L’Académie de football Amadou Diallo (AFAD) évolue dans le championnat élite de Côte d’Ivoire depuis cinq ans. Mieux, elle occupe la deuxième place de la Ligue 1. Pour en arriver là, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont. Le président Jacques retrace la création du club.
Loin d’un esprit de vengeance. Mais il l’a réalisé. En 1999, Jacques Anouma avait caressé le rêve de diriger la Fédération ivoirienne de football (FIF). Mais ce rêve sera brisé. Car il lui était reproché de n’avoir pas de club. Mais il n’abdique pas. Il va dès lors, prendre les rênes de la Jeunesse Club d’Abidjan de Treichville (JCA-T) qui était en deuxième Division. Six mois après, le club monte en division première. Dès lors, Jacques Anouma peut être candidat face à Dieng Ousseynou, le président de la FIF d’alors. Contre toute attente, il sera encore désarçonné. « Cela a été une rude bataille. Quatre clubs ont vraiment pesé dans la balance. Ce sont nos quatre grands de l’époque. L’Asec, l’Africa, le Stade et le Stella. Tous ceux qui sont plus âgés se souviennent de la fameuse réunion de l’hôtel Ivoire. Où ces quatre grands ont penché la balance du côté de mon adversaire. J’étais à Bondoukou dans ma tournée quand cette réunion s’est tenue. Et, autour de moi, il y avait Alain Donwahi, Ginette Ross et paix à son âme Amadou Diallo et quelques autres. Je puis vous assurer que c’est ce jour là que j’ai eu l’idée de la création, en tout cas, dans ma tête d’un club pour rivaliser avec ces quatre grands là. Ce n’était pas un désir de vengeance. Mais c’était l’envie de leur démontrer aussi qu’on pouvait être grand ».
L’apport des Diallo
Un projet de création d’un club germe dans l’esprit d’Anouma Jacques. Il rassemble quelques amis proches et le leur soumet. « La première personne que j’ai prise avec moi et à qui j’ai parlé du projet, c’est Idriss Diallo. Ensuite Alain Donwahi. Et Alain Donwahi m’a accompagné à Saint-Etienne, parce qu’on n’avait pas de moyens. Et nous sommes allés tous les deux à Saint-Etienne pour démarcher. Le club avait donné son accord pour nous accompagner. Malheureusement, la même année, le club est descendu en D2. Cela n’a pas pu se faire. Mais, on ne s’est pas découragé. On a réuni d’autres amis. Alain Donwahi, Idriss Diallo, et Sidy Diallo. A quatre d’abord, et c’est sous l’appâtâme de Sidy Diallo à Cocody que nous avons décidé de la création du centre de formation », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « On s’est dit qu’il fallait qu’on démontre à ceux qui nous ont combattu qu’on est capable. Voilà comment le projet a germé dans nos esprits. Et on l’a proposé au Vieux Abdoulaye Diallo qui nous a tout de suite donné un espace à Djékanou. Et on a démarré. Ceux qui avaient un peu de moyens ont la main à la poche. Et on a commencé. Et tout doucement ce centre a pris forme et est devenu une réalité. Djédjé Benjamin nous a rejoints. Il faisait office du 5ème membre ».
De l’AS Pythagore à l’AFAD
Au dire de Jacques Anouma, quand le Centre a pris forme, il s’appelait Académie de football feu Amadou Diallo. Et à côté, il y avait l’AS Pythagore. « L’AFAD n’est pas le nom original de l’équipe qu’on connaît aujourd’hui. Parce qu’on avait créé une société anonyme qui était Pythagore SA dont le PCA était Alain Donwahi. Et l’Académie de football feu Amadou Diallo. Qui elle a commencé le championnat AFAF. Et après, on devait commencer le championnat régional avec l’AS Pythagore. Il y avait tellement de confusion à la fédération, parce qu’il y avait des licences de l’AFAD et des licences pour l’As Pythagore. Pour éviter la confusion, on a décidé de fusionner. C’est ainsi que c’est devenu Académie de football Amadou Diallo, en hommage à Amadou qui est parti trop tôt ». Et comme promis, le club, depuis sa montée dans l’élite, trouble le sommeil des quatre grands effectivement. En 2011, vice-champion de Côte d’Ivoire, 2012, vice-champion de Côte d’Ivoire, en 2013, troisième. Et en 2014, l’AFAD est 2ème au classement après neuf journées.
Francis Aké
Loin d’un esprit de vengeance. Mais il l’a réalisé. En 1999, Jacques Anouma avait caressé le rêve de diriger la Fédération ivoirienne de football (FIF). Mais ce rêve sera brisé. Car il lui était reproché de n’avoir pas de club. Mais il n’abdique pas. Il va dès lors, prendre les rênes de la Jeunesse Club d’Abidjan de Treichville (JCA-T) qui était en deuxième Division. Six mois après, le club monte en division première. Dès lors, Jacques Anouma peut être candidat face à Dieng Ousseynou, le président de la FIF d’alors. Contre toute attente, il sera encore désarçonné. « Cela a été une rude bataille. Quatre clubs ont vraiment pesé dans la balance. Ce sont nos quatre grands de l’époque. L’Asec, l’Africa, le Stade et le Stella. Tous ceux qui sont plus âgés se souviennent de la fameuse réunion de l’hôtel Ivoire. Où ces quatre grands ont penché la balance du côté de mon adversaire. J’étais à Bondoukou dans ma tournée quand cette réunion s’est tenue. Et, autour de moi, il y avait Alain Donwahi, Ginette Ross et paix à son âme Amadou Diallo et quelques autres. Je puis vous assurer que c’est ce jour là que j’ai eu l’idée de la création, en tout cas, dans ma tête d’un club pour rivaliser avec ces quatre grands là. Ce n’était pas un désir de vengeance. Mais c’était l’envie de leur démontrer aussi qu’on pouvait être grand ».
L’apport des Diallo
Un projet de création d’un club germe dans l’esprit d’Anouma Jacques. Il rassemble quelques amis proches et le leur soumet. « La première personne que j’ai prise avec moi et à qui j’ai parlé du projet, c’est Idriss Diallo. Ensuite Alain Donwahi. Et Alain Donwahi m’a accompagné à Saint-Etienne, parce qu’on n’avait pas de moyens. Et nous sommes allés tous les deux à Saint-Etienne pour démarcher. Le club avait donné son accord pour nous accompagner. Malheureusement, la même année, le club est descendu en D2. Cela n’a pas pu se faire. Mais, on ne s’est pas découragé. On a réuni d’autres amis. Alain Donwahi, Idriss Diallo, et Sidy Diallo. A quatre d’abord, et c’est sous l’appâtâme de Sidy Diallo à Cocody que nous avons décidé de la création du centre de formation », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « On s’est dit qu’il fallait qu’on démontre à ceux qui nous ont combattu qu’on est capable. Voilà comment le projet a germé dans nos esprits. Et on l’a proposé au Vieux Abdoulaye Diallo qui nous a tout de suite donné un espace à Djékanou. Et on a démarré. Ceux qui avaient un peu de moyens ont la main à la poche. Et on a commencé. Et tout doucement ce centre a pris forme et est devenu une réalité. Djédjé Benjamin nous a rejoints. Il faisait office du 5ème membre ».
De l’AS Pythagore à l’AFAD
Au dire de Jacques Anouma, quand le Centre a pris forme, il s’appelait Académie de football feu Amadou Diallo. Et à côté, il y avait l’AS Pythagore. « L’AFAD n’est pas le nom original de l’équipe qu’on connaît aujourd’hui. Parce qu’on avait créé une société anonyme qui était Pythagore SA dont le PCA était Alain Donwahi. Et l’Académie de football feu Amadou Diallo. Qui elle a commencé le championnat AFAF. Et après, on devait commencer le championnat régional avec l’AS Pythagore. Il y avait tellement de confusion à la fédération, parce qu’il y avait des licences de l’AFAD et des licences pour l’As Pythagore. Pour éviter la confusion, on a décidé de fusionner. C’est ainsi que c’est devenu Académie de football Amadou Diallo, en hommage à Amadou qui est parti trop tôt ». Et comme promis, le club, depuis sa montée dans l’élite, trouble le sommeil des quatre grands effectivement. En 2011, vice-champion de Côte d’Ivoire, 2012, vice-champion de Côte d’Ivoire, en 2013, troisième. Et en 2014, l’AFAD est 2ème au classement après neuf journées.
Francis Aké