ABIDJAN - Plusieurs enseignants volontaires mécontents des régions centre, nord et ouest de la Côte d’Ivoire ont réclamé lundi leur intégration à la fonction publique du pays.
Pour le porte-parole du Collectif des enseignants volontaires Laciné Bamba, ces enseignants au nombre de 3 000 entendent interpeller le gouvernement pour qu’il se penche sur le cas de ces des enseignants qui ont "sauvé l’école pendant les moments difficiles".
"Nous souffrons. C’est un véritable calvaire que nous vivons sur le terrain. Nous sommes même la risée de certaines personnes", a expliqué M. Bamba, notant que cette vague d’enseignants bénévoles souhaite rejoindre les rangs de plusieurs autres pris en compte par la fonction publique.
"Au plus fort de la crise ivoirienne, les fonctionnaires parmi lesquels les enseignants titulaires avaient déserté leurs postes dans les régions centre, nord et ouest considérées comme les zones de belligérance. C’est grâce au courage des enseignants bénévoles que les années scolaires ont été sauvées et les examens organisés", a-t-il relevé.
Plusieurs milliers d’enseignants volontaires avaient dispensé des cours dans des établissements du centre, du nord et de l’ouest après le déclenchement des crises socio-politique dans le pays en 2002 et en 2010.
Ces enseignants s’étaient engagés à "sauver l’école" dans cette zone du pays affectée par la guerre et désertée par les enseignants fonctionnaires.
La problématique de l’intégration des enseignants volontaires ressurgit alors que le gouvernement a procédé à l’intégration de plusieurs enseignants volontaires, quelques années auparavant.
Pour le porte-parole du Collectif des enseignants volontaires Laciné Bamba, ces enseignants au nombre de 3 000 entendent interpeller le gouvernement pour qu’il se penche sur le cas de ces des enseignants qui ont "sauvé l’école pendant les moments difficiles".
"Nous souffrons. C’est un véritable calvaire que nous vivons sur le terrain. Nous sommes même la risée de certaines personnes", a expliqué M. Bamba, notant que cette vague d’enseignants bénévoles souhaite rejoindre les rangs de plusieurs autres pris en compte par la fonction publique.
"Au plus fort de la crise ivoirienne, les fonctionnaires parmi lesquels les enseignants titulaires avaient déserté leurs postes dans les régions centre, nord et ouest considérées comme les zones de belligérance. C’est grâce au courage des enseignants bénévoles que les années scolaires ont été sauvées et les examens organisés", a-t-il relevé.
Plusieurs milliers d’enseignants volontaires avaient dispensé des cours dans des établissements du centre, du nord et de l’ouest après le déclenchement des crises socio-politique dans le pays en 2002 et en 2010.
Ces enseignants s’étaient engagés à "sauver l’école" dans cette zone du pays affectée par la guerre et désertée par les enseignants fonctionnaires.
La problématique de l’intégration des enseignants volontaires ressurgit alors que le gouvernement a procédé à l’intégration de plusieurs enseignants volontaires, quelques années auparavant.