La mise en place d’un système national d’évaluation des risques sanitaires et phytosanitaires des aliments est une préoccupation pour les autorités ivoiriennes. C’est justement dans ce sens que s’est tenu récemment, au Plateau, un atelier. A la manœuvre, les ministères de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et de l’Agriculture, en parfaite collaboration avec le Comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (Edes-Coleacp). Il s’est agi pour les différents experts et participants (administration publique, secteur privé, communauté scientifique, universités, instituts, laboratoires), de plancher sur l’amélioration de la contribution du commerce des aliments à la réduction de la pauvreté. En prime, les risques sanitaires des aliments et les méthodologies liées aux analyses. L’accent a été mis sur les principes et le chronogramme qui aideront à atteindre les objectifs fixés. Katy-Coulibaly, Directeur Général de la Recherche et de l’innovation Technologique (DGRSIT), représentant le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a indiqué qu’à terme, c’est de rendre compétitifs les aliments de la Côte d’Ivoire, aussi bien sur le plan national qu’international. Car les experts souhaitent que l’on n’enregistre plus en Côte d’Ivoire, la présence de produits avariés sur les marchés et que l’on évite la contamination au Furdan à Affalikro ou encore les poissons intoxiqués dans les régions de Dabou, Jacqueville, etc. D’où la formation des participants et acteurs de la sécurité sanitaire des aliments. Comment analyser les risques ? Comment les gérer ? Toute chose à laquelle s’est attelée Babacar Samb, coordonnateur du Programme Edes/Coleacp, un programme financé par la Commission européenne. Et de préciser : « Ce programme n’intervient dans un pays que sur demande express du gouvernement ». Faut-il le rappeler, Edes met à niveau les systèmes de contrôle sanitaire des aliments des pays Acp afin de minimiser l’impact des réglementations relatives à la sécurité sanitaire des produits alimentaires.
Jean-Eric ADINGRA
Jean-Eric ADINGRA