La commune de Tiéningboué, à 105 km de Bouaké, sur l'axe Bouaké-Séguéla, est confrontée à un problème d'eau potable, malgré ses 29 ans d'existence, a indiqué samedi le maire Kamagaté Hamadou, lors de la cérémonie d'investiture du conseil municipal.
"Le problème d'eau se pose avec acuité", a déclaré le maire qui fait de cette question l'une de ses priorités.
L'eau servie par la SODECI est rationnée par quartier, à partir d'un château envahi par les herbes, signe de son incapacité à couvrir les besoins de la population, a-t-il souligné.
Pour pallier ce manque, les pompes à motricité humaine, les puits et une autre source d'eau située au quartier Soriba sont mis à rude contribution. Les femmes sont obligées de se lever de bonne heure, pour espérer avoir l'eau du puits ou de la source du quartier Soriba.
"Depuis 3 H du matin, je suis venue, mais je n'ai pas eu d'eau", fait savoir dame Diallo Naminata rencontrée au puits public du quartier Soriba.
Sangaré Adiaratou qui n'a pas dit le contraire, a précisé qu'à pareil moment (saison sèche), la situation est encore plus difficile pour les femmes qui sont obligées d'écourter leur sommeil pour arriver les premières au puits.
Selon le maire de Tiéningboué, des études déjà réalisées ont montré qu'il n'existe pas de véritable nappe phréatique susceptible de fournir une importante quantité d'eau à la ville.
Il a ajouté que toutes les municipalités qui se sont succédé ont tenté de gérer cette question, mais elle est toujours pendante. Le premier château réalisé sur l'axe Tiéningboué-Kounahiri tout comme le second réalisé ailleurs n'ont pas donné les résultats escomptés, a-t-il fait savoir.
Comme solution, il voit la réalisation d'un nouveau château et le raccordement hydraulique de la commune au fleuve Bandama, situé à quelques dizaines de kilomètres.
Cependant, a-t-il regretté, le budget d'investissement de la mairie, estimé à une trentaine de millions de FCFA, ne peut pas permettre la construction de ce château d'eau.
Le maire voudrait compter sur des partenariats avec des communes plus solides financièrement et d'autres structures.
En plus de la commune, les pompes villageoises sont presque toutes défaillantes dans la région. Malgré les efforts de l'ex-conseil général, plusieurs pompes restent encore non fonctionnelles, indique-t-on.
Nbf/kkp/kp
"Le problème d'eau se pose avec acuité", a déclaré le maire qui fait de cette question l'une de ses priorités.
L'eau servie par la SODECI est rationnée par quartier, à partir d'un château envahi par les herbes, signe de son incapacité à couvrir les besoins de la population, a-t-il souligné.
Pour pallier ce manque, les pompes à motricité humaine, les puits et une autre source d'eau située au quartier Soriba sont mis à rude contribution. Les femmes sont obligées de se lever de bonne heure, pour espérer avoir l'eau du puits ou de la source du quartier Soriba.
"Depuis 3 H du matin, je suis venue, mais je n'ai pas eu d'eau", fait savoir dame Diallo Naminata rencontrée au puits public du quartier Soriba.
Sangaré Adiaratou qui n'a pas dit le contraire, a précisé qu'à pareil moment (saison sèche), la situation est encore plus difficile pour les femmes qui sont obligées d'écourter leur sommeil pour arriver les premières au puits.
Selon le maire de Tiéningboué, des études déjà réalisées ont montré qu'il n'existe pas de véritable nappe phréatique susceptible de fournir une importante quantité d'eau à la ville.
Il a ajouté que toutes les municipalités qui se sont succédé ont tenté de gérer cette question, mais elle est toujours pendante. Le premier château réalisé sur l'axe Tiéningboué-Kounahiri tout comme le second réalisé ailleurs n'ont pas donné les résultats escomptés, a-t-il fait savoir.
Comme solution, il voit la réalisation d'un nouveau château et le raccordement hydraulique de la commune au fleuve Bandama, situé à quelques dizaines de kilomètres.
Cependant, a-t-il regretté, le budget d'investissement de la mairie, estimé à une trentaine de millions de FCFA, ne peut pas permettre la construction de ce château d'eau.
Le maire voudrait compter sur des partenariats avec des communes plus solides financièrement et d'autres structures.
En plus de la commune, les pompes villageoises sont presque toutes défaillantes dans la région. Malgré les efforts de l'ex-conseil général, plusieurs pompes restent encore non fonctionnelles, indique-t-on.
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