Les acteurs économiques de Djékanou (centre, région du Bélier) souhaitent l’implantation d’une banque dans leur localité pour réduire les risques de perte d’argent à Djekanou, zone de grande production agricole.
‘’Il nous faut une banque mieux une micro finance peut nous satisfaire parce que nous manipulons chaque jour d’importante somme d’argent’’, plaide un gérant de coopérative agricole, Adama Dicko, dans le département de Djékanou où vivent environ 30.000 habitants répartis dans deux sous-préfectures.
Cette coopérative compte "plus de 1000 membres pour 21 sections" implantées dans les villages du département.
‘’L’Etat doit songer à une bancarisation de ces personnes qui sont obligées de garder leur argent sur eux ou de parcourir près de 15 km pour se rendre à Toumodi pour mettre leur argent en banque’’, a poursuivi, M. Dicko, précisant que sa coopérative a commercialisé "plus de 4000 tonnes de cacao" au titre de la campagne 2012.
Les femmes paysannes, principales productrices de vivriers du département ont également confié à l’AIP, leurs craintes quant à l’absence d’établissement financier à Djekanou.
‘’On nous a dit que Djekanou est devenu un département, mais jusqu’à présent nous continuons de garder notre argent dans la maison, parce que nous n’avons pas de banque", déplore Akissi Delphine, productrice et vendeuse de bananes plantains résidant à Bonikro, un village du département de Djékanou.
Djékanou, "grenier" de la zone sud de la région du Bélier, a produit sent, selon la préfecture, 20 763 tonnes de produits vivriers, comprenant notamment des légumineuses (tomate, gombo, piment), du riz, du maïs, du manioc, de l’igname, de la banane plantain et de l’arachide.
Le président de la République, Alassane Ouattara, est attendu vendredi à Djékanou dans le cadre d’une visite d’Etat qu’il a entamée, mercredi, dans le Bélier. Il animera un meeting dans cette localité, et recevra également les doléances des populations.
Ik/tm
‘’Il nous faut une banque mieux une micro finance peut nous satisfaire parce que nous manipulons chaque jour d’importante somme d’argent’’, plaide un gérant de coopérative agricole, Adama Dicko, dans le département de Djékanou où vivent environ 30.000 habitants répartis dans deux sous-préfectures.
Cette coopérative compte "plus de 1000 membres pour 21 sections" implantées dans les villages du département.
‘’L’Etat doit songer à une bancarisation de ces personnes qui sont obligées de garder leur argent sur eux ou de parcourir près de 15 km pour se rendre à Toumodi pour mettre leur argent en banque’’, a poursuivi, M. Dicko, précisant que sa coopérative a commercialisé "plus de 4000 tonnes de cacao" au titre de la campagne 2012.
Les femmes paysannes, principales productrices de vivriers du département ont également confié à l’AIP, leurs craintes quant à l’absence d’établissement financier à Djekanou.
‘’On nous a dit que Djekanou est devenu un département, mais jusqu’à présent nous continuons de garder notre argent dans la maison, parce que nous n’avons pas de banque", déplore Akissi Delphine, productrice et vendeuse de bananes plantains résidant à Bonikro, un village du département de Djékanou.
Djékanou, "grenier" de la zone sud de la région du Bélier, a produit sent, selon la préfecture, 20 763 tonnes de produits vivriers, comprenant notamment des légumineuses (tomate, gombo, piment), du riz, du maïs, du manioc, de l’igname, de la banane plantain et de l’arachide.
Le président de la République, Alassane Ouattara, est attendu vendredi à Djékanou dans le cadre d’une visite d’Etat qu’il a entamée, mercredi, dans le Bélier. Il animera un meeting dans cette localité, et recevra également les doléances des populations.
Ik/tm