ABIDJAN - La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d'Ivoire va subir une recomposition en prévision du scrutin présidentiel de 2015, a annoncé jeudi son président, Youssouf Bakayoko.
"En cette année pré-électorale, la Commission électorale indépendante connaîtra une réforme", a annoncé Youssouf Bakayoko dans une déclaration transmise à Xinhua.
Selon M. Bakayoko, cette réforme va concerner "l'organe central" de la CEI ainsi que ses "démembrements locaux".
La CEI comporte une Commission centrale et des Commissions locales, à l'échelon régional, départemental, sous-préfectoral et communal.
Pour les élections de sortie de crise de 2010, la Commission centrale était constituée, entre autres, de deux représentants des partis politiques et des mouvements de la rébellion armée du Nord signataires des accords de paix de 2003 (Linas-Marcoussis, France).
La question de la recomposition de la CEI est fortement réclamée par l'opposition, notamment le Front populaire ivoirien ( FPI) de l'ex-président Laurent Gbagbo qui en a fait l'une des raisons du boycott des élections législatives et locales de 2011- 2012.
Dans sa déclaration, le président de la CEI, a également annoncé une "opération de révision et de mise à jour" de la liste électorale 2010, "en accord avec le gouvernement et toutes les parties concernées par cette opération".
"Institution citoyenne, elle (la CEI) mettra tout en oeuvre, comme elle l'a toujours fait, pour mener cette opération en toute transparence et équité", a affirmé Youssouf Bakayoko.
Il a salué l'organisation par la CEI des élections locales couplées, régionales et municipales, qui ont bouclé en 2013 les consultations électorales de sortie de crise après les législatives et la meurtrière élection présidentielle de 2010.
"De l'avis de tous les observateurs crédibles, elles ont été libres et transparentes", a-t-il conclu.
"En cette année pré-électorale, la Commission électorale indépendante connaîtra une réforme", a annoncé Youssouf Bakayoko dans une déclaration transmise à Xinhua.
Selon M. Bakayoko, cette réforme va concerner "l'organe central" de la CEI ainsi que ses "démembrements locaux".
La CEI comporte une Commission centrale et des Commissions locales, à l'échelon régional, départemental, sous-préfectoral et communal.
Pour les élections de sortie de crise de 2010, la Commission centrale était constituée, entre autres, de deux représentants des partis politiques et des mouvements de la rébellion armée du Nord signataires des accords de paix de 2003 (Linas-Marcoussis, France).
La question de la recomposition de la CEI est fortement réclamée par l'opposition, notamment le Front populaire ivoirien ( FPI) de l'ex-président Laurent Gbagbo qui en a fait l'une des raisons du boycott des élections législatives et locales de 2011- 2012.
Dans sa déclaration, le président de la CEI, a également annoncé une "opération de révision et de mise à jour" de la liste électorale 2010, "en accord avec le gouvernement et toutes les parties concernées par cette opération".
"Institution citoyenne, elle (la CEI) mettra tout en oeuvre, comme elle l'a toujours fait, pour mener cette opération en toute transparence et équité", a affirmé Youssouf Bakayoko.
Il a salué l'organisation par la CEI des élections locales couplées, régionales et municipales, qui ont bouclé en 2013 les consultations électorales de sortie de crise après les législatives et la meurtrière élection présidentielle de 2010.
"De l'avis de tous les observateurs crédibles, elles ont été libres et transparentes", a-t-il conclu.