Abidjan - Le président de la Commission vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, a estimé lundi, lors d’une conférence de presse à son cabinet à Abidjan, que la réconciliation doit se faire « avec courage et dans la vérité ».
« N’ayons pas peur de la vérité si notre intention est d’aller vraiment de l’avant, afin de bâtir une Côte d’Ivoire réconciliée », a déclaré Charles Konan Banny qui présentait le contenu du rapport d’activité de la CDVR qu’il a remis, le 21 novembre au président de la République, soulignant le fait que « la réconciliation que nous voulons mettre en œuvre doit se faire avec courage et dans la vérité ».
Pour Banny, le pardon auquel aspire le peuple « ne peut être sincère et durable que si la vérité sur les violations et sur leurs auteurs aura été faite » tout comme le pardon « que tous souhaitent et prônent ne peut déboucher sur la réconciliation et une paix durable que si les auteurs de violations font preuve de repentir sincère ».
Créée par décret présidentiel en juillet 2011 la CDVR a procédé à une cérémonie de purification du sang versé, mis en place ses structures et installé une « commission spécialisée heuristique » chargée de déterminer les causes profondes de la crise. Elle a rendu ses conclusions lors d’un colloque en juillet dernier.
La seconde phase de la recherche de la vérité, entreprise par la CDVR consistera à recueillir les dépositions des victimes et des témoins et à diligenter des enquêtes,afin de vérifier les allégations des déposants.
« Tout le dispositif indispensable à cette opération a été conçu et mis en place. Il reste à passer à la phase pratique des prises de déposition physique », a fait savoir M. Banny qui a indiqué que les déclarations de plus de 50.000 victimes ont été enregistrées et stockées dans la base de données du système d’information et de gestion de la CDVR.
Il invite enfin les victimes à se faire connaître et à faire enregistrer leurs dépositions sur les préjudices qu’elles estiment avoir subis.
(AIP)
Aaa/Ask
« N’ayons pas peur de la vérité si notre intention est d’aller vraiment de l’avant, afin de bâtir une Côte d’Ivoire réconciliée », a déclaré Charles Konan Banny qui présentait le contenu du rapport d’activité de la CDVR qu’il a remis, le 21 novembre au président de la République, soulignant le fait que « la réconciliation que nous voulons mettre en œuvre doit se faire avec courage et dans la vérité ».
Pour Banny, le pardon auquel aspire le peuple « ne peut être sincère et durable que si la vérité sur les violations et sur leurs auteurs aura été faite » tout comme le pardon « que tous souhaitent et prônent ne peut déboucher sur la réconciliation et une paix durable que si les auteurs de violations font preuve de repentir sincère ».
Créée par décret présidentiel en juillet 2011 la CDVR a procédé à une cérémonie de purification du sang versé, mis en place ses structures et installé une « commission spécialisée heuristique » chargée de déterminer les causes profondes de la crise. Elle a rendu ses conclusions lors d’un colloque en juillet dernier.
La seconde phase de la recherche de la vérité, entreprise par la CDVR consistera à recueillir les dépositions des victimes et des témoins et à diligenter des enquêtes,afin de vérifier les allégations des déposants.
« Tout le dispositif indispensable à cette opération a été conçu et mis en place. Il reste à passer à la phase pratique des prises de déposition physique », a fait savoir M. Banny qui a indiqué que les déclarations de plus de 50.000 victimes ont été enregistrées et stockées dans la base de données du système d’information et de gestion de la CDVR.
Il invite enfin les victimes à se faire connaître et à faire enregistrer leurs dépositions sur les préjudices qu’elles estiment avoir subis.
(AIP)
Aaa/Ask