Les 28, 29 et 30 octobre dernier, le Syndicat national des agents du ministère du Commerce (Synamic-CI) entamait une grève de 3 jours. Réclamer de meilleures conditions de travail mais aussi revendiquer le paiement de leurs primes s'élevant à plus de 200 millions. Retour sur les acquis du mouvement social avec le Secrétaire général du Syndicat, Patrice Toto via courriel.
Il y a quelques jours, vous entamiez une grève de 3 jours. Qu'avez-vous obtenu pour reprendre le travail et où en êtes-vous avec les acquis?
Je voudrais remercier Jean-Louis Billon, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, qui a bien voulu au cours de la grève, entamer une négociation avec notre Syndicat. C’est le premier gain, parce que 3 mois avant, le dialogue avec lui était rompu. Ensuite, nous avons trouvé un accord satisfaisant sur nos points de revendications. Enfin, un comité mixte paritaire a été mis en place pour examiner les autres questions que nous avions soulevées dans notre préavis de grève.
Les 400 millions FCFA vous ont-ils été restitués selon votre volonté?
Je voudrais faire une précision, c’était une affaire de 404 millions FCFA dont 60% devrait revenir aux agents c'est-à-dire environ 242 millions FCFA. Sur cette question, nous avons eu satisfaction sur la proposition du ministre quant au règlement à moyen terme de ce contentieux.
Lors du point de presse annonçant la grève, vous aviez décrié la gestion du ministre Billon. «La lutte contre la vie chère est un leurre», aviez-vous signifié. Les choses ont-elles évolué depuis la grève?
Sur cette question, nous attirions l’attention du Gouvernement sur la nécessité de donner des moyens conséquents au ministère en charge du Commerce afin que les agents puissent efficacement contrôler et surveiller le marché, la concurrence et la lutte contre la fraude. La fixation et le contrôle des prix pourront aider le Gouvernement à maitriser ce phénomène de la cherté de la vie. Ceci passe aussi par la révision de la loi 91-999 du 27 décembre 1991 relative à la Concurrence afin de l’adapter au contexte économique et social actuel.
Qu'en est-il de la composition du cabinet ministériel que vous aviez également dénoncée?
Pour cette question, je voudrais faire une précision. Nous n'avons jamais interféré dans la composition du Cabinet. Cependant, nous avons dénoncé la nomination des non-fonctionnaires aux postes de responsabilité techniques au détriment des compétences internes formées par l'Etat de Cote d'Ivoire. Nous décrions cet état de fait pour faire la promotion de nos cadres.
FO
Il y a quelques jours, vous entamiez une grève de 3 jours. Qu'avez-vous obtenu pour reprendre le travail et où en êtes-vous avec les acquis?
Je voudrais remercier Jean-Louis Billon, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, qui a bien voulu au cours de la grève, entamer une négociation avec notre Syndicat. C’est le premier gain, parce que 3 mois avant, le dialogue avec lui était rompu. Ensuite, nous avons trouvé un accord satisfaisant sur nos points de revendications. Enfin, un comité mixte paritaire a été mis en place pour examiner les autres questions que nous avions soulevées dans notre préavis de grève.
Les 400 millions FCFA vous ont-ils été restitués selon votre volonté?
Je voudrais faire une précision, c’était une affaire de 404 millions FCFA dont 60% devrait revenir aux agents c'est-à-dire environ 242 millions FCFA. Sur cette question, nous avons eu satisfaction sur la proposition du ministre quant au règlement à moyen terme de ce contentieux.
Lors du point de presse annonçant la grève, vous aviez décrié la gestion du ministre Billon. «La lutte contre la vie chère est un leurre», aviez-vous signifié. Les choses ont-elles évolué depuis la grève?
Sur cette question, nous attirions l’attention du Gouvernement sur la nécessité de donner des moyens conséquents au ministère en charge du Commerce afin que les agents puissent efficacement contrôler et surveiller le marché, la concurrence et la lutte contre la fraude. La fixation et le contrôle des prix pourront aider le Gouvernement à maitriser ce phénomène de la cherté de la vie. Ceci passe aussi par la révision de la loi 91-999 du 27 décembre 1991 relative à la Concurrence afin de l’adapter au contexte économique et social actuel.
Qu'en est-il de la composition du cabinet ministériel que vous aviez également dénoncée?
Pour cette question, je voudrais faire une précision. Nous n'avons jamais interféré dans la composition du Cabinet. Cependant, nous avons dénoncé la nomination des non-fonctionnaires aux postes de responsabilité techniques au détriment des compétences internes formées par l'Etat de Cote d'Ivoire. Nous décrions cet état de fait pour faire la promotion de nos cadres.
FO