Agboville - L'opération de sensibilisation sur la délimitation des terres villageoises dans le département d'Agboville a été lancée vendredi, à la salle de réunion de la préfecture, lors d'une séance de travail entre les chefs de village, le corps préfectoral et une délégation du ministère de l'Agriculture (MINAGRA) venue d'Abidjan.
"C'est une opération qui relève de la responsabilité de l'Etat", a annoncé Kouamé N'Guessan, assistant du directeur général du Développement de l'eau au MINAGRA, chef de la délégation.
Les opérations vont se dérouler en cinq étapes essentielles, à savoir le volet enquête, l'ouverture des layons, le constat, la levée des coordonnées pour dresser un plan provisoire et la publicité des résultats de l'enquête, a-t-il indiqué.
M. Kouamé N'Guessan a ajouté qu'une fois que les enquêtes seront achevées, l'autorité préfectorale enverra les équipes techniques, accompagnées des comités villageois, pour constituer les layons qui sont le tracé de la délimitation entre deux ou plusieurs villages limitrophes.
Il a fait remarquer qu'en cas d'accord entre les parties, les limites sont alors matérialisées par des piquets.
La troisième étape consistera à opérer le constat par un géomètre qui se rend sur le site avec les membres de l'équipe villageoise de délimitation des terroirs, afin de poser les bornes.
La levée des coordonnées est l'avant-dernière étape des différentes opérations. Elle permet de dresser un plan provisoire, note l'assistant du directeur général du Développement de l'eau.
Il a expliqué que les résultats de la levée sont mis à la disposition du commissaire enquêteur à charge en vue d'en faire la publicité au niveau du village, de la sous-préfecture et du chef-lieu de département.
M. Kouamé a précisé que les résultats sont rendus officiels avec les questionnaires et les réponses obtenues, puis font l'objet d'un procès-verbal dont copie est remise dans chaque village, accompagné d'un registre où y seront mentionnées les réserves, le cas échéant.
"Si les désaccords entre parties sont maintenus jusqu'à l'étape finale, l'Etat sera obligé de trancher", a-t-il fait savoir.
Le préfet du département d'Agboville a fait observer que la délimitation des terroirs villageois est un travail "coriace", au regard des situations de conflit qui pourraient exister entre deux villages voisins n'appartenant pas à la même sous-préfecture ni au même département.
"Ça existe ici à Agboville", a déclaré Bako Privat, avant d'insister sur le cas des campements, devenus officiellement villages.
"Le campement a alors l'autonomie territoriale et possède les mêmes droits et obligations que tous les autres villages autochtones qui ont eu à céder la terre, pour constituer le campement", a relevé le préfet.
La finalité de l'opération de délimitation des terroirs villageois est de faire des résultats, un outil de développement, a-t-on appris.
(AIP)
Dd/kkp/kp
"C'est une opération qui relève de la responsabilité de l'Etat", a annoncé Kouamé N'Guessan, assistant du directeur général du Développement de l'eau au MINAGRA, chef de la délégation.
Les opérations vont se dérouler en cinq étapes essentielles, à savoir le volet enquête, l'ouverture des layons, le constat, la levée des coordonnées pour dresser un plan provisoire et la publicité des résultats de l'enquête, a-t-il indiqué.
M. Kouamé N'Guessan a ajouté qu'une fois que les enquêtes seront achevées, l'autorité préfectorale enverra les équipes techniques, accompagnées des comités villageois, pour constituer les layons qui sont le tracé de la délimitation entre deux ou plusieurs villages limitrophes.
Il a fait remarquer qu'en cas d'accord entre les parties, les limites sont alors matérialisées par des piquets.
La troisième étape consistera à opérer le constat par un géomètre qui se rend sur le site avec les membres de l'équipe villageoise de délimitation des terroirs, afin de poser les bornes.
La levée des coordonnées est l'avant-dernière étape des différentes opérations. Elle permet de dresser un plan provisoire, note l'assistant du directeur général du Développement de l'eau.
Il a expliqué que les résultats de la levée sont mis à la disposition du commissaire enquêteur à charge en vue d'en faire la publicité au niveau du village, de la sous-préfecture et du chef-lieu de département.
M. Kouamé a précisé que les résultats sont rendus officiels avec les questionnaires et les réponses obtenues, puis font l'objet d'un procès-verbal dont copie est remise dans chaque village, accompagné d'un registre où y seront mentionnées les réserves, le cas échéant.
"Si les désaccords entre parties sont maintenus jusqu'à l'étape finale, l'Etat sera obligé de trancher", a-t-il fait savoir.
Le préfet du département d'Agboville a fait observer que la délimitation des terroirs villageois est un travail "coriace", au regard des situations de conflit qui pourraient exister entre deux villages voisins n'appartenant pas à la même sous-préfecture ni au même département.
"Ça existe ici à Agboville", a déclaré Bako Privat, avant d'insister sur le cas des campements, devenus officiellement villages.
"Le campement a alors l'autonomie territoriale et possède les mêmes droits et obligations que tous les autres villages autochtones qui ont eu à céder la terre, pour constituer le campement", a relevé le préfet.
La finalité de l'opération de délimitation des terroirs villageois est de faire des résultats, un outil de développement, a-t-on appris.
(AIP)
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