Le Mondial 2014 aura lieu en juin prochain au Brésil. A un peu plus de six mois du coup d’envoi de ce grand rendez-vous planétaire du football, des Ong s’insurgent contre la tenue de cette grand’messe au pays de Pélé.
L’organisation de la Coupe du monde de football 2014 a été attribuée au Brésil depuis le 30 octobre 2007. Le tirage au sort sera effectué le 6 décembre prochain. Mais à 6 mois de la tenue de cette compétition, des voix d’Organisations non gouvernementales brésiliennes se braquent. Elles sont hostiles au Mondial à travers un prix dit « Prix de la honte » 2014, attribué à la Fifa, jeudi dernier. La réaction de la Fifa ne s’est pas fait attendre. Sur le site du Public Eye Awards, qui décerne, chaque année, en janvier, ce prix à une entreprise ou une grande institution en marge du forum de Davos (Suisse), la Fifa figurait jeudi soir en deuxième position d’une liste de nominés, avec 6496 voix d’internautes, derrière le géant gazier russe Gazprom (15.630 voix). L’indication de la Fifa survient après la fronde sociale qui a secoué le Brésil en juin 2013, en pleine Coupe des Confédérations. Des centaines de milliers de Brésiliens avaient manifesté pour réclamer des services de qualité et dénoncer les sommes colossales d’argent public investies dans les stades. La nomination de la Fifa émane d’une initiative de la Coordination des comités populaires de la Coupe (Ancop), un réseau d’Ong implantées dans les 12 villes hôtes du Mondial-2014. Elles accusent la Fifa d’encourager les violations des droits des personnes et le mauvais usage des fonds publics dans les pays hôtes du Mondial. Elles dénoncent notamment le fait que 250.000 personnes auraient été expulsées ou menacées d’expulsion, en raison des travaux du Mondial au Brésil.
La faitière se défend
Dans un communiqué transmis à l’Afp, la Fifa s’est dit « très surprise » des accusations dont elle a pris connaissance dans les médias suisses. L’instance dirigeante du football mondial a souligné « n’avoir jamais demandé l’expulsion de quiconque, pour construire les infrastructures de la Coupe du monde ». L’instance suprême du football mondial ajoute qu’elle « n’est pas impliquée dans la construction des infrastructures dans le pays hôte ». Seulement, elle a « reçu des assurances écrites des villes-hôtes que la construction ou la rénovation des 12 stades du Mondial 2014 n’impliquerait aucune expropriation (…). La Fifa a souligné et ne cesse de souligner auprès des villes hôtes et autres autorités du pays l’importance que les aménagements des stades soient faits en conformité avec les intérêts locaux à long terme, dans le respect des droits de l’Homme et des lois » (…), poursuit le communiqué. Déjà en 2012, c’est le géant minier brésilien, Vale qui avait reçu le « prix de la honte », en raison des violations des Droits de l’Homme et dommages sur l’Environnement provoqués par ses opérations. Vivement que les choses se règlent, pour éviter la perturbation des compétitions.
Francis Aké
L’organisation de la Coupe du monde de football 2014 a été attribuée au Brésil depuis le 30 octobre 2007. Le tirage au sort sera effectué le 6 décembre prochain. Mais à 6 mois de la tenue de cette compétition, des voix d’Organisations non gouvernementales brésiliennes se braquent. Elles sont hostiles au Mondial à travers un prix dit « Prix de la honte » 2014, attribué à la Fifa, jeudi dernier. La réaction de la Fifa ne s’est pas fait attendre. Sur le site du Public Eye Awards, qui décerne, chaque année, en janvier, ce prix à une entreprise ou une grande institution en marge du forum de Davos (Suisse), la Fifa figurait jeudi soir en deuxième position d’une liste de nominés, avec 6496 voix d’internautes, derrière le géant gazier russe Gazprom (15.630 voix). L’indication de la Fifa survient après la fronde sociale qui a secoué le Brésil en juin 2013, en pleine Coupe des Confédérations. Des centaines de milliers de Brésiliens avaient manifesté pour réclamer des services de qualité et dénoncer les sommes colossales d’argent public investies dans les stades. La nomination de la Fifa émane d’une initiative de la Coordination des comités populaires de la Coupe (Ancop), un réseau d’Ong implantées dans les 12 villes hôtes du Mondial-2014. Elles accusent la Fifa d’encourager les violations des droits des personnes et le mauvais usage des fonds publics dans les pays hôtes du Mondial. Elles dénoncent notamment le fait que 250.000 personnes auraient été expulsées ou menacées d’expulsion, en raison des travaux du Mondial au Brésil.
La faitière se défend
Dans un communiqué transmis à l’Afp, la Fifa s’est dit « très surprise » des accusations dont elle a pris connaissance dans les médias suisses. L’instance dirigeante du football mondial a souligné « n’avoir jamais demandé l’expulsion de quiconque, pour construire les infrastructures de la Coupe du monde ». L’instance suprême du football mondial ajoute qu’elle « n’est pas impliquée dans la construction des infrastructures dans le pays hôte ». Seulement, elle a « reçu des assurances écrites des villes-hôtes que la construction ou la rénovation des 12 stades du Mondial 2014 n’impliquerait aucune expropriation (…). La Fifa a souligné et ne cesse de souligner auprès des villes hôtes et autres autorités du pays l’importance que les aménagements des stades soient faits en conformité avec les intérêts locaux à long terme, dans le respect des droits de l’Homme et des lois » (…), poursuit le communiqué. Déjà en 2012, c’est le géant minier brésilien, Vale qui avait reçu le « prix de la honte », en raison des violations des Droits de l’Homme et dommages sur l’Environnement provoqués par ses opérations. Vivement que les choses se règlent, pour éviter la perturbation des compétitions.
Francis Aké
