Des jeunes de Didiévi, rencontrés mercredi après le meeting du Chef de l'Etat, ont dit attendre des moyens pour être encore plus productifs dans la culture du maraicher qu'ils ont épousée, déplorant n'avoir pas eu l'occasion de parler au Président Ouattara.
"Nous avons décidé de nous auto-employer en nous lançant dans la culture du maraicher, notamment les choux, la salade. Mais notre activité principale demeure la tomate", a fait savoir Kouadio Kouamé, mettant en relief la contrainte d'un manque de transport pour mieux développer leur activité.
Selon lui, sa production annuelle de tomate avoisine huit tonnes, mais il estime être lésé dans l'évacuation de cette production à Abidjan pour sa commercialisation, par manque de moyens de transport.
"Pour un manque de moyens de transport, avant que le produit n'arrive à Abidjan, tout est presque gâté", déplore-t-il.
Emboitant le pas à son collègue, Yao Apollinaire a, pour sa part, dit s'orienter vers la culture de la tomate au détriment de l'igname parce que cette denrée (l'igname) ne lui est pas rentable.
"Sérieusement, nous n'avons presque rien dans la culture de l'igname, l'igname servait beaucoup plus à la consommation qu'à la vente. Nous nous sommes orientés vers le maraicher pour mieux nous en sortir, parce que la mutation du monde nous le commande", a-t-il affirmé, regrettant les moyens qui leur font défaut.
"Si l'occasion nous avait été donnée de parler au Président, on lui aurait demandé de nous mettre des moyens à disposition en nous offrant des motopompes, un camion, un tricycle et des intrants pour accroître notre production", a-t-il ajouté.
Se félicitant de la visite du Chef de l'Etat à Didiévi, ils disent être prêts à l'accompagner dans son projet de créer des emplois pour les jeunes, avant d'inviter ces jeunes à s'adonner à la culture du maraicher qui nourrit son homme.
"Nous avons besoin de moyens certes, mais le maraicher nourrit son homme, j'invite les jeunes à s'y intéresser", a conclu Yao Apollinaire.
Gk/kp
"Nous avons décidé de nous auto-employer en nous lançant dans la culture du maraicher, notamment les choux, la salade. Mais notre activité principale demeure la tomate", a fait savoir Kouadio Kouamé, mettant en relief la contrainte d'un manque de transport pour mieux développer leur activité.
Selon lui, sa production annuelle de tomate avoisine huit tonnes, mais il estime être lésé dans l'évacuation de cette production à Abidjan pour sa commercialisation, par manque de moyens de transport.
"Pour un manque de moyens de transport, avant que le produit n'arrive à Abidjan, tout est presque gâté", déplore-t-il.
Emboitant le pas à son collègue, Yao Apollinaire a, pour sa part, dit s'orienter vers la culture de la tomate au détriment de l'igname parce que cette denrée (l'igname) ne lui est pas rentable.
"Sérieusement, nous n'avons presque rien dans la culture de l'igname, l'igname servait beaucoup plus à la consommation qu'à la vente. Nous nous sommes orientés vers le maraicher pour mieux nous en sortir, parce que la mutation du monde nous le commande", a-t-il affirmé, regrettant les moyens qui leur font défaut.
"Si l'occasion nous avait été donnée de parler au Président, on lui aurait demandé de nous mettre des moyens à disposition en nous offrant des motopompes, un camion, un tricycle et des intrants pour accroître notre production", a-t-il ajouté.
Se félicitant de la visite du Chef de l'Etat à Didiévi, ils disent être prêts à l'accompagner dans son projet de créer des emplois pour les jeunes, avant d'inviter ces jeunes à s'adonner à la culture du maraicher qui nourrit son homme.
"Nous avons besoin de moyens certes, mais le maraicher nourrit son homme, j'invite les jeunes à s'y intéresser", a conclu Yao Apollinaire.
Gk/kp