Grand-Bassam- Un atelier de validation de la Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV) réunit de lundi à mercredi à Grand-Bassam, des experts nationaux et internationaux, des partenaires au développement et des membres de la société civile.
En procédant à l’ouverture de l’atelier, le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Agriculture, Kouakou Apporture a justifié cette activité par une demande du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa, conformément aux objectifs assignés à son département, en vue de mettre en place une approche globale à travers l’élaboration et la mise en place de la SNDCV.
« Cette Stratégie devra permettre d’offrir un cadre cohérent d’intervention pour le développement des autres cultures vivrières », a souligné le représentant du ministre de l’Agriculture.
Selon Kouakou Apporture, sa mise en œuvre devra contribuer à l’amélioration significative et durable de la productivité et de la compétitivité des principales filières vivrières, par le renforcement des liens entre la production, la transformation et le marché. Ce, dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA) qui a pour objectif la relance du secteur agricole ivoirien.
Pour sa part, le représentant de la délégation de l’Union Européenne (UE), Didier Nils a estimé que « la Stratégie arrive à point nommé pour orienter la politique nationale au moment où de multiples initiatives émergent de toute part pour s’attaquer au problème de la sécurité alimentaire dans le monde et en Afrique en particulier ».
Le représentant de l’ambassadeur Thierry de Saint Maurice a rappelé que depuis les années 80 et jusqu’à la fin de la décennie 2010, l’UE a toujours soutenu le secteur vivrier ivoirien en général et rizicole, en particulier.
« Mais à présent que d’autres partenaires institutionnels et privés se sont manifestés pour accompagner la Côte d’Ivoire dans sa stratégie de développement de la riziculture, l’Union Européenne voudrait poursuivre son engagement dans le secteur vivrier de façon différente », a-t-il annoncé.
Ainsi, en parfait accord avec le Gouvernement ivoirien et s’appuyant sur les priorités stratégiques qui seront validées au cours du présent atelier, l’UE compte poursuivre au travers du Programme indicatif national du 11ème FED, ses investissements dans le secteur, a poursuivi Didier Nils.
Ce, alors qu’aujourd’hui, les centres urbains continuent de grossir et que l’alimentation des villes devient à la fois une problématique et une opportunité pour la modernisation des exploitations; que des déficits en céréales, tubercules et légumes sont annoncés autour de 2020; que la logistique des centres de groupage/dégroupage sont perçus comme des points essentiels de la chaîne des valeurs de la filière vivrière, et que les pertes post récoltes restent un défi à relever.
Cet atelier de validation succède à celui organisé dans le même cadre de l’hôtel ‘Etoile du Sud’ de Grand-Bassam du 9 au 11 juillet, et qui a abouti à l’élaboration de ce document SNDCV, avec l’aide d’experts de l’UE. Après sa validation, le texte sera soumis au Gouvernement pour adoption. L’atelier se tient sous les auspices du directeur général de la production et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, Brédoumy Soumaïla.
(AIP)
En procédant à l’ouverture de l’atelier, le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Agriculture, Kouakou Apporture a justifié cette activité par une demande du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa, conformément aux objectifs assignés à son département, en vue de mettre en place une approche globale à travers l’élaboration et la mise en place de la SNDCV.
« Cette Stratégie devra permettre d’offrir un cadre cohérent d’intervention pour le développement des autres cultures vivrières », a souligné le représentant du ministre de l’Agriculture.
Selon Kouakou Apporture, sa mise en œuvre devra contribuer à l’amélioration significative et durable de la productivité et de la compétitivité des principales filières vivrières, par le renforcement des liens entre la production, la transformation et le marché. Ce, dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA) qui a pour objectif la relance du secteur agricole ivoirien.
Pour sa part, le représentant de la délégation de l’Union Européenne (UE), Didier Nils a estimé que « la Stratégie arrive à point nommé pour orienter la politique nationale au moment où de multiples initiatives émergent de toute part pour s’attaquer au problème de la sécurité alimentaire dans le monde et en Afrique en particulier ».
Le représentant de l’ambassadeur Thierry de Saint Maurice a rappelé que depuis les années 80 et jusqu’à la fin de la décennie 2010, l’UE a toujours soutenu le secteur vivrier ivoirien en général et rizicole, en particulier.
« Mais à présent que d’autres partenaires institutionnels et privés se sont manifestés pour accompagner la Côte d’Ivoire dans sa stratégie de développement de la riziculture, l’Union Européenne voudrait poursuivre son engagement dans le secteur vivrier de façon différente », a-t-il annoncé.
Ainsi, en parfait accord avec le Gouvernement ivoirien et s’appuyant sur les priorités stratégiques qui seront validées au cours du présent atelier, l’UE compte poursuivre au travers du Programme indicatif national du 11ème FED, ses investissements dans le secteur, a poursuivi Didier Nils.
Ce, alors qu’aujourd’hui, les centres urbains continuent de grossir et que l’alimentation des villes devient à la fois une problématique et une opportunité pour la modernisation des exploitations; que des déficits en céréales, tubercules et légumes sont annoncés autour de 2020; que la logistique des centres de groupage/dégroupage sont perçus comme des points essentiels de la chaîne des valeurs de la filière vivrière, et que les pertes post récoltes restent un défi à relever.
Cet atelier de validation succède à celui organisé dans le même cadre de l’hôtel ‘Etoile du Sud’ de Grand-Bassam du 9 au 11 juillet, et qui a abouti à l’élaboration de ce document SNDCV, avec l’aide d’experts de l’UE. Après sa validation, le texte sera soumis au Gouvernement pour adoption. L’atelier se tient sous les auspices du directeur général de la production et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, Brédoumy Soumaïla.
(AIP)