Lors de sa visite d’Etat dans le Gbêkê, précisément à Béoumi, le Président Ouattara a fait une déclaration étonnante. Du moins à mon avis. Parlant des grandes qualités de son chef de Cabinet, à qui il prédisait qu’un brillant avenir l’attendait, il a jouté, avec le sourire, que les jaloux vont maigrir. Comment le savoir et le dire ? Pendant des jours, dans notre grain, nos débats portaient sur les propos du Président. Pour certains, il livrait le « petit » aux jaloux. Pour d’autres, il le préparait à ses futures responsabilités. Dans tous les cas, le Président a pris un risque. L’une des causes de notre retard, en Afrique, dans tous les domaines se situe au niveau de la jalousie et des jaloux. Quelqu’un qui sort de l’ordinaire, qui travaille beaucoup, qui est compétent subit les attaques des nombreux enfants de Caïn. La jalousie est rentrée dans le monde depuis sa création. Tout commence par Caïn jaloux de son frère Abel qui avait la préférence de Dieu. C’est le début de l’envie dans l’humanité.
Le cœur humain, ce serait même normal, n’accepte pas celui que le suffrage populaire a choisi. Forcement on va lancer des cailloux sur ceux qu’on croit perchés sur un arbre avec des fruits succulents dans la bouche. Mon roman ET POURTANT ELLE PLEURAIT est une illustration parfaite de la jalousie contre ceux qui travaillent ou qui sont compétents et que les autres apprécient. Le Président du Jury qui m’a remis le prix Yambo Ouologuem m’a dit « vous au moins vous avez compris l’Afrique et les africains. Dans son livre LE TRAVAIL ALCHIMIQUE OU LA QUETE DE LA PERFECTION, Omraam Michael Aivanhov écrivait « Si on voit votre nom sur toutes les affiches de théâtre, de cinéma, ou sur toutes les étiquettes de certains produits, ou sur les pages publicitaires de tous les magazines, il y aura toujours des gens pour se sentir lésés par votre réussite, eux aussi avaient des ambitions, eux aussi voulaient le succès et la gloire, mais voilà que c’est vous qui avez triomphé, et ils vous en veulent. Toutefois, si vous les laissez faire tranquillement leurs trafics en vous occupant seulement de vous perfectionner, de vous rapprocher de plus en plus du Seigneur, là, croyez-moi, le chemin est beaucoup plus libre et ils vous laisseront en paix. » Sidy doit connaitre ce texte, ce livre. S’il ne le possède pas, je suis persuadé que son père l’a toujours dans sa bibliothèque. Le Président a remercié Ahmed Touré, le père, d’avoir donné Sidy. En fait, Sidy est façonné par son père. J’ai rarement connu un homme aussi cultivé, équilibré, travailleur, pondéré, ferme et spirituel comme Ahmed Touré. Je dirai au Président que Sidy est petit, très petit par rapport à son père. On ne peut pas s’approcher souvent et longtemps d’Ahmed Touré sans voir une transformation profonde dans sa vie. Il est contagieux. Il vous rend dynamique et créateur. Il vous transmet savoir et connaissance. Sa petite sœur, Madjara, qu’il a élevé est aussi brillantissime. A cause du père je ne crains pas les coups bas des jaloux. Car il faut le reconnaitre les jaloux sont des sorciers. Dans son roman JUSQU’AU SEUIL DE L’IRREEL, l’écrivain Ahmadou Koné nous plonge dans un village appelé Soubakagnandougou. Ce qui signifie le village des sorciers. Le chef du village parle ainsi à l’administrateur colonial « Dans mon pays, on est exaspéré par l’existence d’un meilleur que soi. On ne peut pas supporter un jeune homme courageux qui travaille bien. On se pose une question « est-ce qu’il travaille pour moi ?...Cette terrible jalousie, continua Mahounan, cette aversion qu’on a pour autrui, cet esprit pervers qui pousse à envier et à détester son entourage, tout cela est la cause de cette agitation qui caractérise notre vie…Mais le plus grave, c’est qu’on ne se veut pas supérieur en travaillant » Le chef du village se verra obligé d’aller chercher un thaumaturge pour décimer les sorciers, les jaloux du village . Où ira le chef Mahounan ? A Kong. Il reviendra à Soubakagnandougou avec le puissant Bouô Ouattara qui va débarrasser le village de tous les mauvais, des jaloux, des sorciers. Un ami de notre grain, pas du tout du parti du Président, est convaincu qu’il est inutile de se présenter contre notre Ouattara .Il va gagner facilement dès le premier tour de la prochaine présidentielle. Et qu’il a déjà tout fait et tout lancé pour le développement du pays. Et qu’il prendra son deuxième mandat pour moraliser la société ivoirienne. Hier, encore, je lui disais d’écrire au Président comment il attendait le voir moraliser la société ivoirienne. Comment mettre fin à la corruption, aux mensonges, à la jalousie, à l’hypocrisie, au tribalisme, à l’incompétence, à mettre véritablement au travail, à extirper la paresse ? Que de programme ! Assurément Alassane Ouattara sera-t-il notre Bouô Ouattara ? Ainsi va l’Afrique. A la semaine prochaine.
Par Isaïe Biton Koulibaly
Le cœur humain, ce serait même normal, n’accepte pas celui que le suffrage populaire a choisi. Forcement on va lancer des cailloux sur ceux qu’on croit perchés sur un arbre avec des fruits succulents dans la bouche. Mon roman ET POURTANT ELLE PLEURAIT est une illustration parfaite de la jalousie contre ceux qui travaillent ou qui sont compétents et que les autres apprécient. Le Président du Jury qui m’a remis le prix Yambo Ouologuem m’a dit « vous au moins vous avez compris l’Afrique et les africains. Dans son livre LE TRAVAIL ALCHIMIQUE OU LA QUETE DE LA PERFECTION, Omraam Michael Aivanhov écrivait « Si on voit votre nom sur toutes les affiches de théâtre, de cinéma, ou sur toutes les étiquettes de certains produits, ou sur les pages publicitaires de tous les magazines, il y aura toujours des gens pour se sentir lésés par votre réussite, eux aussi avaient des ambitions, eux aussi voulaient le succès et la gloire, mais voilà que c’est vous qui avez triomphé, et ils vous en veulent. Toutefois, si vous les laissez faire tranquillement leurs trafics en vous occupant seulement de vous perfectionner, de vous rapprocher de plus en plus du Seigneur, là, croyez-moi, le chemin est beaucoup plus libre et ils vous laisseront en paix. » Sidy doit connaitre ce texte, ce livre. S’il ne le possède pas, je suis persuadé que son père l’a toujours dans sa bibliothèque. Le Président a remercié Ahmed Touré, le père, d’avoir donné Sidy. En fait, Sidy est façonné par son père. J’ai rarement connu un homme aussi cultivé, équilibré, travailleur, pondéré, ferme et spirituel comme Ahmed Touré. Je dirai au Président que Sidy est petit, très petit par rapport à son père. On ne peut pas s’approcher souvent et longtemps d’Ahmed Touré sans voir une transformation profonde dans sa vie. Il est contagieux. Il vous rend dynamique et créateur. Il vous transmet savoir et connaissance. Sa petite sœur, Madjara, qu’il a élevé est aussi brillantissime. A cause du père je ne crains pas les coups bas des jaloux. Car il faut le reconnaitre les jaloux sont des sorciers. Dans son roman JUSQU’AU SEUIL DE L’IRREEL, l’écrivain Ahmadou Koné nous plonge dans un village appelé Soubakagnandougou. Ce qui signifie le village des sorciers. Le chef du village parle ainsi à l’administrateur colonial « Dans mon pays, on est exaspéré par l’existence d’un meilleur que soi. On ne peut pas supporter un jeune homme courageux qui travaille bien. On se pose une question « est-ce qu’il travaille pour moi ?...Cette terrible jalousie, continua Mahounan, cette aversion qu’on a pour autrui, cet esprit pervers qui pousse à envier et à détester son entourage, tout cela est la cause de cette agitation qui caractérise notre vie…Mais le plus grave, c’est qu’on ne se veut pas supérieur en travaillant » Le chef du village se verra obligé d’aller chercher un thaumaturge pour décimer les sorciers, les jaloux du village . Où ira le chef Mahounan ? A Kong. Il reviendra à Soubakagnandougou avec le puissant Bouô Ouattara qui va débarrasser le village de tous les mauvais, des jaloux, des sorciers. Un ami de notre grain, pas du tout du parti du Président, est convaincu qu’il est inutile de se présenter contre notre Ouattara .Il va gagner facilement dès le premier tour de la prochaine présidentielle. Et qu’il a déjà tout fait et tout lancé pour le développement du pays. Et qu’il prendra son deuxième mandat pour moraliser la société ivoirienne. Hier, encore, je lui disais d’écrire au Président comment il attendait le voir moraliser la société ivoirienne. Comment mettre fin à la corruption, aux mensonges, à la jalousie, à l’hypocrisie, au tribalisme, à l’incompétence, à mettre véritablement au travail, à extirper la paresse ? Que de programme ! Assurément Alassane Ouattara sera-t-il notre Bouô Ouattara ? Ainsi va l’Afrique. A la semaine prochaine.
Par Isaïe Biton Koulibaly
