Korhogo – Le président du Réseau ivoirien de karité (RIKA) plaide pour la réduction du droit unique de sortie (DUS), fixé à 50 F/kg sur le karité, estimant qu'il est trop élevé et empêche les acheteurs d'exporter ce produit à partir des ports ivoiriens.
Lors de son investiture, jeudi à Korhogo, le président du RIKA a appelé le gouvernement ivoirien à revoir le DUS sur le karité pour permettre aux populations ivoiriennes de vivre de cette spéculation comme au Burkina et au Mali où le karité fait vivre à peu près 20% de la population.
En Côte d'Ivoire, le DUS imposé à la filière karité est de 50F alors que le prix d'achat bord champs de la noix de karité est compris entre 70 et 90 F le kg.
"Nous souhaitons que l'Etat fasse un effort pour revoit le DUS qui empêche les acheteurs d'exporter ce produit par les ports ivoiriens", a-t-il affirmé.
Il a par ailleurs demandé à l'Etat de prendre des mesures vigoureuses pour empêcher l'abattage des bois de karité utilisés pour la fabrication du charbon.
Selon le président du RIKA, l'abattage du bois est un frein au développement de la filière karité, un secteur important pour les femmes du Nord qui vivent de la production du beurre de karité, a-t-il ajouté.
La Côte d'Ivoire occupe la 5ème place mondiale sur 21 pays producteurs, avec une production annuelle de 35.000 T de noix de karité.
Les parcs de karité sont exploités par plusieurs dizaines de millions de petits exploitants dans la zone soudano-sahélienne, souligne-t-on.
(Aip)
Apk/kp
Lors de son investiture, jeudi à Korhogo, le président du RIKA a appelé le gouvernement ivoirien à revoir le DUS sur le karité pour permettre aux populations ivoiriennes de vivre de cette spéculation comme au Burkina et au Mali où le karité fait vivre à peu près 20% de la population.
En Côte d'Ivoire, le DUS imposé à la filière karité est de 50F alors que le prix d'achat bord champs de la noix de karité est compris entre 70 et 90 F le kg.
"Nous souhaitons que l'Etat fasse un effort pour revoit le DUS qui empêche les acheteurs d'exporter ce produit par les ports ivoiriens", a-t-il affirmé.
Il a par ailleurs demandé à l'Etat de prendre des mesures vigoureuses pour empêcher l'abattage des bois de karité utilisés pour la fabrication du charbon.
Selon le président du RIKA, l'abattage du bois est un frein au développement de la filière karité, un secteur important pour les femmes du Nord qui vivent de la production du beurre de karité, a-t-il ajouté.
La Côte d'Ivoire occupe la 5ème place mondiale sur 21 pays producteurs, avec une production annuelle de 35.000 T de noix de karité.
Les parcs de karité sont exploités par plusieurs dizaines de millions de petits exploitants dans la zone soudano-sahélienne, souligne-t-on.
(Aip)
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