Daloa, Les nouvelles réformes de l'institution judiciaire adoptées en Conseil des ministres du 6 juin ont été présentées les 28 et 29 novembre aux acteurs et partenaires du monde judiciaire de Daloa, pour les amener à se les approprier et contribuer à transformer la justice ivoirienne au mieux des intérêts de tous.
Dans la présentation de ces réformes, Mme Liliane Konan, conseillère technique au ministère de la Justice et d'autres experts dont le procureur général près la Cour d'appel de Daloa, M. Pangni Jules, représentant le garde des Sceaux, ont fait l'état des lieux des juridictions ivoiriennes marqué par l'insuffisance des ressources humaines, la destruction et le pillage des infrastructures judiciaires et pénitentiaires, le dysfonctionnement lié à la méconnaissance de la loi et des procédures judiciaires, les difficultés d'accès des populations à leur justice, etc.
Face à ce sombre tableau, a expliqué le représentant du garde des Sceaux, il était nécessaire d'entreprendre de vastes réformes dans le secteur à l'effet de renforcer les capacités de l'appareil judiciaire, d'améliorer les conditions d'exercice des professionnels du secteur et les conditions de vie des détenus, pour mettre les juridictions nationales en phase avec l'évolution démocratique, la consolidation de l'Etat de droit et le développement de la Côte d'Ivoire.
Les axes stratégiques de ces réformes s'articulent autour des points suivants : contribuer au relèvement du système judiciaire mis à mal par une décennie de crises successives, promouvoir une justice indépendante et impartiale, faciliter l'accès équitable aux services de justice pour tous, assurer la moralisation du secteur judiciaire, rendre crédible le secteur judiciaire et améliorer le contrôle de l'activité des services, sans omettre la construction de nouveaux tribunaux, la réhabilitation et l'équipement de toutes les juridictions et maisons d'arrêt existantes. Toutes choses qui nécessitent l'implication personnelle des acteurs judiciaires et pénitentiaire, selon Mme Konan Liliane.
Aip
Yy/kp
Dans la présentation de ces réformes, Mme Liliane Konan, conseillère technique au ministère de la Justice et d'autres experts dont le procureur général près la Cour d'appel de Daloa, M. Pangni Jules, représentant le garde des Sceaux, ont fait l'état des lieux des juridictions ivoiriennes marqué par l'insuffisance des ressources humaines, la destruction et le pillage des infrastructures judiciaires et pénitentiaires, le dysfonctionnement lié à la méconnaissance de la loi et des procédures judiciaires, les difficultés d'accès des populations à leur justice, etc.
Face à ce sombre tableau, a expliqué le représentant du garde des Sceaux, il était nécessaire d'entreprendre de vastes réformes dans le secteur à l'effet de renforcer les capacités de l'appareil judiciaire, d'améliorer les conditions d'exercice des professionnels du secteur et les conditions de vie des détenus, pour mettre les juridictions nationales en phase avec l'évolution démocratique, la consolidation de l'Etat de droit et le développement de la Côte d'Ivoire.
Les axes stratégiques de ces réformes s'articulent autour des points suivants : contribuer au relèvement du système judiciaire mis à mal par une décennie de crises successives, promouvoir une justice indépendante et impartiale, faciliter l'accès équitable aux services de justice pour tous, assurer la moralisation du secteur judiciaire, rendre crédible le secteur judiciaire et améliorer le contrôle de l'activité des services, sans omettre la construction de nouveaux tribunaux, la réhabilitation et l'équipement de toutes les juridictions et maisons d'arrêt existantes. Toutes choses qui nécessitent l'implication personnelle des acteurs judiciaires et pénitentiaire, selon Mme Konan Liliane.
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