C’est le jeudi 21 décembre 2013 que le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr) a remis son rapport d’étape au président de la République Alassane Ouattara au cours d’une cérémonie solennelle. Le lundi 30 décembre 2013, Charles Konan Banny a rencontré la presse dans son ensemble. Première étape de la divulgation dudit rapport pour laquelle il opte à présent. C’est à juste titre que le contenu du rapport, fruit de deux ans de travail de terrain et de réflexion a été présenté dans ses grandes lignes aux journalistes qui n’ont pas manqué de poser des questions pour en savoir un peu plus sur les enjeux de la mission de la Cdvr.
Encore une fois, l’orateur du jour a présenté les sept thématiques qui sont les principaux axes de travail de la commission. Parmi celles-ci on relève : la période prise en compte pour mener les enquêtes (de 1990 à 2011 selon le vœu des sondés) – les types de violations – les formes de réparation – la question proprement dite de la réconciliation – les réformes institutionnelles à mener… Une fois ce tableau présenté, le conférencier a, dans la conclusion de son propos liminaire, exprimé sa position sur la réconciliation nationale. On y a senti quelques petits règlements de compte. CKB a décoché quelques flèches à l’encontre de tous ses torpilleurs. Ceux qui militent pour la fin de son mandat. Deux phrases fortes résument ce sentiment : ‘’La réconciliation que nous voulons mettre en œuvre doit se faire avec courage et dans la vérité. (…) N’ayons donc pas peur de la vérité si notre intention est d’aller vraiment de l’avant, afin de bâtir une Côte d’Ivoire réconciliée’’. A entendre l’ancien premier ministre de Côte d’Ivoire, il est habité par le sentiment du devoir accompli. A ce niveau, il expose sa méthode de travail, énumère l’ensemble des activités menées et les résultats obtenus.
Banny et son coup de boutoir : ‘’moi ! Demander une rallonge ?’’
Toutefois, pour le commun des ivoiriens, rien ne semble avoir bougé sur le chantier de la réconciliation. Banny est-il en lobbying pour parachever son œuvre en rempilant ? interroge un journaliste. Il n’en fallait pas plus pour sortir l’ancien gouverneur de la Bceao de ses gongs. ‘’Est-ce que vous me voyez une tête à demander une rallonge ? Je souhaite à vos enfants d’avoir le parcours que j’ai eu, de construire leur vie comme j’ai construit ma vie’, s’emporte le réconciliateur
S.Debailly
Encore une fois, l’orateur du jour a présenté les sept thématiques qui sont les principaux axes de travail de la commission. Parmi celles-ci on relève : la période prise en compte pour mener les enquêtes (de 1990 à 2011 selon le vœu des sondés) – les types de violations – les formes de réparation – la question proprement dite de la réconciliation – les réformes institutionnelles à mener… Une fois ce tableau présenté, le conférencier a, dans la conclusion de son propos liminaire, exprimé sa position sur la réconciliation nationale. On y a senti quelques petits règlements de compte. CKB a décoché quelques flèches à l’encontre de tous ses torpilleurs. Ceux qui militent pour la fin de son mandat. Deux phrases fortes résument ce sentiment : ‘’La réconciliation que nous voulons mettre en œuvre doit se faire avec courage et dans la vérité. (…) N’ayons donc pas peur de la vérité si notre intention est d’aller vraiment de l’avant, afin de bâtir une Côte d’Ivoire réconciliée’’. A entendre l’ancien premier ministre de Côte d’Ivoire, il est habité par le sentiment du devoir accompli. A ce niveau, il expose sa méthode de travail, énumère l’ensemble des activités menées et les résultats obtenus.
Banny et son coup de boutoir : ‘’moi ! Demander une rallonge ?’’
Toutefois, pour le commun des ivoiriens, rien ne semble avoir bougé sur le chantier de la réconciliation. Banny est-il en lobbying pour parachever son œuvre en rempilant ? interroge un journaliste. Il n’en fallait pas plus pour sortir l’ancien gouverneur de la Bceao de ses gongs. ‘’Est-ce que vous me voyez une tête à demander une rallonge ? Je souhaite à vos enfants d’avoir le parcours que j’ai eu, de construire leur vie comme j’ai construit ma vie’, s’emporte le réconciliateur
S.Debailly