Les jours passent et se ressemblent à l’Africa. A quand la stabilité ? L’avenir s’annonce en tout cas brumeux et ce n’est pas l’Assemblée générale élective annoncée et maintes fois reportée qui ramènera le calme.
L’Africa Sports d’Abidjan peine à entrevoir la lumière du jour. Il ne brille plus et laisse ses rivaux faire la Une des journaux. Déjà sept longs mois que le club vert et rouge broie du noir. Non contents de se battre au chevet de la mère malade, les protgonistes ont déplacé le problème sur le terrain judiciaire. N’eût été l’implication de la Fédération ivoirienne de football (FIF), il y a très longtemps que l’oraison funèbre de l’Africa aurait été lue. Me Cheickna Sylla, désormais seul interlocuteur de la fédé, a autorisé Bakayoko Soumaïla dit Capit à gérer le quotidien du club. Au terme de huit journées de Ligue 1, le club se montre friable mais est loin d’être ridicule. Tant mieux ! L’avenir, lui, est loin d’être radieux. Une Assemblée générale a été annoncée pour le samedi 30 novembre avant d’être reportée. A plusieurs reprises. Déjà, l’on sait que seuls les Membres associés mobilisés (MAM) ayant participé aux Assemblées générales de juillet et d’août 2011 sont concernés. «Nous avons bien voulu nous appuyer sur cette liste qui est dans les archives de la FIF afin de mieux canaliser ce rendez-vous, a précisé l’administrateur provisoire. Les personnes figurant sur cette liste ont été informées par sms. Elles devront s’inscrire sur notre site pour apporter leur proposition sur les nouveaux textes que nous leur avons soumis». Mieux, les MAM fichés devront s’acquitter de leur cotisation de 48.000 FCFA en raison de 2000 FCFA par mois depuis 2011. Candidat déclaré à la succession de Koné Cheick Oumar, Didier Membê N’Guessan dit vouloir une «liste propre». Et il a ses raisons: «Mon équipe et moi avions les preuves que plusieurs supporters figurant sur la liste de l’AG tenue par le camp Alexis Vagba ont été pris en compte. Ce qui n’est pas normal. Soit l’administration provisoire insère tous les autres supporters qui veulent participer à l’AG ou alors elle se contente uniquement des deux listes de juillet et août 2011». Avant de conclure : «Sans grands moyens, la structure mise en place par la FIF a accompli sa mission. Il faut lui tirer le chapeau». Si les camps Alexis Vagba et Didier Membê N’Guessan s’accommodent assez bien de la situation et se montrent disciplinés, ce n’est pas le cas de Koné Cheick Oumar. Ruminant toujours sa colère, pour avoir été dégommé de son titre de Président du conseil d’administration depuis le 3 mai 2012, il crache : «le 6 août 2011, je suis allé aux élections. Je n’avais pas d’adversaire. Je n’en ai pas jusqu’à présent. Les élections sont assujetties à ma programmation. Si je ne les organise pas en 2016, on pourra dire que j’ai peur d’aller aux élections. Un mandat est sacré. Je mets au défi n’importe qui d’aller dire au Président Alassane Ouattara d’organiser des élections dans six mois et obtenir que ce dernier s’exécute. Même s’il sait qu’il peut gagner, il ne le fera pas». Pour mieux expliquer sa pensée, Koné Cheick Oumar soulignera: «les textes sont là et régentent l’organisation de notre société. En quelle qualité la FIF peut-elle proposer des élections dans une association privée ? L’affiliation de l’Africa à la FIF ne signifie pas aliénation…». La FIF appréciera… Une chose est sûre, un club aussi populaire que l’Africa ne peut se permettre de rester en retrait aussi longtemps.
Guy-Florentin Yameogo
L’Africa Sports d’Abidjan peine à entrevoir la lumière du jour. Il ne brille plus et laisse ses rivaux faire la Une des journaux. Déjà sept longs mois que le club vert et rouge broie du noir. Non contents de se battre au chevet de la mère malade, les protgonistes ont déplacé le problème sur le terrain judiciaire. N’eût été l’implication de la Fédération ivoirienne de football (FIF), il y a très longtemps que l’oraison funèbre de l’Africa aurait été lue. Me Cheickna Sylla, désormais seul interlocuteur de la fédé, a autorisé Bakayoko Soumaïla dit Capit à gérer le quotidien du club. Au terme de huit journées de Ligue 1, le club se montre friable mais est loin d’être ridicule. Tant mieux ! L’avenir, lui, est loin d’être radieux. Une Assemblée générale a été annoncée pour le samedi 30 novembre avant d’être reportée. A plusieurs reprises. Déjà, l’on sait que seuls les Membres associés mobilisés (MAM) ayant participé aux Assemblées générales de juillet et d’août 2011 sont concernés. «Nous avons bien voulu nous appuyer sur cette liste qui est dans les archives de la FIF afin de mieux canaliser ce rendez-vous, a précisé l’administrateur provisoire. Les personnes figurant sur cette liste ont été informées par sms. Elles devront s’inscrire sur notre site pour apporter leur proposition sur les nouveaux textes que nous leur avons soumis». Mieux, les MAM fichés devront s’acquitter de leur cotisation de 48.000 FCFA en raison de 2000 FCFA par mois depuis 2011. Candidat déclaré à la succession de Koné Cheick Oumar, Didier Membê N’Guessan dit vouloir une «liste propre». Et il a ses raisons: «Mon équipe et moi avions les preuves que plusieurs supporters figurant sur la liste de l’AG tenue par le camp Alexis Vagba ont été pris en compte. Ce qui n’est pas normal. Soit l’administration provisoire insère tous les autres supporters qui veulent participer à l’AG ou alors elle se contente uniquement des deux listes de juillet et août 2011». Avant de conclure : «Sans grands moyens, la structure mise en place par la FIF a accompli sa mission. Il faut lui tirer le chapeau». Si les camps Alexis Vagba et Didier Membê N’Guessan s’accommodent assez bien de la situation et se montrent disciplinés, ce n’est pas le cas de Koné Cheick Oumar. Ruminant toujours sa colère, pour avoir été dégommé de son titre de Président du conseil d’administration depuis le 3 mai 2012, il crache : «le 6 août 2011, je suis allé aux élections. Je n’avais pas d’adversaire. Je n’en ai pas jusqu’à présent. Les élections sont assujetties à ma programmation. Si je ne les organise pas en 2016, on pourra dire que j’ai peur d’aller aux élections. Un mandat est sacré. Je mets au défi n’importe qui d’aller dire au Président Alassane Ouattara d’organiser des élections dans six mois et obtenir que ce dernier s’exécute. Même s’il sait qu’il peut gagner, il ne le fera pas». Pour mieux expliquer sa pensée, Koné Cheick Oumar soulignera: «les textes sont là et régentent l’organisation de notre société. En quelle qualité la FIF peut-elle proposer des élections dans une association privée ? L’affiliation de l’Africa à la FIF ne signifie pas aliénation…». La FIF appréciera… Une chose est sûre, un club aussi populaire que l’Africa ne peut se permettre de rester en retrait aussi longtemps.
Guy-Florentin Yameogo
