Les membres de la Commission nationale des Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire (CNDHCI) étaient en séminaire depuis lundi 11 novembre 2013. A l'ouverture de ce séminaire, le secrétaire exécutif du Réseau des institutions internationales des Droits de l'Homme de l'Afrique de l'Ouest (INDH), Saka Azimazi a expliqué les objectifs d'une telle rencontre. Selon lui en effet, il s'agit de renforcer les capacités des membres de la CNDHCI sur les techniques d'investigation qui constituent la base de son travail. « Le Réseau espère pouvoir réaliser d'autres formations plus spécialisées dans d'autres domaines tels que les violences faites aux femmes», a-t-il promis. L'INDH, faut-il le noter, est une organisation qui œuvre dans la promotion de la défense des Droits de l'Homme en Afrique de l'Ouest. Avec la structure OSIWA, elle est l'initiatrice de cette formation qui va durer cinq jours. En plus des techniques d'investigation, les participants seront formés par exemple sur la gestion des cas de saisines, les défis de plaintes d'enquête. Heureux de cette initiative, le vice président de la CNDHCI, Traoré Wodjo Fini, qui représentait la présidente, Colette Badjau, a exhorté les séminaristes à être attentifs à la formation. Car pour lui, les thèmes abordés sont en adéquation avec les missions de la CNDHCI. Pour finir, il a remercié l'INDH et OSIWA pour leur sollicitude en faveur de la CNDHCI.
Y. D (L’Inter)
Y. D (L’Inter)