Yamoussoukro - Le projet de Masters innovants en agronomie, appelé projet Edulink II-Magrinn, a officiellement démarré mardi avec l'ouverture d'un séminaire de trois jours à l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, en présence de la directrice du cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abouattier Massi.
Financé par l'Union européenne, le projet vise à créer en synergie avec les milieux socioprofessionnels, des Masters innovants en agronomie durable effectués en réseau dans trois établissements supérieurs de l'Afrique de l'Ouest, à savoir, l'Université Abodou Moumouni du Niger, l'Université d'Abomey Calavi du Benin, et l'INPHB.
Le lancement officiel du projet Edulink, a enregistré la présence de plusieurs délégations d'Universités partenaires, venues notamment du Niger, du Benin et une délégation de l'Université SupAgro de Montpelier (Franc), partenaire technique, conduite par le Pr Jacques Maillet directeur de l'institut des régions chaudes (Irc) de Montpellier.
Présentant ce programme, le Pr Benjamin Yao de l'INPHB a indiqué qu’il va durer 42 mois, et concerne les équipes pédagogiques et de recherche, le personnel de gestion et d'administration, les étudiants et diplômés en science agronomiques, et en particulier les étudiants des trois universités partenaires, et permettra une mobilité des étudiants à l'intérieur des Etats africains partenaires.
Il vise à terme à l'amélioration et l'innovation pédagogique du 3ème cycle d'études supérieures en sciences agronomiques en Afrique de l'Ouest, à mettre en adéquation la formation des futurs cadres scientifiques et les besoins et exigences des secteurs de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, et de l’environnement des agro-systèmes, indique-t-on.
Selon le Pr Yao, le projet Edulink II Magrinn contribuera en outre à l'augmentation du ratio à 30 %, de cadres scientifiques femme dans le domaine des sciences agronomique.
''Les bénéficiaires finaux sont les organisations socioprofessionnelles, les petites et moyennes entreprises, les petites et moyennes industries du secteur agricole et agroalimentaire de recherche, les producteurs agricoles et les consommateurs'', a-t-il souligné.
La directrice de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Abouattier Massilla, a pour sa part félicité les initiateurs du projet et exprimé sa satisfaction pour le dynamisme de l'équipe de l'INPHB, pour ses efforts visant à hisser l'institut au plan international.
Mme Abouattier a qualifié le projet d'une importance capitale pour la qualité de la formation, et l'adéquation formation-emploi, contribuant à réduction du taux de chômage.
Le séminaire de lancement du projet Edulink II-Magrinn prend fin jeudi et verra les échanges sur le recadrage de son chronogramme, et la mise en œuvre pratique des actions à mener.
(AIP)
nam/tm
Financé par l'Union européenne, le projet vise à créer en synergie avec les milieux socioprofessionnels, des Masters innovants en agronomie durable effectués en réseau dans trois établissements supérieurs de l'Afrique de l'Ouest, à savoir, l'Université Abodou Moumouni du Niger, l'Université d'Abomey Calavi du Benin, et l'INPHB.
Le lancement officiel du projet Edulink, a enregistré la présence de plusieurs délégations d'Universités partenaires, venues notamment du Niger, du Benin et une délégation de l'Université SupAgro de Montpelier (Franc), partenaire technique, conduite par le Pr Jacques Maillet directeur de l'institut des régions chaudes (Irc) de Montpellier.
Présentant ce programme, le Pr Benjamin Yao de l'INPHB a indiqué qu’il va durer 42 mois, et concerne les équipes pédagogiques et de recherche, le personnel de gestion et d'administration, les étudiants et diplômés en science agronomiques, et en particulier les étudiants des trois universités partenaires, et permettra une mobilité des étudiants à l'intérieur des Etats africains partenaires.
Il vise à terme à l'amélioration et l'innovation pédagogique du 3ème cycle d'études supérieures en sciences agronomiques en Afrique de l'Ouest, à mettre en adéquation la formation des futurs cadres scientifiques et les besoins et exigences des secteurs de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, et de l’environnement des agro-systèmes, indique-t-on.
Selon le Pr Yao, le projet Edulink II Magrinn contribuera en outre à l'augmentation du ratio à 30 %, de cadres scientifiques femme dans le domaine des sciences agronomique.
''Les bénéficiaires finaux sont les organisations socioprofessionnelles, les petites et moyennes entreprises, les petites et moyennes industries du secteur agricole et agroalimentaire de recherche, les producteurs agricoles et les consommateurs'', a-t-il souligné.
La directrice de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Abouattier Massilla, a pour sa part félicité les initiateurs du projet et exprimé sa satisfaction pour le dynamisme de l'équipe de l'INPHB, pour ses efforts visant à hisser l'institut au plan international.
Mme Abouattier a qualifié le projet d'une importance capitale pour la qualité de la formation, et l'adéquation formation-emploi, contribuant à réduction du taux de chômage.
Le séminaire de lancement du projet Edulink II-Magrinn prend fin jeudi et verra les échanges sur le recadrage de son chronogramme, et la mise en œuvre pratique des actions à mener.
(AIP)
nam/tm