Le Comité d'Al Qods (Jérusalem en arabe), se réunit à Marrakech pendant deux jours à partir de ce vendredi 17 janvier pour réfléchir sur la situation de la Ville Sainte, au moment où Israël annonce la construction de 1800 nouveaux logements.
C'est le souverain marocain, SM. Mohammed VI qui va présider dans la ville la plus touristique du royaume, cette importante rencontre qui verra la participation du président palestinien Mahmoud Abbas et d'une quinzaine de chefs de diplomatie de pays arabo-musulmans, membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, (OCI). Créé en 1975 à l’initiative de l’OCI, le Comité d’Al Qods est une organisation panislamique qui œuvre en étroite collaboration avec les différentes instances internationales, à défendre les intérêts de Jérusalem-Est, en préservant l’identité arabo-islamique de cette ville, véritable modèle de cohabitation entre les trois religions monothéistes. Cette 20e session va « réfléchir sur les moyens susceptibles de contrer la politique de judaïsation et d’implantations de colonies juives dans la Ville Sainte ». La réunion permettra aussi aux participants de débattre de la situation de Jérusalem-Est sous ses aspects politique, juridique et humain. Depuis la création du Comité Al Qod, c’est le Maroc qui préside aux destinées de l’organisation. La question palestinienne est érigée en cause nationale au Maroc, à cet effet, Sa majesté le Roi Mohammed VI l’a placée au cœur des priorités de sa diplomatie. Son action à la tête du Comité vise à défendre et protéger les droits inaliénables du peuple palestinien. Lors de sa visite d’Etat aux USA en novembre 2013, le Roi a une fois de plus posé la question palestinienne, à Barack Obama en faisant valoir que tout règlement de ce conflit aura incontestablement un impact sur la paix et la sécurité mondiale. Par ailleurs, il a récemment écrit au pape François et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au sujet de la signature prochaine entre le Vatican et Israël d’un accord sur le patrimoine de l’Eglise catholique à Jérusalem- Est occupé. Pour Mohammed VI, cet acte est de nature à cautionner la colonisation de l’Etat hébreu. Les actions du souverain marocain ne se limitent pas au stade du verbe. Elles s’accompagnent de gestes concrets, grâce à la mise en place par le Maroc de l’Agence ’’Bayt Mal Al-Qods Acharif’’, une structure chargée de soutenir matériellement les populations de la ville Sainte. Ce soutien se fait à travers des projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’habitat, pour ne citer que ceux- là. L’agence mobilise également des ressources pour venir en aide aux couches les plus défavorisées de la population, notamment les orphelins. De très grands projets sont actuellement financés par le Maroc dans la ville Sainte. C’est le cas entre autres, de la faculté Hassan II des sciences agronomiques et environnementales. Les locaux qui avaient été détruits, seront entièrement reconstruits. Plusieurs bâtiments vieillis par le temps, sont également en train d’être rénovés, c’est le cas du centre culturel marocain et du quartier marocain de Jérusalem. L’enveloppe budgétaire consacrée aux projets initiés au profit des populations de la ville est prise en compte à 80% par le Maroc. Toutes ces actions ont été fortement appréciées par le président palestinien qui est arrivé hier jeudi au Maroc.
Charles d’Almeida
C'est le souverain marocain, SM. Mohammed VI qui va présider dans la ville la plus touristique du royaume, cette importante rencontre qui verra la participation du président palestinien Mahmoud Abbas et d'une quinzaine de chefs de diplomatie de pays arabo-musulmans, membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, (OCI). Créé en 1975 à l’initiative de l’OCI, le Comité d’Al Qods est une organisation panislamique qui œuvre en étroite collaboration avec les différentes instances internationales, à défendre les intérêts de Jérusalem-Est, en préservant l’identité arabo-islamique de cette ville, véritable modèle de cohabitation entre les trois religions monothéistes. Cette 20e session va « réfléchir sur les moyens susceptibles de contrer la politique de judaïsation et d’implantations de colonies juives dans la Ville Sainte ». La réunion permettra aussi aux participants de débattre de la situation de Jérusalem-Est sous ses aspects politique, juridique et humain. Depuis la création du Comité Al Qod, c’est le Maroc qui préside aux destinées de l’organisation. La question palestinienne est érigée en cause nationale au Maroc, à cet effet, Sa majesté le Roi Mohammed VI l’a placée au cœur des priorités de sa diplomatie. Son action à la tête du Comité vise à défendre et protéger les droits inaliénables du peuple palestinien. Lors de sa visite d’Etat aux USA en novembre 2013, le Roi a une fois de plus posé la question palestinienne, à Barack Obama en faisant valoir que tout règlement de ce conflit aura incontestablement un impact sur la paix et la sécurité mondiale. Par ailleurs, il a récemment écrit au pape François et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au sujet de la signature prochaine entre le Vatican et Israël d’un accord sur le patrimoine de l’Eglise catholique à Jérusalem- Est occupé. Pour Mohammed VI, cet acte est de nature à cautionner la colonisation de l’Etat hébreu. Les actions du souverain marocain ne se limitent pas au stade du verbe. Elles s’accompagnent de gestes concrets, grâce à la mise en place par le Maroc de l’Agence ’’Bayt Mal Al-Qods Acharif’’, une structure chargée de soutenir matériellement les populations de la ville Sainte. Ce soutien se fait à travers des projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’habitat, pour ne citer que ceux- là. L’agence mobilise également des ressources pour venir en aide aux couches les plus défavorisées de la population, notamment les orphelins. De très grands projets sont actuellement financés par le Maroc dans la ville Sainte. C’est le cas entre autres, de la faculté Hassan II des sciences agronomiques et environnementales. Les locaux qui avaient été détruits, seront entièrement reconstruits. Plusieurs bâtiments vieillis par le temps, sont également en train d’être rénovés, c’est le cas du centre culturel marocain et du quartier marocain de Jérusalem. L’enveloppe budgétaire consacrée aux projets initiés au profit des populations de la ville est prise en compte à 80% par le Maroc. Toutes ces actions ont été fortement appréciées par le président palestinien qui est arrivé hier jeudi au Maroc.
Charles d’Almeida
