Le Patriote : Comment se porte le RDR dans le département de Katiola ?
Coulibaly Ouamien : Notre parti se porte bien dans la capitale de la région du Hambol. Nous ne faisons que monter en puissance. Nous étions en son temps sur un terrain qui était un bastion imprenable du PDCI-RDA. Le FPI qui y est arrivé 4 ans avant nous, s’est vite rendu compte que le PDCI était solidement implanté. Lorsque nous sommes arrivés en 1996, nous nous sommes mis à travailler en prenant tous les risques possibles et surtout en restant loyal avec la direction du parti, malgré les intimidations, les humiliations de toutes sortes. Aujourd’hui, nous sommes très fiers de reconnaitre et de dire haut et fort que nous sommes le premier parti sur le terrain. Nous devons continuer sur cette lancée en ouvrant le parti à d’autres cadres de notre département. Avec l’avènement de Camara Thomas comme premier magistrat de la commune de Katiola, nous assistons à l’arrivée de hauts cadres qui se retrouvent en cette nouvelle génération de politiciens. Cependant, il faut noter que tout n’est pas rose. Quelques incompréhensions dues aux élections régionales avaient affecté les militants, mais tout est en train de rentrer dans l’ordre.
L P : Justement, qu’est-ce que vous faites pour amener vos militants à taire ces querelles nées de ces élections locales ?
C O : En ma qualité de membre fondateur à Katiola et d’ouvrier de ce parti, je n’accorde pas d’importance aux querelles de campagne. Mon devoir est de ramener tout le monde à la case. En tant que politique, nous devons prendre l’exemple sur le Président de la République et son ainé Henri Konan Bédié. Il nous faut oublier les ranc?urs et nous mettre à rassembler tous les militants quelle que soit leur tendance pendant la période électorale passée, autour des idéaux de notre parti et surtout autour des grands messages du chef de l’Etat. Le rassemblement ne doit pas être un vain mot, mais un comportement. Pour ce faire, je fais un clin d’?il à tous les cadres militants pour leur demander d’être présents auprès des instances locales dans le département. Pour ma part, je reste le représentant légal de la direction du parti. C’est à ce titre que j’invite tous les militants à se mettre en rangs serrés pour préparer 2015.
L P : Le combat de la conservation du pouvoir est plus rude que celui de sa conquête. Alors, comment comptez-vous vous prendre pour le triomphe de votre parti aux échéances futures ?
C O : La réélection du Président de la République doit être le leitmotiv de tout responsable politique du parti. Aujourd’hui, je pense que le Président lui-même a facilité le travail de la base en posant des actes forts et concrets au niveau du développement des régions qu’il est en train de visiter. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut croiser les bras. C’est pourquoi, nous devons mobiliser et continuer de mobiliser pour soutenir ses actions de développement. Il nous appartient d’ouvrir le parti humblement à tout cadre de nos localités quel que soit son bord. Je lance un appel à tous nos élus locaux d’éviter des règlements de compte, parce que les militants d’un parti sont comme des canards. Ils ne doivent regarder que la nuque de celui qui est devant. Que la direction du parti fasse comme les partis qui nous ont précédés au pouvoir en rendant les secrétaires départementaux forts en leur donnant les moyens conséquents.
C S
Coulibaly Ouamien : Notre parti se porte bien dans la capitale de la région du Hambol. Nous ne faisons que monter en puissance. Nous étions en son temps sur un terrain qui était un bastion imprenable du PDCI-RDA. Le FPI qui y est arrivé 4 ans avant nous, s’est vite rendu compte que le PDCI était solidement implanté. Lorsque nous sommes arrivés en 1996, nous nous sommes mis à travailler en prenant tous les risques possibles et surtout en restant loyal avec la direction du parti, malgré les intimidations, les humiliations de toutes sortes. Aujourd’hui, nous sommes très fiers de reconnaitre et de dire haut et fort que nous sommes le premier parti sur le terrain. Nous devons continuer sur cette lancée en ouvrant le parti à d’autres cadres de notre département. Avec l’avènement de Camara Thomas comme premier magistrat de la commune de Katiola, nous assistons à l’arrivée de hauts cadres qui se retrouvent en cette nouvelle génération de politiciens. Cependant, il faut noter que tout n’est pas rose. Quelques incompréhensions dues aux élections régionales avaient affecté les militants, mais tout est en train de rentrer dans l’ordre.
L P : Justement, qu’est-ce que vous faites pour amener vos militants à taire ces querelles nées de ces élections locales ?
C O : En ma qualité de membre fondateur à Katiola et d’ouvrier de ce parti, je n’accorde pas d’importance aux querelles de campagne. Mon devoir est de ramener tout le monde à la case. En tant que politique, nous devons prendre l’exemple sur le Président de la République et son ainé Henri Konan Bédié. Il nous faut oublier les ranc?urs et nous mettre à rassembler tous les militants quelle que soit leur tendance pendant la période électorale passée, autour des idéaux de notre parti et surtout autour des grands messages du chef de l’Etat. Le rassemblement ne doit pas être un vain mot, mais un comportement. Pour ce faire, je fais un clin d’?il à tous les cadres militants pour leur demander d’être présents auprès des instances locales dans le département. Pour ma part, je reste le représentant légal de la direction du parti. C’est à ce titre que j’invite tous les militants à se mettre en rangs serrés pour préparer 2015.
L P : Le combat de la conservation du pouvoir est plus rude que celui de sa conquête. Alors, comment comptez-vous vous prendre pour le triomphe de votre parti aux échéances futures ?
C O : La réélection du Président de la République doit être le leitmotiv de tout responsable politique du parti. Aujourd’hui, je pense que le Président lui-même a facilité le travail de la base en posant des actes forts et concrets au niveau du développement des régions qu’il est en train de visiter. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut croiser les bras. C’est pourquoi, nous devons mobiliser et continuer de mobiliser pour soutenir ses actions de développement. Il nous appartient d’ouvrir le parti humblement à tout cadre de nos localités quel que soit son bord. Je lance un appel à tous nos élus locaux d’éviter des règlements de compte, parce que les militants d’un parti sont comme des canards. Ils ne doivent regarder que la nuque de celui qui est devant. Que la direction du parti fasse comme les partis qui nous ont précédés au pouvoir en rendant les secrétaires départementaux forts en leur donnant les moyens conséquents.
C S