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Économie Publié le jeudi 19 décembre 2013 | AIP

La Côte d’Ivoire veut relever le défi de la sécurité alimentaire par les cultures vivrières autres que le riz

© AIP
Atelier de validation de la Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV)
Lundi 16 décembre 2013. Grand-Bassam. Un atelier de validation de la Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV) réunit de lundi à mercredi à Grand-Bassam, des experts nationaux et internationaux, des partenaires au développement et des membres de la société civile.
Abidjan– Le Gouvernement ivoirien, par le truchement du ministère de l’Agriculture (MINAGRI), s’emploie à relever le défi de sécurité et de la souveraineté alimentaires en commençant par l’élaboration d’une Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV) dont le document vient d’être validé au cours d’un atelier.

En procédant, mercredi à Grand-Bassam, à la clôture de l’atelier de validation de la SNDCV, le directeur de cabinet du MINAGRI, Coulibaly Siaka Minayaha a préconisé la constitution d’un groupe de travail composé de quelques sachants ou experts issus du présent atelier, en vue d’amorcer le processus.

Le représentant du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a estimé que la Côte d’Ivoire doit relever le défi, en se donnant les moyens et les instruments nécessaires pour valoriser le potentiel que la nature lui a donné, notamment une pluviométrie et une terre adaptées à la culture de vivriers.

A titre d’exemple, il a fait observer que l’oignon, la tomate et le chou, des spéculations qui ont besoin de beaucoup d’eau, sont importés de pays qui ont 10 fois moins d’eau que la Côte d’Ivoire.

Cet atelier a réuni des experts nationaux et internationaux, notamment de l’Union européenne, des partenaires au développement, ainsi que des représentants du monde rural, du secteur privé et de la société civile, durant trois jours à l’hôtel Etoile du Sud de Grand-Bassam.

A l’issue des travaux, l’atelier a décliné quatre programmes et 21 sous-programmes qui, selon le directeur de cabinet, sont en parfaite harmonie avec le Programme national d’investissement agricole (PNIA), cadre de référence du MINAGRI.

Donnant lecture du Rapport général de l’atelier, Mme Aka Chantal, sous-directeur à la Direction des productions vivrières et de la sécurité alimentaire du MINAGRI, a souligné que trois commissions ont planché sur le programme de modernisation de l’agriculture familiale; le programme de développement de l’agriculture urbaine et périurbaine; le programme d’appui au secteur vivrier agro-industriel.

Les recommandations issues de ces réflexions seront inscrites dans le Rapport provisoire qui a été validé en plénière, sous réserve de leur prise en compte. Après sa validation du document, la Stratégie nationale sera soumise au Gouvernement pour adoption. Ce qui permettra, après l’étape de l’élaboration (9-11 juillet) et de la présente validation, à la troisième phase, en l’occurrence celle de l’opérationnalisation du processus.
(AIP)
cmas
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