Guy-Roux, l’ancien coach de l’AJ Auxerre était l’invité spécial du Gouverneur Beugré Mambé, à l’occasion du Tournoi international du District d’Abidjan. Il se prononce sur l’avenir du football des jeunes en Afrique et juge la poule des Eléphants au Mondial 2014.
Après avoir suivi le Tida 2013 de bout en bout, que pouvez-vous relever comme fait marquant?
Je peux dire que le progrès du football africain chez les jeunes ces dernières années, est énorme. Ce qui caractérisait leur jeu avant, c’était le jeu individuel, la recherche d’actions personnelles, des dribbles, pas trop d’organisation défensive. Maintenant, on a des équipes qui ont une maturité d’équipe professionnelle. Elles sont bien structurées, elles essaient de construire. Elles jouent juste. C’est très agréable pour des garçons de cet âge.
Dans la panoplie des matches auxquels vous avez assistés, quelles sont les équipes qui vous ont tapé à l’œil ?
Les équipes qui m’ont tapé à l’œil sont les deux finalistes. L’Asec et Feyenoord. Cela a tenu en peu de chose pour ce qui concerne le FC Barcelone qui avait une équipe, semble-t-il, un peu plus jeune que les autres équipes. Ils n’ont donc pas pu imposer leur jeu habituel. Mais, le physique, ça compte aussi dans le football. La technique sans le physique, c’est du salon et non du football.
Selon vous, qu’est-ce qui est important dans la formation des jeunes ?
Tout est important. Déjà, la manière de leur enseigner la morale sportive. C'est-à-dire le respect des règles. Le sport est fait pour habituer la jeunesse aux règles de vie qu’on retrouve dans la vie courante. Et là, on a des équipes particulièrement disciplinées. Même si elles ont une grande volonté, de la virilité, il n’y a pas de mauvaises intentions. Il n’y a pas de triche. C’est ce qui est déjà très bien dans ce football.
L’actualité, c’est la Coupe du monde 2014. La Côte d’Ivoire est dans la poule C. Quel commentaire ?
La Côte d’Ivoire a une poule que je qualifierai normale. Elle n’est ni terrible, ni faible. Je veux dire que si on a une bonne Côte d’Ivoire qui joue avec un peu de chaleur dans une température un peu élevée et qui empêche les adversaires de jouer trop vite, il n’y aura aucun souci à se faire. Comme la Côte d’Ivoire a un potentiel technique très important, elle peut aller loin.
Qu’en est-il de la France ?
La France est en train de chanter qu’elle a un bon groupe. Elle l’avait déjà fait avant l’Ukraine. Alors, qu’elle chante. On verra au mois de juin 2014 au Brésil.
Entretien réalisé par Francis Aké
Après avoir suivi le Tida 2013 de bout en bout, que pouvez-vous relever comme fait marquant?
Je peux dire que le progrès du football africain chez les jeunes ces dernières années, est énorme. Ce qui caractérisait leur jeu avant, c’était le jeu individuel, la recherche d’actions personnelles, des dribbles, pas trop d’organisation défensive. Maintenant, on a des équipes qui ont une maturité d’équipe professionnelle. Elles sont bien structurées, elles essaient de construire. Elles jouent juste. C’est très agréable pour des garçons de cet âge.
Dans la panoplie des matches auxquels vous avez assistés, quelles sont les équipes qui vous ont tapé à l’œil ?
Les équipes qui m’ont tapé à l’œil sont les deux finalistes. L’Asec et Feyenoord. Cela a tenu en peu de chose pour ce qui concerne le FC Barcelone qui avait une équipe, semble-t-il, un peu plus jeune que les autres équipes. Ils n’ont donc pas pu imposer leur jeu habituel. Mais, le physique, ça compte aussi dans le football. La technique sans le physique, c’est du salon et non du football.
Selon vous, qu’est-ce qui est important dans la formation des jeunes ?
Tout est important. Déjà, la manière de leur enseigner la morale sportive. C'est-à-dire le respect des règles. Le sport est fait pour habituer la jeunesse aux règles de vie qu’on retrouve dans la vie courante. Et là, on a des équipes particulièrement disciplinées. Même si elles ont une grande volonté, de la virilité, il n’y a pas de mauvaises intentions. Il n’y a pas de triche. C’est ce qui est déjà très bien dans ce football.
L’actualité, c’est la Coupe du monde 2014. La Côte d’Ivoire est dans la poule C. Quel commentaire ?
La Côte d’Ivoire a une poule que je qualifierai normale. Elle n’est ni terrible, ni faible. Je veux dire que si on a une bonne Côte d’Ivoire qui joue avec un peu de chaleur dans une température un peu élevée et qui empêche les adversaires de jouer trop vite, il n’y aura aucun souci à se faire. Comme la Côte d’Ivoire a un potentiel technique très important, elle peut aller loin.
Qu’en est-il de la France ?
La France est en train de chanter qu’elle a un bon groupe. Elle l’avait déjà fait avant l’Ukraine. Alors, qu’elle chante. On verra au mois de juin 2014 au Brésil.
Entretien réalisé par Francis Aké
