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Art et Culture Publié le vendredi 29 novembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Exposition / Galerie Cécile Fakhoury : Kin-Babi, des artistes congolais exposent à Abidjan

La galerie Cécile Fakhoury situé à Cocody, expose à partir d’aujourd’hui les œuvres d’artistes congolais. Kin-Babi – qui met côte à côte les deux capitales éloignées (Kinshasa – Abidjan), l’exposition rapproche du public ivoirien les œuvres (récentes) d’artistes congolais.
La responsable de la galerie Cécile Fakhoury qui a voulu présenter à Abidjan de «belles» œuvres de la scène artistique kinoise, s’était confié à Paris à une galerie – celle de Magnin-A [qui les représente], pour que cela soit possible.
De passage mercredi à la galerie, alors que des personnes s’activaient à l’encadrement des œuvres pour le vernissage vendredi, Cécile Fakhoury qui partage une idée de ce que sera l’exposition a gardé les (2) murs montés, ayant servi à l’exposition dernière (Vincent Michéa). Ces murs seront détruits après Kin-Babi qui est une exposition de sept (7) artistes. Leurs écritures est propre à la scène artistique congolaise, confie la galeriste. Par exemple, l’univers de la mode de rue – style de vie – porté au Congo par les Sapeurs de la Société des Ambianceurs et Personnalités Elégantes (Sape), est mis en exergue par «le doyen d’entre eux», Pierre Bodo. Que dire de Jean Pierre Mika qui retraçant, selon un regard qu’il a de particulier, ‘’Les trois âges de Mandela’’ met en rapport tradition et modernité. Cet air joyeux qu’il trouve à Mandela est illustré (dans le troisième) par un esprit qu’il veut jeune, amusant et dansant.
Mais, aujourd’hui, sur la scène artistique kinoise, a témoigné Cécile Fakhoury, le jeune Kura Shomali qui sera à l’exposition, est un artiste qui compte. Gouache, encre de chine, encre à dessin, ou aquarelle sur papier canson orientent un travail qui prend forme dans des personnages décalés, aux visages de globe, cachés derrière des lunettes, etc.
Autre trait qui relate l’ambiance de la scène artistique kinoise et qui prend le relais dans une autre forme d’écriture, c’est le développement comme une emprise – avec des yeux qui sortent de leurs orbites – des nouvelles technologies sur les vies. Une page qui s’ouvrira sur le futur. Dans cette dynamique, se sont inscrits Pathy Tshindele et Amani Bodo.
Steve Bandoma, Jean Pierre-Mika, Monsengo Shula sont à découvrir pendant l’exposition, dont le vernissage a lieu ce vendredi. Kin-Badi, ce sera du 29 novembre au 18 janvier 2014.

KS
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