Yamoussoukro, Les locataires des maisons construites par la Société de promotion immobilière (SOPIM) à Yamoussoukro, sollicitent l’aide du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour en devenir propriétaires, conformément au décret de 1994.
Samedi, en marge du meeting du Président de la République à la place Jean Paul II, du quartier Assabou, ils ont dressé une banderole au niveau de la bâche qu’ils ont pris d’assaut pour lancer leur cri de cœur.
Selon le président du Syndicat des locataires de la SOPIM, Brou Dihyé, toutes les maisons construites pour les économiquement faibles sur l’ensemble du territoire national ont été vendues comme l’ordonne le décret, sauf celles de la ville de Yamoussoukro, malgré leurs démarches effectuées auprès des autorités compétentes.
« Tous les documents administratifs relatifs au titre de propriété ont été produits. Il reste maintenant le pas qui va nous amener vers l’acquisition desdites maisons et nous sommes là aujourd’hui pour que le Président Ouattara nous voit pour régler définitivement notre problème », a déclaré leur porte-parole, accusant le coup d’Etat de 1999 d’être la cause principale de la situation qu’ils vivent en ce moment.
Depuis 1994, un décret pris en Conseil des ministres a décidé de céder des maisons construites par des sociétés immobilières au nom de l’Etat ivoirien aux différents locataires. Ainsi, les appartements de quatre pièces devaient revenir aux bénéficiaires à un prix oscillant entre 350 000 et 400 000 FCFA, quand les deux pièces pouvaient être évaluées entre 300 000 et 350 000 FCFA, selon les villes.
A Yamoussoukro, l’on compte 24O logements SOPIM abritant environ 3 000 âmes, apprend-on.
(AIP)
fmo/cmas
Samedi, en marge du meeting du Président de la République à la place Jean Paul II, du quartier Assabou, ils ont dressé une banderole au niveau de la bâche qu’ils ont pris d’assaut pour lancer leur cri de cœur.
Selon le président du Syndicat des locataires de la SOPIM, Brou Dihyé, toutes les maisons construites pour les économiquement faibles sur l’ensemble du territoire national ont été vendues comme l’ordonne le décret, sauf celles de la ville de Yamoussoukro, malgré leurs démarches effectuées auprès des autorités compétentes.
« Tous les documents administratifs relatifs au titre de propriété ont été produits. Il reste maintenant le pas qui va nous amener vers l’acquisition desdites maisons et nous sommes là aujourd’hui pour que le Président Ouattara nous voit pour régler définitivement notre problème », a déclaré leur porte-parole, accusant le coup d’Etat de 1999 d’être la cause principale de la situation qu’ils vivent en ce moment.
Depuis 1994, un décret pris en Conseil des ministres a décidé de céder des maisons construites par des sociétés immobilières au nom de l’Etat ivoirien aux différents locataires. Ainsi, les appartements de quatre pièces devaient revenir aux bénéficiaires à un prix oscillant entre 350 000 et 400 000 FCFA, quand les deux pièces pouvaient être évaluées entre 300 000 et 350 000 FCFA, selon les villes.
A Yamoussoukro, l’on compte 24O logements SOPIM abritant environ 3 000 âmes, apprend-on.
(AIP)
fmo/cmas
