ABIDJAN - Vingt-cinq députés de la majorité à l’Assemblée nationale ivoirienne ont appelé mardi à une candidature unique de l’actuel président Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2015.
Le question du maintien d’un autre candidat aux côtés du chef de l’Etat divise la majorité, notamment au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ancien parti unique, qui a permis au RDR (Rassemblement des démocrates) de M. Ouattara de gagner l’élection de 2010.
Début octobre, le président du PDCI, l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié, avait indiqué que son parti "ne pouvait pas ne pas avoir de candidat" en 2015. Début décembre, Alassane Ouattara s’était à l’inverse déclaré favorable à une candidature unique de son camp.
Mardi, vingt-cinq députés ivoiriens de la majorité, dont certains issus du PDCI, ont relayé l’appel présidentiel pour une candidature unique en 2015, qui est pour eux "le meilleur moyen de conserver le pouvoir", écrivent-ils dans un communiqué.
"Seules les coalitions politiques sont des équipes gagnantes dans les compétitions électorales", relèvent les parlementaires, qui se désignent sous le nom de "G25".
"Nous pensons vraiment que plusieurs candidatures au sein du RHDP vont éclater le pays. Pendant la campagne, cela va s’insulter. La Côte d’Ivoire n’est pas encore prête pour cela", a réagi Boniface Gueye, un député indépendant de l’ouest du pays, membre du G25.
"Sans cette entente, les candidatures multiples au sein du RHDP pourraient réveiller les vieux démons d’+ivoirité+ de +putschiste+, sources de divisions, de haine et d’instabilité politique", insiste le communiqué du G25.
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) -en référence au premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny- désigne l’union du RDR, du PDCI, et de deux autres formations, qui ont porté au pouvoir Alassane Ouattara en 2010.
La Côte d’Ivoire sort de deux décennies agitées, ponctuées par la grave crise électorale de 2010-2011, quand l’ex-président Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître la victoire de M. Ouattara. Les violences qui s’en étaient suivies avaient causé la mort de plus de 3.000 personnes.
jf/jmc
Le question du maintien d’un autre candidat aux côtés du chef de l’Etat divise la majorité, notamment au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ancien parti unique, qui a permis au RDR (Rassemblement des démocrates) de M. Ouattara de gagner l’élection de 2010.
Début octobre, le président du PDCI, l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié, avait indiqué que son parti "ne pouvait pas ne pas avoir de candidat" en 2015. Début décembre, Alassane Ouattara s’était à l’inverse déclaré favorable à une candidature unique de son camp.
Mardi, vingt-cinq députés ivoiriens de la majorité, dont certains issus du PDCI, ont relayé l’appel présidentiel pour une candidature unique en 2015, qui est pour eux "le meilleur moyen de conserver le pouvoir", écrivent-ils dans un communiqué.
"Seules les coalitions politiques sont des équipes gagnantes dans les compétitions électorales", relèvent les parlementaires, qui se désignent sous le nom de "G25".
"Nous pensons vraiment que plusieurs candidatures au sein du RHDP vont éclater le pays. Pendant la campagne, cela va s’insulter. La Côte d’Ivoire n’est pas encore prête pour cela", a réagi Boniface Gueye, un député indépendant de l’ouest du pays, membre du G25.
"Sans cette entente, les candidatures multiples au sein du RHDP pourraient réveiller les vieux démons d’+ivoirité+ de +putschiste+, sources de divisions, de haine et d’instabilité politique", insiste le communiqué du G25.
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) -en référence au premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny- désigne l’union du RDR, du PDCI, et de deux autres formations, qui ont porté au pouvoir Alassane Ouattara en 2010.
La Côte d’Ivoire sort de deux décennies agitées, ponctuées par la grave crise électorale de 2010-2011, quand l’ex-président Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître la victoire de M. Ouattara. Les violences qui s’en étaient suivies avaient causé la mort de plus de 3.000 personnes.
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