Abidjan, Le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances, Mme Kaba Nialé a tenu à rassurer sur le niveau d’endettement de la Côte d’Ivoire après le PPTE qui se trouve à un taux minimum.
"Il faudrait que les gens comprennent que nous sommes à un taux minimum d’endettement", a insisté Mme Kaba, à l’occasion des Grands rendez-vous, tribune d’échange de Fraternité Matin qui recevait, vendredi, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire, a révélé le ministre, se situe actuellement à 18%, alors que le taux maximum est de 30%. « Il y a des normes en la matière », a-t-elle relevé, répondant ainsi à ceux qui évoquent un surendettement de la Côte d’Ivoire.
Selon le ministre, la Côte d’Ivoire dispose encore de marge de manœuvre, rappelant qu’un pays pour se développer à besoin d’investir. "Or, la Côte d’Ivoire ne peut assurer ses investissements avec seulement les recettes fiscales. « Ce sera inédit dans le monde", a-t-elle lancé, invitant à voir le taux d’endettement des grands pays dans le monde.
Pour Mme Kaba, il faudra davantage investir les infrastructures d’exécution qui permettent d’avoir les infrastructures portuaires, l’électricité, et permettre aux investisseurs d’envergure de s’installer et de produire en quantité suffisante et faire de la Côte d’Ivoire l’économie émergente.
"Ce qu’il nous faut, c’est de garder le profil de notre endettement après le PPTE; la dette est un outil de développement", a signifié, pour sa part, l'ancien directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, qui a précisé que "cette dette doit, en revanche, être bien gérée et porter sur des projets structurants.
(Aip)
kkf/nf
"Il faudrait que les gens comprennent que nous sommes à un taux minimum d’endettement", a insisté Mme Kaba, à l’occasion des Grands rendez-vous, tribune d’échange de Fraternité Matin qui recevait, vendredi, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire, a révélé le ministre, se situe actuellement à 18%, alors que le taux maximum est de 30%. « Il y a des normes en la matière », a-t-elle relevé, répondant ainsi à ceux qui évoquent un surendettement de la Côte d’Ivoire.
Selon le ministre, la Côte d’Ivoire dispose encore de marge de manœuvre, rappelant qu’un pays pour se développer à besoin d’investir. "Or, la Côte d’Ivoire ne peut assurer ses investissements avec seulement les recettes fiscales. « Ce sera inédit dans le monde", a-t-elle lancé, invitant à voir le taux d’endettement des grands pays dans le monde.
Pour Mme Kaba, il faudra davantage investir les infrastructures d’exécution qui permettent d’avoir les infrastructures portuaires, l’électricité, et permettre aux investisseurs d’envergure de s’installer et de produire en quantité suffisante et faire de la Côte d’Ivoire l’économie émergente.
"Ce qu’il nous faut, c’est de garder le profil de notre endettement après le PPTE; la dette est un outil de développement", a signifié, pour sa part, l'ancien directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, qui a précisé que "cette dette doit, en revanche, être bien gérée et porter sur des projets structurants.
(Aip)
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