En cette période des fêtes de fin d’année, la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la patrie (Nacip), de Sam l’Africain, demande la clémence du Président de la République, afin d’accorder une grâce présidentielle aux détenus LMP.
En cette période des fêtes de fin d’année, la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la patrie (Nacip), de Sam l’Africain, demande la clémence du Président de la République, afin d’accorder une grâce présidentielle aux détenus LMP.
Monsieur le Président,
En effet, des hommes et des femmes de Côte d’Ivoire (corps habillé et civils) sont dans nos prisons. Et même si chacun y est pour un chef d’accusation précis, ils n’attendent que la grâce de votre part. Parce qu’après votre investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, (terre natale d’Houphouët-Boigny, artisan de la paix et de la tolérance), dont vous vous réclamez de la philosophie, vous avez créé la Commission Dialogue Vérité Réconciliation (Cdvr), par ordonnance n° 2011-167 du 13 juillet 2011. Le faisant, vous aviez à cœur de faire table rase du passé. C’est assurément dans cette perspective que vous avez accordé la liberté aux dirigeants politiques du Fpi.
Si donc ceux qui font figure de proue dans l’opposition ivoirienne et qui sont en train de vous combattre politiquement sont en liberté, à quoi cela servirait-il de détenir des hommes et des femmes qui ne pèsent aucun gramme dans la vie politique du pays, en prison ? Pourquoi doivent-ils séjourner des jours de plus, alors que vous ne manquez pas d’occasion pour appeler au rassemblement de tous les ivoiriens autour de la côte d’Ivoire que voulez émergeante ? Pourquoi un Ivoirien devrait-il rester en prison pour des raisons politiques, alors que vous faites des efforts pour apaiser l’environnement politique en Eburnie ?
Monsieur le Président,
Il est certes de votre devoir de mettre de l’ordre dans le pays et protéger les Institutions de la République. Il est également de votre devoir de ne pas y laisser prospérer l’impunité. Seulement, nous vous invitons, Monsieur le Président, pour la seconde fois, à vivre, au travers de cette adresse, la difficile séparation entre un père détenu et ses enfants, venus lui rendre la visite hebdomadaire pendant le « jour communiqué ».
Des larmes coulent dans les foyers. Des enfants et leurs mères sont inconsolables, parce qu’ils vont laisser derrière eux, leurs maris et pères.
Monsieur le Président,
Faites quelque chose, pour ces mères de familles. Faites quelque chose, pour ces enfants.
La Nacip voudrait donc inviter ici, le forum des guides et chefs religieux de Côte d’Ivoire, à se joindre à elle, pour vous soutenir et vous encourager à prendre une décision difficile. Celle qui consiste à leur offrir la grâce présidentielle. La Nacip souhaite ardemment que vous puissiez gracier les prisonniers politiques, afin que chacun d’eux puisse rejoindre sa famille et permettre à chaque enfant de fêter avec papa et maman. Cette décision, nous en sommes certains, sera approuvée par plus de 98% des Ivoiriens de tout bord politique. Parce que prise dans l’intérêt de la Nation, ainsi que pour tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Car, elle donnera forcément un coup d’accélérateur à la réconciliation nationale tant recherchée dans le pays.
Monsieur le Président,
Inutile d’avouer que ce sera le plus beau cadeau de l’année. Pour la réconciliation, pour la paix, libérez tous ceux-là.
Mme Dominique Ouattara,
L’honneur et la lourde responsabilité morale m’impose de me tourner vers vous. Vous êtes attachée au devenir des enfants de ce pays. Une des raisons fondamentales pour laquelle vous avez créé la Fondation « Children of Africa ».
Madame,
C’est pourquoi nous voudrions compter sur votre profonde conviction et les conseils avisés que vous voudriez bien partager avec votre époux, monsieur le Président de la République, Alassane Ouattara, en vue de poser un acte fort. A l’effet d’offrir ce beau cadeau de Noël à ces enfants, yeux larmoyants, qui croient fermement que grâce à vous, leurs parents les rejoindront pour de belles fêtes de fin d’année 2013. Dans l’espoir que cette requête pourrait attirer véritablement votre attention, la Nacip voudrait vous exprimer, à monsieur le chef de l’Etat et à son épouse, sa disponibilité à œuvrer pour la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.
Abidjan, le 17 décembre 2013
Pour la NACIP
Sam l’Africain
Président National
En cette période des fêtes de fin d’année, la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la patrie (Nacip), de Sam l’Africain, demande la clémence du Président de la République, afin d’accorder une grâce présidentielle aux détenus LMP.
Monsieur le Président,
En effet, des hommes et des femmes de Côte d’Ivoire (corps habillé et civils) sont dans nos prisons. Et même si chacun y est pour un chef d’accusation précis, ils n’attendent que la grâce de votre part. Parce qu’après votre investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, (terre natale d’Houphouët-Boigny, artisan de la paix et de la tolérance), dont vous vous réclamez de la philosophie, vous avez créé la Commission Dialogue Vérité Réconciliation (Cdvr), par ordonnance n° 2011-167 du 13 juillet 2011. Le faisant, vous aviez à cœur de faire table rase du passé. C’est assurément dans cette perspective que vous avez accordé la liberté aux dirigeants politiques du Fpi.
Si donc ceux qui font figure de proue dans l’opposition ivoirienne et qui sont en train de vous combattre politiquement sont en liberté, à quoi cela servirait-il de détenir des hommes et des femmes qui ne pèsent aucun gramme dans la vie politique du pays, en prison ? Pourquoi doivent-ils séjourner des jours de plus, alors que vous ne manquez pas d’occasion pour appeler au rassemblement de tous les ivoiriens autour de la côte d’Ivoire que voulez émergeante ? Pourquoi un Ivoirien devrait-il rester en prison pour des raisons politiques, alors que vous faites des efforts pour apaiser l’environnement politique en Eburnie ?
Monsieur le Président,
Il est certes de votre devoir de mettre de l’ordre dans le pays et protéger les Institutions de la République. Il est également de votre devoir de ne pas y laisser prospérer l’impunité. Seulement, nous vous invitons, Monsieur le Président, pour la seconde fois, à vivre, au travers de cette adresse, la difficile séparation entre un père détenu et ses enfants, venus lui rendre la visite hebdomadaire pendant le « jour communiqué ».
Des larmes coulent dans les foyers. Des enfants et leurs mères sont inconsolables, parce qu’ils vont laisser derrière eux, leurs maris et pères.
Monsieur le Président,
Faites quelque chose, pour ces mères de familles. Faites quelque chose, pour ces enfants.
La Nacip voudrait donc inviter ici, le forum des guides et chefs religieux de Côte d’Ivoire, à se joindre à elle, pour vous soutenir et vous encourager à prendre une décision difficile. Celle qui consiste à leur offrir la grâce présidentielle. La Nacip souhaite ardemment que vous puissiez gracier les prisonniers politiques, afin que chacun d’eux puisse rejoindre sa famille et permettre à chaque enfant de fêter avec papa et maman. Cette décision, nous en sommes certains, sera approuvée par plus de 98% des Ivoiriens de tout bord politique. Parce que prise dans l’intérêt de la Nation, ainsi que pour tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Car, elle donnera forcément un coup d’accélérateur à la réconciliation nationale tant recherchée dans le pays.
Monsieur le Président,
Inutile d’avouer que ce sera le plus beau cadeau de l’année. Pour la réconciliation, pour la paix, libérez tous ceux-là.
Mme Dominique Ouattara,
L’honneur et la lourde responsabilité morale m’impose de me tourner vers vous. Vous êtes attachée au devenir des enfants de ce pays. Une des raisons fondamentales pour laquelle vous avez créé la Fondation « Children of Africa ».
Madame,
C’est pourquoi nous voudrions compter sur votre profonde conviction et les conseils avisés que vous voudriez bien partager avec votre époux, monsieur le Président de la République, Alassane Ouattara, en vue de poser un acte fort. A l’effet d’offrir ce beau cadeau de Noël à ces enfants, yeux larmoyants, qui croient fermement que grâce à vous, leurs parents les rejoindront pour de belles fêtes de fin d’année 2013. Dans l’espoir que cette requête pourrait attirer véritablement votre attention, la Nacip voudrait vous exprimer, à monsieur le chef de l’Etat et à son épouse, sa disponibilité à œuvrer pour la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.
Abidjan, le 17 décembre 2013
Pour la NACIP
Sam l’Africain
Président National