Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman a appelé les maires des communes d’Abidjan à s’approprier le prochain Masa – Marché des Arts et du spectacle africain. «Nous vous avons appelés pour obtenir de vous un partenariat gagnant-gagnant. Ce sera un Masa – Festival que nous voulons réussir. Il faut que les maires s’approprient ce festival», a-t-il invité le 23 novembre à la salle de conférence de son ministère, au Plateau. Leur implication, selon Maurice Bandaman, répond à «comment faire pour que le Masa puisse renforcer la cohésion nationale, la réconciliation nationale – que les Ivoiriens de toutes les couches sociales puissent se ressouder».
Si de l’avis de Yacouba Konaté, directeur général du Masa, la reprise par la Côte d’Ivoire du festival «sept ans après, est un événement à saluer», l’important est «la perspective de sortie de crise». Pour lui, le marché se veut plus national que par le passé d’où le «mérite de s’ouvrir aux autres disciplines» que sont l’humour et le conte.
Après l’annonce faite récemment par le ministre Maurice Bandaman à l’Afrik Fashion Show 8, Yacouba Konaté a également confirmé devant les maires l’implication des créateurs de mode au prochain Masa. «Il y aura des défilés de mode pour que les créateurs de mode puissent se sentir impliqués. Il faut qu’ils puissent se sentir dans la catégorie des Arts vivants», a-t-il soutenu. Pour ce qui est des Arts visuels, Yacouba Konaté fait savoir qu’il y aura au Masa 2014 [1er au 8 mars] des expositions d’artistes de la sous-région. «La question de l’inclusion du cinéma, a-t-il indiqué, devra être analysée».
A l’attention des maires, le directeur du Masa a souhaité que leur «partenariat soit un effet d’annonce auprès des populations». Aussi leur a-t-il demandé de produire cinq (5) pages qui présentent l’histoire de leurs communes respectives. Ces histoires seront contenues dans le guide du festival. «Le moment est venu pour que les maires écrivent leur propre histoire», a-t-il encouragé.
De la question de la gastronomie (restaurants) et de l’hôtellerie (environs 1.500 personnes seront logés), Yacouba Konaté a conseillé d’en repérer et de le leur soumettre. «Certains seront labellisés Masa», a-t-il indiqué. Pour le volet animation, le Masa – par la voix de son directeur – se chargera de fournir la sono.
«Il est souhaitable que vous nous aidiez à installer le podium. Chaque commune devrait pouvoir accueillir deux podiums. Dans le choix des sites nous allons partager les tâches…Un pays triste attriste ses populations. Nous sommes à un moment où nous devront transmettre la confiance à nos voisins (Ndlr ; pays voisins)», a confié Yacouba Konaté. Toutes les communes seront certes animées mais la particularité sera Treichville qui sera le cœur du festival.
«Il est bon que vous soyez imaginatifs. La place qui est donnée au District d’Abidjan fait que nous devons regarder les choses autrement», a conseillé Guy Dogbo du District d’Abidjan.
Au programme (loisir) du Masa, «des visites seront organisées à l’intérieur du pays pour les festivaliers».
Saydoo Koné
Si de l’avis de Yacouba Konaté, directeur général du Masa, la reprise par la Côte d’Ivoire du festival «sept ans après, est un événement à saluer», l’important est «la perspective de sortie de crise». Pour lui, le marché se veut plus national que par le passé d’où le «mérite de s’ouvrir aux autres disciplines» que sont l’humour et le conte.
Après l’annonce faite récemment par le ministre Maurice Bandaman à l’Afrik Fashion Show 8, Yacouba Konaté a également confirmé devant les maires l’implication des créateurs de mode au prochain Masa. «Il y aura des défilés de mode pour que les créateurs de mode puissent se sentir impliqués. Il faut qu’ils puissent se sentir dans la catégorie des Arts vivants», a-t-il soutenu. Pour ce qui est des Arts visuels, Yacouba Konaté fait savoir qu’il y aura au Masa 2014 [1er au 8 mars] des expositions d’artistes de la sous-région. «La question de l’inclusion du cinéma, a-t-il indiqué, devra être analysée».
A l’attention des maires, le directeur du Masa a souhaité que leur «partenariat soit un effet d’annonce auprès des populations». Aussi leur a-t-il demandé de produire cinq (5) pages qui présentent l’histoire de leurs communes respectives. Ces histoires seront contenues dans le guide du festival. «Le moment est venu pour que les maires écrivent leur propre histoire», a-t-il encouragé.
De la question de la gastronomie (restaurants) et de l’hôtellerie (environs 1.500 personnes seront logés), Yacouba Konaté a conseillé d’en repérer et de le leur soumettre. «Certains seront labellisés Masa», a-t-il indiqué. Pour le volet animation, le Masa – par la voix de son directeur – se chargera de fournir la sono.
«Il est souhaitable que vous nous aidiez à installer le podium. Chaque commune devrait pouvoir accueillir deux podiums. Dans le choix des sites nous allons partager les tâches…Un pays triste attriste ses populations. Nous sommes à un moment où nous devront transmettre la confiance à nos voisins (Ndlr ; pays voisins)», a confié Yacouba Konaté. Toutes les communes seront certes animées mais la particularité sera Treichville qui sera le cœur du festival.
«Il est bon que vous soyez imaginatifs. La place qui est donnée au District d’Abidjan fait que nous devons regarder les choses autrement», a conseillé Guy Dogbo du District d’Abidjan.
Au programme (loisir) du Masa, «des visites seront organisées à l’intérieur du pays pour les festivaliers».
Saydoo Koné