Le Gouvernement ivoirien s’est indigné mercredi des « allégations mensongères et irresponsables » du Groupe d'Experts de l’ONU sur le Libéria, émettant dans la foulée une «vive protestation» auprès du Comité de sanctions des Nations Unies sur le Libéria.
Dans un communiqué transmis mercredi à APA, le Gouvernement ivoirien affirme avoir appris avec « indignation les allégations mensongères et irresponsables » du Groupe d'Experts sur le Liberia contenues dans son dernier rapport.
« Le Gouvernement condamne les pratiques énoncées dans ce rapport et émet une vive protestation auprès du comité de sanctions sur le Libéria », ajoute le communiqué signé par le Ministre d'Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly.
« Le Gouvernement appelle le comité de sanctions sur le Liberia à veiller à un meilleur choix des experts et à exiger d'eux davantage de professionnalisme et de rigueur dans la mise en œuvre de leur mandat », poursuit le texte qui souligne que de telles « accusations pourraient également avoir des conséquences sur la coopération avec les différents comités de sanctions ».
Par ailleurs, le Gouvernement interpelle le « Conseil de sécurité des Nations Unies sur les conséquences de telles accusations sur les excellentes relations entre la Côte d'Ivoire et ses voisins ».
Enfin, écrit M. Coulibaly, « le Gouvernement rappelle que la Côte d'Ivoire est un Etat de droit, qui entretient d'excellentes relations avec les pays amis et frères du Libéria et du Ghana. Ces relations sont marquées par des résultats tangibles en matière de sécurité et de coopération bilatérale ».
Selon le dernier rapport des experts de l'ONU, le gouvernement ivoirien avait « envoyé des agents dans le but d'assassiner ou de kidnapper des militants pro-Gbagbo réfugiés » au Ghana.
Cette révélation a été faite, en juillet 2013, par le gouvernement ghanéen aux experts, enquêteurs de l'ONU, commis à la surveillance des sanctions contre le Libéria.
« Les autorités ghanéennes affirment avoir fait échouer au moins deux de ces missions » au début 2013, indique le rapport précisant ne pas être « en mesure de vérifier de manière indépendante » les allégations du gouvernement ghanéen.
Toutefois, selon les auteurs du rapport, d'anciens ministres de Gbagbo rencontrés à Accra souhaitent rentrer au pays mais « ont peur d'être tués », une fois à Abidjan.
En juillet 2013, des experts de l'Onu chargés de surveiller l'application de sanctions internationales contre le Liberia avaient séjourné au Ghana où de milliers de partisans de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo se sont réfugiés à l'issue de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait 3000 morts.
LS/APA
Dans un communiqué transmis mercredi à APA, le Gouvernement ivoirien affirme avoir appris avec « indignation les allégations mensongères et irresponsables » du Groupe d'Experts sur le Liberia contenues dans son dernier rapport.
« Le Gouvernement condamne les pratiques énoncées dans ce rapport et émet une vive protestation auprès du comité de sanctions sur le Libéria », ajoute le communiqué signé par le Ministre d'Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly.
« Le Gouvernement appelle le comité de sanctions sur le Liberia à veiller à un meilleur choix des experts et à exiger d'eux davantage de professionnalisme et de rigueur dans la mise en œuvre de leur mandat », poursuit le texte qui souligne que de telles « accusations pourraient également avoir des conséquences sur la coopération avec les différents comités de sanctions ».
Par ailleurs, le Gouvernement interpelle le « Conseil de sécurité des Nations Unies sur les conséquences de telles accusations sur les excellentes relations entre la Côte d'Ivoire et ses voisins ».
Enfin, écrit M. Coulibaly, « le Gouvernement rappelle que la Côte d'Ivoire est un Etat de droit, qui entretient d'excellentes relations avec les pays amis et frères du Libéria et du Ghana. Ces relations sont marquées par des résultats tangibles en matière de sécurité et de coopération bilatérale ».
Selon le dernier rapport des experts de l'ONU, le gouvernement ivoirien avait « envoyé des agents dans le but d'assassiner ou de kidnapper des militants pro-Gbagbo réfugiés » au Ghana.
Cette révélation a été faite, en juillet 2013, par le gouvernement ghanéen aux experts, enquêteurs de l'ONU, commis à la surveillance des sanctions contre le Libéria.
« Les autorités ghanéennes affirment avoir fait échouer au moins deux de ces missions » au début 2013, indique le rapport précisant ne pas être « en mesure de vérifier de manière indépendante » les allégations du gouvernement ghanéen.
Toutefois, selon les auteurs du rapport, d'anciens ministres de Gbagbo rencontrés à Accra souhaitent rentrer au pays mais « ont peur d'être tués », une fois à Abidjan.
En juillet 2013, des experts de l'Onu chargés de surveiller l'application de sanctions internationales contre le Liberia avaient séjourné au Ghana où de milliers de partisans de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo se sont réfugiés à l'issue de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait 3000 morts.
LS/APA