Africa sports d’abidjan : Qu’est ce qui fait courir Koné Cheick ?

Dire de lui que c’est un dur à cuire serait peu dire. Koné Cheick Oumar, le PCA déchu de l’Africa a la peau dure et ne veut rien lâcher. Samedi dernier, instrumentalisant une horde de supporteurs, l’ancien patron de l’Africa Sports a cru retomber sur ses pieds. Ces supporteurs, certainement de la première heure, ont décidé de remettre en scelle celui que le clan Vagba avait chassé du Conseil d’administration avant qu’eux-mêmes soient mis de côté par la FIF. Depuis, le club vert et rouge est sous administration provisoire dirigée par Me Cheickna Sylla. Cette transition a pour rôle de doter l’Africa de nouveaux textes consensuels et de les débarrasser de tous les termes qui pourraient être sources de conflits. Avant d’amener cette association à une assemblée générale pour lui trouver des dirigeants acceptés par tous. Mais avant ces deux grandes échéances, sous l’impulsion de Koné Cheick Oumar, des supporteurs ont rué dans les brancards. Dénonçant l’administration provisoire et organisant une vraie fausse assemblée générale qui remet l’ex-PCA aux commandes de l’Africa Sports. Mais la supercherie a très vite tourné à la désillusion. Car, dès le lendemain de cette forfaiture, l’ancien et nouveau PCA de l’Africa a été éconduit au stade Félix H. Boigny où l’Africa affrontait l’Asec. La leçon de cette action permet de comprendre que Koné Cheick ne contrôle en réalité rien et que l’équipe de football, celles de handball et du basket-ball sont toutes sous les ordres du comité intérimaire. L’assemblée générale du samedi dernier n’est donc en réalité qu’un coup d’épée dans l’eau. Et la décision de la cour d’appel qui renvoie Koné Cheick Oumar et son groupe au tribunal arbitral du sport (TAS), signifie que tout ce qui a été fait le samedi dernier est nul et de nul effet. Malgré tous ces revers, on se demande ce qui fait courir Koné Cheick. Quel que soit le bout par lequel il prend le problème, il se retrouve à la même case de départ. C'est-à-dire hors-jeu. Mais, il refuse d’abdiquer comme si sans l’Africa il ne pourra plus vivre. A-t-il tant besoin de l’Africa pour s’affirmer et pour l’intérêt de ses affaires ? Où agit-il tout simplement sous la manifestation de son orgueil. Mais si tel est le cas, qu’il ne perde pas de vue cette parole biblique qui dit que « l’orgueil précède la chute ». A bon entendeur….

Kl