De "sérieuses violations" des droits de l'homme ont été commises en Côte d'Ivoire par les chasseurs traditionnels Dozo pro-Ouattara, selon un rapport de l' Onu publié vendredi.
"Entre mars 2009 et mai 2013, de sérieuses violations des droits de l'homme ont été commises par des Dozo dans des activités de sécurité", indique le rapport présenté à la presse par le chef de la Division des droits de l'homme de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Eugène Nindorera, par ailleurs représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l' homme en Côte d'Ivoire.
Les violations qui comprennent des atteintes au droit à la vie y compris des meurtres, des exécutions sommaires, des arrestations et détentions illégales, des actes de pillage et d'extorsion ont été perpétrées dans les régions de Gboklè et de la Nawa (sud-ouest) , du Haut Sassandra, du Gôh et de la Marahoué (centre-ouest), de l' Indénié-Djuablin et du Moronou (est), du Poro (nord) et du Cavally,du Guemon et du Tonkpi (ouest).
"Les investigations menées ont conclu qu'au moins 228 personnes ont été tuées, 164 autres blessées par balles ou à l' arme blanche et 162 personnes arrêtées et détenues arbitrairement par des Dozo", révèle le rapport qui ajoute, en outre, que "274 cas de pillage, d'incendie et d'extorsion de fonds commis par des Dozo ont été vérifiés et confirmés".
Ces exactions, a expliqué M. Nindorera, ont été commises lors d'opérations conjointes avec l'armée ou avec des allogènes "soit du fait de l'immixtion des Dozo dans l'appareil sécuritaire soit à leur propre initiative soit à la demande des autorités administratives, traditionnelles et de la population locale" pour assurer des "missions de sécurité".
Selon le rapport, tantôt considérés comme des civils armés ou des agents de sécurité et de gardiennage ou encore membres de groupes d'auto-défense, les Dozo se sont constitués en "milices armées" et "supplétifs" des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée) lors de la crise post-électorale de 2010- 2011.
Cette "collaboration +officieusement+ officielle", ajoutée au "statut d'intouchables" des Dozo supposés avoir des pouvoirs mystiques, a contribué à une "certaine impunité" des Dozo jugée " inacceptable" par le rapport.
"Malgré l'engagement du gouvernement à retirer les Dozo des activités de sécurité, la situation reste préoccupante car les Dozo sont encore opérationnels sur le terrain", a déploré Eugène Nindorera dénonçant un "manque de volonté politique".
Le rapport recommande à l'Etat de Côte d'Ivoire de "déployer les forces de sécurité nécessaires à travers le pays pour empêcher la population de recourir aux Dozo dans des problèmes de sécurité".
Il demande aux autorités ivoiriennes de "mener de sérieuses investigations" sur les violations des droits de l'homme commises par les Dozo et de "traîner les auteurs en justice et accorder les réparations nécessaires aux victimes".
Le rapport appelle les Dozo à se conformer aux textes en vigueur en Côte d'Ivoire sur le port d'armes et de munitions, notamment à la circulaire interministérielle de juin 2012 qui qui leur demande de s'en tenir à leurs missions historiques de " chasseurs traditionnels" et de s'abstenir de se substituer aux forces de l'ordre pour assurer la sécurité.
"Entre mars 2009 et mai 2013, de sérieuses violations des droits de l'homme ont été commises par des Dozo dans des activités de sécurité", indique le rapport présenté à la presse par le chef de la Division des droits de l'homme de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Eugène Nindorera, par ailleurs représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l' homme en Côte d'Ivoire.
Les violations qui comprennent des atteintes au droit à la vie y compris des meurtres, des exécutions sommaires, des arrestations et détentions illégales, des actes de pillage et d'extorsion ont été perpétrées dans les régions de Gboklè et de la Nawa (sud-ouest) , du Haut Sassandra, du Gôh et de la Marahoué (centre-ouest), de l' Indénié-Djuablin et du Moronou (est), du Poro (nord) et du Cavally,du Guemon et du Tonkpi (ouest).
"Les investigations menées ont conclu qu'au moins 228 personnes ont été tuées, 164 autres blessées par balles ou à l' arme blanche et 162 personnes arrêtées et détenues arbitrairement par des Dozo", révèle le rapport qui ajoute, en outre, que "274 cas de pillage, d'incendie et d'extorsion de fonds commis par des Dozo ont été vérifiés et confirmés".
Ces exactions, a expliqué M. Nindorera, ont été commises lors d'opérations conjointes avec l'armée ou avec des allogènes "soit du fait de l'immixtion des Dozo dans l'appareil sécuritaire soit à leur propre initiative soit à la demande des autorités administratives, traditionnelles et de la population locale" pour assurer des "missions de sécurité".
Selon le rapport, tantôt considérés comme des civils armés ou des agents de sécurité et de gardiennage ou encore membres de groupes d'auto-défense, les Dozo se sont constitués en "milices armées" et "supplétifs" des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée) lors de la crise post-électorale de 2010- 2011.
Cette "collaboration +officieusement+ officielle", ajoutée au "statut d'intouchables" des Dozo supposés avoir des pouvoirs mystiques, a contribué à une "certaine impunité" des Dozo jugée " inacceptable" par le rapport.
"Malgré l'engagement du gouvernement à retirer les Dozo des activités de sécurité, la situation reste préoccupante car les Dozo sont encore opérationnels sur le terrain", a déploré Eugène Nindorera dénonçant un "manque de volonté politique".
Le rapport recommande à l'Etat de Côte d'Ivoire de "déployer les forces de sécurité nécessaires à travers le pays pour empêcher la population de recourir aux Dozo dans des problèmes de sécurité".
Il demande aux autorités ivoiriennes de "mener de sérieuses investigations" sur les violations des droits de l'homme commises par les Dozo et de "traîner les auteurs en justice et accorder les réparations nécessaires aux victimes".
Le rapport appelle les Dozo à se conformer aux textes en vigueur en Côte d'Ivoire sur le port d'armes et de munitions, notamment à la circulaire interministérielle de juin 2012 qui qui leur demande de s'en tenir à leurs missions historiques de " chasseurs traditionnels" et de s'abstenir de se substituer aux forces de l'ordre pour assurer la sécurité.