La Côte d’Ivoire a abrité en novembre dernier le championnat d’Afrique de pentathlon moderne qualificatif pour les J.O 2014 en Chine dans la catégorie des moins de 18 ans. Nous en avons profité pour nous entretenir avec François-Xavier Akondé, président de la Fédération ivoirienne de Pentathlon moderne.
La compétition s’achève. Quel bilan faites-vous ?
Dans l’ensemble, c’est une activité qui a été instructive et positive pour nous. Parce que c’est la première fois qu’on le fait. C’est positif. Chaque fois, je le dis, dès que des gens sont chez vous, c’est toujours un honneur et un plaisir. Ça montre que la Côte d’Ivoire redevient fréquentable.
Qu’est-ce que cela vous fait de constater que c’est l’Egypte qui arrache les deux places qualificatives aux Jeux Olympiques pour des qualifications qui se déroulent en Côte d’Ivoire ?
Effectivement, l’Egypte a plané sur la compétition parce qu’elle est le précurseur du Pentathlon moderne au niveau de l’Afrique. Ils ont donc eu, au niveau des garçons, un champion qui va aller aux Jeux des moins de 18 ans à Nanjing en Chine en 2014, et une fille. Il faut le leur reconnaître, et nous les félicitons pour cela. Cela nous permet à nous en tant qu’Ivoiriens, Burkinabé, Sénégalais et autres d’apprécier la distance qu’il nous reste à faire pour arriver à ce niveau.
A quand un championnat régulier de Pentathlon moderne en Côte d’Ivoire ?
Nous avons profité de cette opportunité qui nous a été donnée par la Confédération africaine de Pentathlon moderne d’organiser cette compétition. Parce que c’est la première fois que nous le faisons. On a vu ce que cela vaut et ce que cela coûte. On ne s’attendait pas à tout cela. Mais on a pu le faire. Maintenant, nous retournons avec ces acquis et les juges internationaux qui ont été formés. Nous retournons sur le terrain. Nous allons entrer dans le cadre du développement de la politique nationale des sports. A savoir, renforcer les effectifs fédéraux et travailler en amont sur le terrain avant de descendre dans la vallée. Nous allons donc reprendre le championnat national très bientôt. Nous irons faire des détections à l’intérieur du pays. Et déjà à Abidjan, nous allons ouvrir des écoles. Notamment, d’escrime et de tirs sur le campus de Cocody. Nous allons décentraliser ce sport au niveau de Bouaké, San Pedro Yamoussoukro et Daloa où nous avons des relais. C’est donc le premier objectif. Pour le moment, cela nous suffit comme programme. Une fois que les effectifs seront renforcés, nous allons pouvoir redéfinir nos objectifs secondaires.
Depuis combien de temps le Pentathlon se pratique-t-il en Côte d’Ivoire ?
La Fédération a été reconnue en 2007 en Côte d’Ivoire. Nous sommes pratiquement sur la scène depuis 7 ans. Et c’est la première fois que nous organisons un championnat d’Afrique. Tout n’a peut-être pas été parfait. Mais on peut dire que nous avons beaucoup appris.
A ce jour, combien de pratiquants revendiquez-vous ?
Nous sommes en train d’évaluer nos objectifs. Notre souci majeur aujourd’hui, c’est de renforcer nos effectifs. Je pense que cette question trouvera une réponse plus aisée d’ici quelques temps.
Un message à lancer à tous ceux qui s’intéressent au Pentathlon ?
D’abord, je vais dire merci à tous ceux qui se sont déplacés en Côte d’Ivoire. Les Egyptiens, les Sénégalais, les Sud-Africains, la Confédération africaine, l’Union internationale du Pentathlon moderne. Quant aux Ivoiriens, je les félicite pour leur participation. Ils n’ont peut-être pas gagné aujourd’hui parce qu’ils ne sont pas montés sur le podium. Mais ils ont gagné en participant. Je lance un appel à toute la jeunesse ivoirienne à se tourner vers cette discipline émergente pour créer un environnement jeune. Nous remercions enfin, le ministre de tutelle, Alain Lobognon qui a reçu toute la délégation internationale qui est arrivée.
Entretien réalisé par Francis Aké
La compétition s’achève. Quel bilan faites-vous ?
Dans l’ensemble, c’est une activité qui a été instructive et positive pour nous. Parce que c’est la première fois qu’on le fait. C’est positif. Chaque fois, je le dis, dès que des gens sont chez vous, c’est toujours un honneur et un plaisir. Ça montre que la Côte d’Ivoire redevient fréquentable.
Qu’est-ce que cela vous fait de constater que c’est l’Egypte qui arrache les deux places qualificatives aux Jeux Olympiques pour des qualifications qui se déroulent en Côte d’Ivoire ?
Effectivement, l’Egypte a plané sur la compétition parce qu’elle est le précurseur du Pentathlon moderne au niveau de l’Afrique. Ils ont donc eu, au niveau des garçons, un champion qui va aller aux Jeux des moins de 18 ans à Nanjing en Chine en 2014, et une fille. Il faut le leur reconnaître, et nous les félicitons pour cela. Cela nous permet à nous en tant qu’Ivoiriens, Burkinabé, Sénégalais et autres d’apprécier la distance qu’il nous reste à faire pour arriver à ce niveau.
A quand un championnat régulier de Pentathlon moderne en Côte d’Ivoire ?
Nous avons profité de cette opportunité qui nous a été donnée par la Confédération africaine de Pentathlon moderne d’organiser cette compétition. Parce que c’est la première fois que nous le faisons. On a vu ce que cela vaut et ce que cela coûte. On ne s’attendait pas à tout cela. Mais on a pu le faire. Maintenant, nous retournons avec ces acquis et les juges internationaux qui ont été formés. Nous retournons sur le terrain. Nous allons entrer dans le cadre du développement de la politique nationale des sports. A savoir, renforcer les effectifs fédéraux et travailler en amont sur le terrain avant de descendre dans la vallée. Nous allons donc reprendre le championnat national très bientôt. Nous irons faire des détections à l’intérieur du pays. Et déjà à Abidjan, nous allons ouvrir des écoles. Notamment, d’escrime et de tirs sur le campus de Cocody. Nous allons décentraliser ce sport au niveau de Bouaké, San Pedro Yamoussoukro et Daloa où nous avons des relais. C’est donc le premier objectif. Pour le moment, cela nous suffit comme programme. Une fois que les effectifs seront renforcés, nous allons pouvoir redéfinir nos objectifs secondaires.
Depuis combien de temps le Pentathlon se pratique-t-il en Côte d’Ivoire ?
La Fédération a été reconnue en 2007 en Côte d’Ivoire. Nous sommes pratiquement sur la scène depuis 7 ans. Et c’est la première fois que nous organisons un championnat d’Afrique. Tout n’a peut-être pas été parfait. Mais on peut dire que nous avons beaucoup appris.
A ce jour, combien de pratiquants revendiquez-vous ?
Nous sommes en train d’évaluer nos objectifs. Notre souci majeur aujourd’hui, c’est de renforcer nos effectifs. Je pense que cette question trouvera une réponse plus aisée d’ici quelques temps.
Un message à lancer à tous ceux qui s’intéressent au Pentathlon ?
D’abord, je vais dire merci à tous ceux qui se sont déplacés en Côte d’Ivoire. Les Egyptiens, les Sénégalais, les Sud-Africains, la Confédération africaine, l’Union internationale du Pentathlon moderne. Quant aux Ivoiriens, je les félicite pour leur participation. Ils n’ont peut-être pas gagné aujourd’hui parce qu’ils ne sont pas montés sur le podium. Mais ils ont gagné en participant. Je lance un appel à toute la jeunesse ivoirienne à se tourner vers cette discipline émergente pour créer un environnement jeune. Nous remercions enfin, le ministre de tutelle, Alain Lobognon qui a reçu toute la délégation internationale qui est arrivée.
Entretien réalisé par Francis Aké