La 47ème Assemblée générale (AG) ordinaire de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) s’est ouverte à Abidjan le jeudi 12 décembre. L’ordre du jour de cette Assemblée générale était l’examen du rapport d’activités du directeur général de l’ASEA, Abel Didier Tella pour l’année 2013, les comptes de l’exercice 2012 et le budget prévisionnel de 2014. C’est la première AG de l’Association après le changement de dénomination intervenu l’année dernière et le repositionnement qu’elle envisage désormais sur les terres qui l’ont vu naitre en 1970 et qui abrite son siège. De l’avis de Rachid Ben Daly, président de l’Association, lors de la dernière AG, des résolutions avaient été prises pour rendre plus opérationnel et adapté aux réalités de l’évolution l’Organisation. Ces résolutions faisaient suite à l’étude du Plan d’actions stratégiques entrepris lors de la période 2008-2011. «Ce Plan d’actions stratégiques prévoit la recherche de financements outre les cotisations annuelles pour faire face au surcoût financier inhérent», a ajouté Rachid Ben Daly. Le président de l’ASEA a soutenu : «L’année 2014 sera celle de la référence pour réunir les conditions d’exécution du Plan d’actions stratégiques et celle du 18ème congrès. Le budget pour l’année 2014 devra donc refléter ces spécificités». Mais pour le président, avant l’entrée en vigueur du Plan d’actions stratégiques, l’Association a entamé le renforcement de capacités des agents des sociétés membres. «Les performances de nos sociétés reposent essentiellement sur la qualité des ressources humaines. Il est indispensable qu’elles aient dans tous les domaines des compétences confirmées et évolutives en accord avec les exigences technologiques techniques et managériales d’aujourd’hui», a-t-il souligné. A cet égard, Rachid Ben Daly a remercié les donateurs de l’ASEA dont l’Agence française de développement et le groupe de la Banque africaine de développement (BAD). L’Organisation internationale compte à fin 2012, 54 membres actifs, membres affiliés, membres associés et observateurs. Elle a pour but de promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain par l’interconnexion des réseaux électriques, l’échange d’expériences et de savoir-faire ainsi que l’exploitation en commun des ressources énergétiques sur la base d’une approche ‘’gagnant-gagnant’’ pour tous les membres.
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