Les bus électriques sont toujours en mode essai. Pour l’instant, un seul sur les six prévus fait chaque jour le tour de l’université Félix Houphouet-Boigny.
Ce midi, sous un soleil de plomb, le chauffeur du bus électrique rayonne dans une chemise blanche au volant de son engin. L’expression joviale sur son visage semble montrer qu’il est heureux d’effectuer sa tâche quotidienne. Et il attire les regards curieux des étudiants qui défilent dans l’enceinte du campus. Beaucoup se demandent probablement pourquoi l’engin est-il toujours vide. Et pourquoi fait-il sans cesse le trajet depuis les bornes de rechargement installées à l’ancien parking de la Société de transport abidjanaise (Sotra) et les dix stations érigées le long des voies de ce temple du savoir ? « Peut-être que mes patrons attendent la rentrée pour mettre en circulation tous les bus. Mon rôle actuellement est de sillonner le campus », nous confie le machiniste. A l’en croire, l’objectif est de décharger les batteries du bus. Car, ces « merveilles » sont alimentées par 288 panneaux photovoltaïques installés dans l’enceinte de l’université sur une surface de plus de 2000 m2. D’après les informations reçues, ces ‘’bluebus’’ devraient être en service depuis début novembre. Mais jusque-là, rien. Motus et bouche cousue. Curieusement, ce retard ne semble pas affecter les étudiants. Certains auraient même appris que la somme de 100 FCFA est exigée à ceux qui veulent monter à bord du véhicule électrique. Une information démentie d’ailleurs par le conducteur du bus. Pour les rares étudiants qui disent avoir expérimenté le véhicule, par contre, c’est l’impatience de le voir en service. Comme Roméo Kouassi, en licence 3 de géographie. «Nous n’avons pas de problème pour nous déplacer sur l’espace universitaire. La véritable difficulté, c’est de quitter la maison pour arriver ici», indique en revanche Michelle B., étudiant dans la même faculté. Pour l’instant, seul un bus circule à l’université. Une source au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique rassure que dès la rentrée académique, deux bus seront mis en circulation. Quatre autres viendront en appui avec une capacité plus grande.
Par DM (stagiaire)
Ce midi, sous un soleil de plomb, le chauffeur du bus électrique rayonne dans une chemise blanche au volant de son engin. L’expression joviale sur son visage semble montrer qu’il est heureux d’effectuer sa tâche quotidienne. Et il attire les regards curieux des étudiants qui défilent dans l’enceinte du campus. Beaucoup se demandent probablement pourquoi l’engin est-il toujours vide. Et pourquoi fait-il sans cesse le trajet depuis les bornes de rechargement installées à l’ancien parking de la Société de transport abidjanaise (Sotra) et les dix stations érigées le long des voies de ce temple du savoir ? « Peut-être que mes patrons attendent la rentrée pour mettre en circulation tous les bus. Mon rôle actuellement est de sillonner le campus », nous confie le machiniste. A l’en croire, l’objectif est de décharger les batteries du bus. Car, ces « merveilles » sont alimentées par 288 panneaux photovoltaïques installés dans l’enceinte de l’université sur une surface de plus de 2000 m2. D’après les informations reçues, ces ‘’bluebus’’ devraient être en service depuis début novembre. Mais jusque-là, rien. Motus et bouche cousue. Curieusement, ce retard ne semble pas affecter les étudiants. Certains auraient même appris que la somme de 100 FCFA est exigée à ceux qui veulent monter à bord du véhicule électrique. Une information démentie d’ailleurs par le conducteur du bus. Pour les rares étudiants qui disent avoir expérimenté le véhicule, par contre, c’est l’impatience de le voir en service. Comme Roméo Kouassi, en licence 3 de géographie. «Nous n’avons pas de problème pour nous déplacer sur l’espace universitaire. La véritable difficulté, c’est de quitter la maison pour arriver ici», indique en revanche Michelle B., étudiant dans la même faculté. Pour l’instant, seul un bus circule à l’université. Une source au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique rassure que dès la rentrée académique, deux bus seront mis en circulation. Quatre autres viendront en appui avec une capacité plus grande.
Par DM (stagiaire)