Bouaké - La Cellule antidrogue de la gendarmerie nationale de Bouaké, a appréhendé, la semaine dernière, à Bouaké et à Abidjan, cinq individus dont une personne âgée de 64 ans et deux de 25 et 28 ans, s’adonnant au trafic de cannabis, une pratique interdite et punie par loi ivoirienne.
M. Konaté Yaya âgé de 64 ans, qui s’adonnait au trafique depuis de longues dates, a été appréhendé le 1er janvier à son domicile sis au quartier Dar-es-Salam sealon la cellule antidrogue de la gendarmerie, avec en sa possession sept kilogrammes de Cannabis sec. Cette opération a été possible grâce à une collaboration entre les éléments de la gendarmerie et ceux des FRCI. Le suspect a été déféré à la maison d’arrêt de correction de Bouaké.
Fofana Aboubacar (25 ans) qui avait en sa possession trois blocs de cannabis sec de 2,3 Kg a été lui aussi arrêté le 4 janvier, dans ce même quartier de Bouaké, avec son fournisseur Touré Amadou, âgé de 28 ans. Les deux acolytes seront eux aussi déférés jeudi, selon la gendarmerie.
Les enquêtes menées par les services de la cellule antidrogue de la gendarmerie nationale de Bouaké, en collaboration avec la section antidrogue d’Abidjan, à partir de ces trafiquants appréhendés, ont permis de découvrir l’existence de leurs connexions dans la commune d’Abobo (à Abidjan). Deux de leurs complices, MM. Bandaogo Hamédé et Zerbo, y ont été appréhendé, le 5 janvier, précisément au quartier Abobo-Té avec dix-huit kilogramme de cannabis.
La cellule antidrogue de la gendarmerie nationale de Bouaké, bénéficiant notamment de la collaboration des éléments de FRCI, avait déjà appréhendé quarante-trois personnes dont trois femmes et quarante hommes de diverses nationalités, au titre de l’année 2013, qui ont été déférées à la maison d’arrêt et correction de Bouaké.
Le Chef de la cellule, le Lieutenant Djessan Bi, invite alors la population à collaborer davantage avec ses services en procédant par des dénonciations des trafiquants et les consommateurs de drogues, pour les aider à «aller jusqu’au bout» de ce qu’ils ont commencé.
Il a fait le constat que compte tenu des dix années que la région a passé dans la crise militaro-politique sans répression en matière de drogue, la drogue était vendue en pleine gare comme une chose normale. Depuis que la cellule antidrogue de la gendarmerie nationale a repris ses activités en décembre 2012, avec la sensibilisation et la répression, les populations ont pris conscience que ce n’est pas une bonne chose.
De décembre 2012 au 30 décembre 2013, ce service de la gendarmerie a saisie et incinéré, 55 doses de Cocaïnes, 51 doses d’héroïne, 1409 Kg de cannabis, 37.947 comprimés prohibés, 743 Kg de produits pharmaceutiques non enregistrés et 8.500 Kg de cigarettes prohibées. En outre, 1254 Kg de cannabis saisis par ce même service avaient été déjà été détruits à Bassam lors de la journée mondiale de lutte contre la drogue
(AIP)
nbf/tm
M. Konaté Yaya âgé de 64 ans, qui s’adonnait au trafique depuis de longues dates, a été appréhendé le 1er janvier à son domicile sis au quartier Dar-es-Salam sealon la cellule antidrogue de la gendarmerie, avec en sa possession sept kilogrammes de Cannabis sec. Cette opération a été possible grâce à une collaboration entre les éléments de la gendarmerie et ceux des FRCI. Le suspect a été déféré à la maison d’arrêt de correction de Bouaké.
Fofana Aboubacar (25 ans) qui avait en sa possession trois blocs de cannabis sec de 2,3 Kg a été lui aussi arrêté le 4 janvier, dans ce même quartier de Bouaké, avec son fournisseur Touré Amadou, âgé de 28 ans. Les deux acolytes seront eux aussi déférés jeudi, selon la gendarmerie.
Les enquêtes menées par les services de la cellule antidrogue de la gendarmerie nationale de Bouaké, en collaboration avec la section antidrogue d’Abidjan, à partir de ces trafiquants appréhendés, ont permis de découvrir l’existence de leurs connexions dans la commune d’Abobo (à Abidjan). Deux de leurs complices, MM. Bandaogo Hamédé et Zerbo, y ont été appréhendé, le 5 janvier, précisément au quartier Abobo-Té avec dix-huit kilogramme de cannabis.
La cellule antidrogue de la gendarmerie nationale de Bouaké, bénéficiant notamment de la collaboration des éléments de FRCI, avait déjà appréhendé quarante-trois personnes dont trois femmes et quarante hommes de diverses nationalités, au titre de l’année 2013, qui ont été déférées à la maison d’arrêt et correction de Bouaké.
Le Chef de la cellule, le Lieutenant Djessan Bi, invite alors la population à collaborer davantage avec ses services en procédant par des dénonciations des trafiquants et les consommateurs de drogues, pour les aider à «aller jusqu’au bout» de ce qu’ils ont commencé.
Il a fait le constat que compte tenu des dix années que la région a passé dans la crise militaro-politique sans répression en matière de drogue, la drogue était vendue en pleine gare comme une chose normale. Depuis que la cellule antidrogue de la gendarmerie nationale a repris ses activités en décembre 2012, avec la sensibilisation et la répression, les populations ont pris conscience que ce n’est pas une bonne chose.
De décembre 2012 au 30 décembre 2013, ce service de la gendarmerie a saisie et incinéré, 55 doses de Cocaïnes, 51 doses d’héroïne, 1409 Kg de cannabis, 37.947 comprimés prohibés, 743 Kg de produits pharmaceutiques non enregistrés et 8.500 Kg de cigarettes prohibées. En outre, 1254 Kg de cannabis saisis par ce même service avaient été déjà été détruits à Bassam lors de la journée mondiale de lutte contre la drogue
(AIP)
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