ABIDJAN - Vingt-neuf militaires pro-Gbabgo réfugiés dans des pays voisins sont rentrés en un mois en Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche le ministère ivoirien de la Défense, qui a promis d’en accueillir d’autres candidats au retour malgré l’expiration d’un ultimatum.
"Depuis le 23 novembre, nous sommes à 34. Il y en a 29 qui sont rentrés
d’eux-mêmes en provenance du Ghana, du Togo, du Bénin, du Libéria. On nous
annonce d’autres arrivées", a déclaré à l’AFP le ministre de la Défense, Paul
Koffi Koffi.
Le 23 novembre, cinq militaires partisans de l’ancien président Laurent
Gbagbo réfugiés au Togo étaient déjà rentrés en Côte d’Ivoire. Il s’agissait
d’officier, sous-officiers et soldats de rang.
Les exilés militaires et paramilitaires pro-Gbagbo avaient initialement
jusqu’au 30 novembre pour rejoindre leur pays dirigé par le président Alassane
Outtara après le départ forcé de son rival.
"Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures réglementaires
appliquées, notamment la radiation des effectifs des Forces républicaines de
Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la police nationale et des
forces paramilitaires", avait averti en octobre le président ivoirien.
Mais "comme ce sont les fêtes de fin d’année, il y a un côté humanitaire.
Ceux qui veulent venir on ne leur pose pas de problème", a expliqué dimanche
le ministre de la Défense.
"On leur garantit la sécurité à leur retour (...) Ils retrouvent leur place, ils sont réintégrés, il n’y a pas de poursuite judiciaires. Les seules poursuites qui peuvent avoir lieu sont des plaintes de civiles", a-t-il assuré.
Fin novembre, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) avait évalué à entre
200 et 300 le nombre de soldats ivoiriens réfugiés dans les pays voisins,
contre 2.500 auparavant. Le nombre de policiers exilés est inconnu.
La Côte d’Ivoire a connu d’intenses violences après la victoire d’Alassane
Outtara à l’élection présidentielle de 2010 et le refus du président sortant
Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Plus de 3.000 personnes ont péri en quelques mois pendant les violences qui
ont suivi.
Le retour des réfugiés représente un enjeu pour la réconciliation
nationale, une des priorités affichées du gouvernement.
eak/cld/jlb
"Depuis le 23 novembre, nous sommes à 34. Il y en a 29 qui sont rentrés
d’eux-mêmes en provenance du Ghana, du Togo, du Bénin, du Libéria. On nous
annonce d’autres arrivées", a déclaré à l’AFP le ministre de la Défense, Paul
Koffi Koffi.
Le 23 novembre, cinq militaires partisans de l’ancien président Laurent
Gbagbo réfugiés au Togo étaient déjà rentrés en Côte d’Ivoire. Il s’agissait
d’officier, sous-officiers et soldats de rang.
Les exilés militaires et paramilitaires pro-Gbagbo avaient initialement
jusqu’au 30 novembre pour rejoindre leur pays dirigé par le président Alassane
Outtara après le départ forcé de son rival.
"Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures réglementaires
appliquées, notamment la radiation des effectifs des Forces républicaines de
Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la police nationale et des
forces paramilitaires", avait averti en octobre le président ivoirien.
Mais "comme ce sont les fêtes de fin d’année, il y a un côté humanitaire.
Ceux qui veulent venir on ne leur pose pas de problème", a expliqué dimanche
le ministre de la Défense.
"On leur garantit la sécurité à leur retour (...) Ils retrouvent leur place, ils sont réintégrés, il n’y a pas de poursuite judiciaires. Les seules poursuites qui peuvent avoir lieu sont des plaintes de civiles", a-t-il assuré.
Fin novembre, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) avait évalué à entre
200 et 300 le nombre de soldats ivoiriens réfugiés dans les pays voisins,
contre 2.500 auparavant. Le nombre de policiers exilés est inconnu.
La Côte d’Ivoire a connu d’intenses violences après la victoire d’Alassane
Outtara à l’élection présidentielle de 2010 et le refus du président sortant
Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Plus de 3.000 personnes ont péri en quelques mois pendant les violences qui
ont suivi.
Le retour des réfugiés représente un enjeu pour la réconciliation
nationale, une des priorités affichées du gouvernement.
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