations proposées par la CAOPA. Il s’agit notamment de cinq (5) recommandations. La première propose la réalisation et le partage des résultats d’études visant à évaluer la vulnérabilité et les capacités d’adaptation des communautés côtières par rapport au changement climatique. La seconde sollicite une identification des stratégies et des mesures d’adaptation aux changements climatiques appropriées. Et, elle souhaite que lesdites stratégies et mesures soient intégrées dans les politiques de pêche, ainsi que dans les politiques de développement économique et de lutte contre la pauvreté au niveau national, régional et panafricain. La troisième recommandation invite les Etats à sensibiliser les populations, les décideurs et les partenaires au développement sur les effets dramatiques du changement climatique qui menace les communautés côtières dont l’activité primaire est la pêche. La CAOPA demande aux Etats de développer des programmes de formation pour renforcer les capacités des parties prenantes dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique. Enfin, la Confédération souhaite que les Etats veillent à renforcer la prise en compte des intérêts des femmes dans la pêche. Ce qui leur permettra de renforcer leurs capacités et leur autonomie. Des propositions considérées utiles par le Secrétaire d’Etat capverdien chargé des Ressources halieutiques, Adolberto Silva. Quant au Président de la République du Cap-Vert, représenté par M. Barros, il a traduit son soutien à la CAOPA.
Ogou Dama, envoyé spécial à Praia